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20 mars 2013

La dernière licorne

Véronique LE BRIS / Non classé animation japonaise, disparition, espèce, heroic fantasy, licorne, merveilleux, Studio Ghibli, survie / 0 Comments

Dès 7 ans

Au Moyen-Âge et à la Renaissance, la licorne a été l’animal merveilleux le plus représenté. C’est d’ailleurs en se remémorant des tapisseries d’époque, que Peter S. Beagle, l’auteur du livre, a eu l’idée de cette heroic fantasy, l’une des premières à avoir été adaptée au cinéma, en 1982.

Une licorne comprend qu’elle est sans doute la dernière de son espèce.  Pour en avoir le cœur net, elle quitte sa forêt et rencontre un jeune magicien, pas très sûr de ses pouvoirs, qui dit connaître son histoire. Il la convainc de rejoindre le château du roi Haggard où un redoutable taureau de feu aurait conduit toutes les licornes…  Evidemment, la route sera parsemée d’embûches et ce qu’elle va découvrir sur place changera à jamais le sens de son existence.

Ce dessin animé américain au look très années 80 rappellent  immédiatement l’univers des séries japonaises pour la télévision d’alors : les couleurs sont criardes, les personnages masculins très émaciés et féminins vaporeux et candides. Normal, puisque l’ancêtre du studio Ghibli contribua largement à le dessiner. Il n’empêche que cette aventure est merveilleuse, dans tous les sens du terme, bien rythmée et mérite qu’on s’y attarde, même si son design et sa musique sont franchement datés.

D’Arthur Rankin Jr et Jules Bass (reprise)

1982 – USA – 1h32 

En partenariat avec Grains de Sel


Alfred Hitchcock lors du tournage de la séquence du concert à l’Albert Hall, à Londres, dans L’Homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much, 1956)
18 mars 2013

Musique et cinéma

Véronique LE BRIS / L'expo cinéma, cité de la musique, compositeur, extraits de films, matériel inédit., musique, réalisateur / 0 Comments

Alfred Hitchcock lors du tournage de la séquence du concert à l’Albert Hall, à Londres, dans L’Homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much, 1956)Le mariage du siècle ?

Quand le septième art rencontre le cinquième… Depuis ses débuts, le cinéma fait la cour à la musique qui parfois le lui rend bien, parfois pas comme dans un couple au long cours.

Ce qu’a tenté de rendre compte N.T BInh, le commissaire de cette nouvelle exposition très dense, c’est justement qu’à chaque étape d’un film la musique est présente, parfois avant même le scénario et souvent bien après son exploitation en salle.

Grâce à un parcours judicieux, séquencé en quatre grandes parties, (avant le tournage, pendant, durant la post-production puis après la sortie du film) avant une longue séquence d’une heure d’extraits musicaux de films en images, l’exposition revient sur l’histoire commune de ces deux arts et surtout sur la manière dont ils ont interféré l’un sur l’autre.

Avant les notes

Ca commence fort, par une mise en bouche sonore via la partition de Georges Delerue, auteur de la musique du Mépris et dont un original de la partition est affiché pour la première fois. A chaque étape, N.T BInh a recherché des documents les plus rares possibles, les exemples les plus parlants même s’ils ne sont pas les plus populaires.

Alexandre Desplat à gauche, Jacques Audiard au fond: séance de violoncelle électrique avec Vincent Segal au Studio Guillaume Tell, Suresnes, avril 2009 Dans la première partie, on apprend ainsi qu’Ennio Morricone écrivait la musique avant même que Sergio Leone ne se mette au scénario ou que de grands réalisateurs ont d’abord eu de l’oreille avant d’utiliser une caméra. Et évidemment, il y a toute la musique et tous les musiciens qui ont inspiré des films d’Amadeus à l’album The Wall de Pink Floyd.

La seconde partie, celle du tournage, joue justement avec les codes d’un plateau de cinéma traditionnel pour mieux présenter extraits ou matériel, là encore inédits. On part du cinéma muet, on s’attarde sur le cas du Chanteur de Jazz, premier film parlant et chantant de l’histoire du cinéma en 1927, et on découvre les programmes musicaux et autres partitions qui accompagnent la réalisation des films. Mais aussi quelques « gadgets » comme le « violon insonorisé » d’Emmanuelle Béart pour Un cœur en hiver de Claude Sautet et tout un tas d’interviews rares comme celle de Marguerite Duras, expliquant son avis sur la place de la musique dans le cinéma ou l’enthousiasme communicatif de Claude Lelouch, qui lance « La musique est le meilleur directeur d’acteur, en expliquant qu’il mettait la musique de Francis Lai pour aider ses comédiens à jouer.

Mixer soi-même

Charles Chaplin dirigeant les musiciens pour l'enregistrement de la musique de son film Un Roi à New York le 21 juin 1957 au Palais de la Mutualité à Paris On arrive ensuite dans la partie la plus interactive et la plus ludique de l’exposition, celle de la post-production et du mixage. Outre quelques manies de réalisateurs décryptés, plusieurs écrans tactiles, qui permettent de sélectionner les pistes enregistrées pour comprendre enfin l’efficacité de la musique sur une séquence de films. Un cas d’école : l’intro de The Artist de Michel Hazanavicius qui a commandé à son compositeur Ludovic Bource un thème mais qui a tourné en utilisant une musique d’Hitchcock, finalement gardé dans le montage final. Après une séquence sur les couples fidèles de réalisateurs/compositeurs, un studio permet même de faire son propre mixage sur une scène de Mesrine, de Sur mes lèvres ou de Gainsbourg, vie héroïque. A sa guise.

La dernière partie à l’étage inférieur, revient sur les bandes-sons les plus célèbres et juste avant, la fameuse heure d‘écoute de musique célèbre, se trouve un décor de l’Ecume des jours de Michel Gondry, film qu’on attend pour 24 avril prochain.

La preuve s’il en était que cinéma et musique font toujours aussi bon ménage. Un bémol : forcément quelques manques (surtout du côté du rock ou de la pop) mais l’ensemble vaut largement le détour. Immédiatement.

Visite > 2h

La Cité de la musique à Paris

Du 19 mars au 18 août 2013

Crédits photo :

Photographie du film Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar, 2009Crédit: © 2010 ONE WORLD FILMS – STUDIO 37 – UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FRANCE – FRANCE 2 CINEMA – LILOU FILMS – XILAM FILMS

Alfred Hitchcock lors du tournage de la séquence du concert à l’Albert Hall, à Londres, dans L’Homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much, 1956) Crédit: Courtesy of Academy of Motion Picture Arts and Science © Paramount Pictures © Universal Pictures

Alexandre Desplat à gauche, Jacques Audiard au fond: séance de violoncelle électrique avec Vincent Segal au Studio Guillaume Tell, Suresnes, avril 2009 Crédit: © Xavier Forcioli

Charles Chaplin dirigeant les musiciens pour l’enregistrement de la musique de son film Un Roi à New York le 21 juin 1957 au Palais de la Mutualité à Paris Crédit: © Rue des Archives/AGIP

40 ans, mode d'emploi, la famille
13 mars 2013

40 ans mode d’emploi

Véronique LE BRIS / Non classé Amour, Apatow, comédie, couple, crise de la quarantaine, famille, mariage, quarantaine, vie / 0 Comments

de Judd Apatow

Ca y est. Debbie et Pete, un des couples d’En cloque mode d’emploi, s’apprêtent à passer le difficile cap de la quarantaine. Ils sont mariés depuis un moment, la routine gangrène gentiment leur couple, l’une de leurs deux filles est projetée dans l’adolescence

et Pete (Paul Rudd) a de sérieux problèmes à régler : avec son père (re)devenu géniteur à l’âge de la retraite, avec sa boîte de disques ou avec sa verdeur sexuelle qui périclitent… Debbie (Leslie Mann), elle, a une libido au top et continue à vouloir que la vie de tous soit parfaite et surtout sous son contrôle… mais elle se passerait volontiers de fêter son anniversaire. Tranche de vie banale dans une famille normale. So what ?

A plat

Ce que je n’aime jamais chez Judd Apatow, c’est l’absence de distance qu’il prend avec ses sujets. En gros, il plaque une caméra dans la vie quotidienne d’une famille relativement banale et en filme la médiocrité. Mais, tout le ponde le sait, rien n’est plus dur que de donner du relief à la banalité, surtout durant 2h14.

Alors, justement, on attend de lui qu’il mette le doigt sur la plaie des petits travers avec une ironie ou un humour décapant. Ce n’est pas le cas ici, comme à son habitude. Tout est filmé de manière frontale, comme si une caméra vidéo suivait en permanence les deux protagonistes principaux et qu’un montage judicieux révélait les moments un peu plus significatifs de leur vie.

40 ans, mode d'emploi, la familleJ’aimerais que Judd Apatow s’engage, qu’il prenne un point de vue et le tienne, qu’il dénonce plus qu’il ne regarde, qu’il dégomme plus qu’il ne s’apitoie sur ses deux personnages, l’une control freak, l’autre ado mal fini tous les deux insupportables (mais qui est parfait ?) finalement si attachés l’un à l’autre. 

Si Apatow prenait de la hauteur, de la distance, plutôt que de multiplier les situations décapantes et les clichés, il signerait une fable grinçante sur notre vie quotidienne, en nous laissant le souffle coupé. Là, on s’en remet très bien, ne se disant finalement que chez soi est loin d’être pire qu’ailleurs. 

Avec Leslie Mann, Paul Rudd, Megan Fox, John Lithgow

2012 – USA – 2h14

Le monde fantastique d'Oz
13 mars 2013

Le monde fantastique d’Oz

Véronique LE BRIS / Non classé cinéma, fantastique, James Franco, magicien, magie, Mila Kunis, Oz, préquel, Rachel Weisz, sorcière / 0 Comments

Dès 9 ans

La mode est au « prequel », comprenez les films qui en précèdent d’autres, très célèbres et expliquent les origines des destins de leurs personnages. En 1939, Victor Fleming a tourné Le magicien d’Oz, bluette kitsch avec Judy Garland qui a bercé des générations.

En 2012, l’idée a pris à Disney de confier à Sam Raimi (réalisateur de films d’horreur et de la saga des Spider-man) un film qui explique la genèse du personnage d’Oz, ce magicien veule, sans succès et sans le sou, qui règnera pourtant plus tard sur le royaume d’Emeraude.

Le monde fantastique d'OzVoici donc  comment Oscar Diggs est transporté du Kansas au Pays d’Oz, un royaume imaginaire qui vivait heureux avant que trois fées sorcières ne se disputent la succession de leur père. Chacune le sait, le bonheur ne reviendra que lorsqu’un magicien réussira à pacifier les lieux. Oscar Diggs est-il ce sauveur tant attendu ?

Durant plus de deux heures, on assiste donc à la quête du fameux Oscar. L’histoire est longue à venir, longue à se dérouler et jamais vraiment intéressante. Bourré d’effets spéciaux, le film réalisé en 3D est plus spectaculaire que passionnant. Certaines scènes effrayeront  les plus jeunes, alors que l’histoire ne parlera pas aux plus grands. Seul le casting est à la hauteur des moyens déployés : James Franco est adorable, intrigant  et les fées (Mila Kunis, Rachel Weisz et Michelle Williams) convaincantes.

De Sam Raimi, avec James Franco, Mila Kunis, Rachel Weisz, Michelle Williams

2013 – USA – 2h07

En partenariat avec Grains de Sel

13 mars 2013

Jappeloup

Véronique LE BRIS / Non classé cheval, équitation, Guillaume Canet, Jappeloup, jeux olympiques, JO., Pierre Durand, saut d'obstacles / 0 Comments

De Christian Duguay

Dans les années 1980, un cheval et son cavalier ont dominé l’équitation française et même mondiale. A priori pourtant, Jappeloup n’était taillé ni pour la compétition, ni pour le saut d’obstacles : petit, nerveux, râblé, il était indiscipliné et indocile. Pierre Durand, son cavalier, l’a d’abord traité par le mépris avant de parvenir à en tirer le meilleur.

Des championnats de France aux Jeux Olympiques de Séoul, où ils décrochent  la médaille d’or,  ils ont formé ensemble  le duo équestre le plus performant et le plus titré de l’équitation française.

A cheval

Ce film hommage raconte par le menu et sans grande imagination l’histoire de Jappeloup, depuis ses débuts et jusqu’aux performances qu’il a partagé avec son cavalier, tissant un lien indéfectible pour le meilleur et parfois pour le pire.

Il faut aimer le cheval pour digérer les 2h10 de vie dans les manèges, les haras, les sauts d’obstacles et autres compétitions qui s’enchaînement les unes derrière les autres. Pour les fans, Jappeloup est un chapitre passionnant, les autres se lasseront vite de cette plongée dans l’univers équestre, et cela, même si c’est Guillaume Canet, ancien compétiteur, qui a écrit le scénario et qui joue le premier rôle, celui de Pierre Durand.

Avec Guillaume Canet, Marina Hands, Daniel Auteuil, Lou de Laâge, Tcheky Karyo, Jacques Higelin

2012 – France – 2h10

A partir de 10 ans

En partenariat avec Grains de Sel


Gael Garcia Bernal dans le film NO
6 mars 2013

No

Véronique LE BRIS / Non classé avenir, Chili, démocratie, dictature, Pinochet, politique, positif, publicité, referendum / 0 Comments

De Pablo Lorrain

Sous la pression internationale, le dictateur Augusto Pinochet est contraint, en 1988, d’organiser un referendum sur sa présidence. Pour la première fois, il offre une partie des écrans de la télévision chilienne à ses opposants politiques. Sûr de gagner ou bien de pouvoir manipuler les résultats, le clan Pinochet ne me méfie pas de René Saavreda, un jeune publicitaire brillant que l’opposition a engagé. Grâce à une campagne électorale innovante et super efficace, le NO l’emportera. Et cela, malgré la surveillance  constante de la dictature militaire.

Il suffisait d’un NO, mais d’un No bien senti, pour qu’un dictateur au lourd passif vacille. Refusant de jouer sur son bilan atroce, René Saavreda a eu l’intelligence de miser sur le futur, sur l’avenir que voulait se donner le Chili. De comprendre qu’à ce moment-là, en 1988, il pouvait jouer de la guerre entre les anciens et les modernes. C’est ce que montre le film de Pablo Larrain qui choisit, lui en douceur, de régler ses comptes à un passé douloureux. En douceur et surtout de manière très positive, puisque son héros que sa caméra quitte très peu est un homme certes impliqué mais pas un militant, plutôt un opportuniste doué, toujours avec deux coups d’avance en fin stratège social qu’il est.

Gael Garcia Bernal dans le film NOGael Garcia Bernal donne une fragilité intéressante à ce héros des temps modernes, publicitaire brillant, qui a le pays à ses pieds, mais qui a perdu sa femme et doit élever seul son fils de 9 ans.

Un bémol pour ce nommé à l’Oscar du meilleur film étranger : l’image hyper années 1980 qui date résolument le film dans le passé sans lui donner une dimension ni actuelle, ni universelle.

Avec Gael Garcia Bernal, Antonia Zegers, Alfredo Castro…

2012 – Chili/USA – 1h57

4 filles en bikini en prison
6 mars 2013

Spring Breakers

Véronique LE BRIS / Non classé bombes, braquage argent, dérive, guns, jolies filles, maillot de bains, no limit, pétroleuses, sexy, spring break / 0 Comments

D’Harmony Korine 

4 nanas sexy mais fauchées se désespèrent dans les couloirs vides de leur université. Elles ont eu beau économiser, elles n’ont pas de quoi partir en spring break. Aux Etats-Unis, le Spring Break est une institution, l’exutoire nécessaire à des étudiants d’habitude concentrés sur leur scolarité ou occupés à gagner de quoi payer leurs études. Durant cette fameuse semaine de vacances, tout, absolument tout, est permis : la boisson, les filles/les mecs, la défonce et la fiesta non stop sur de la musique électro hyper formatée, le tout dans une station balnéaire au soleil du Mexique ou de la Floride.

Pour trouver l’argent nécessaire, les 4 pétroleuses braquent un fast-food. En Floride, où elles en profitent un max puis se font serrées par les flics lors d’une soirée. Le lendemain, à leur grande surprise, un caïd du coin, paie leur caution pour les libérer… Ah si la vie pouvait être un éternel spring break !

Bikinis fluos

Cinéaste expérimental, culte sous le manteau mais inconnu du grand public, Harmony Korine tient ici son premier film à visée commerciale. Il ne s’en cache pas. « Ce serait excitant que beaucoup de gens voient un film comme celui-ci », reconnaît-il. 

4 filles en bikini en prison

Ce ne serait pas très étonnant. La campagne d’affichage a été généreuse et sans doute efficace : quatre bombes en maillots de bains fluo et aux poses suggestives, dont ex- trois héroïnes Disney à la popularité forte, Vanessa Hudgens (High School Musical), Selena Gomez (Hannah Montana), Ashley Benson (Les mystères d’Eastwick). Et un bad boy interprété par un James Franco méconnaissable, mais toujours subtil.

Malgré ce martellement marketing, le film reste dans la ligne de ce que Korine sait faire : gratter la société américaine moyenne, intégrée où elle dérape, le fameux « white trash » qu’il explore mieux que personne, avec une caméra agile et sans jamais juger ses personnages. Même s’ils franchissent toutes les limites acceptables.

Cela reste sulfureux, très ancré dans l’image « teen pop » qu’on vend d’habitude sirupeuse (ici, c’est tout le contraire) mais sans doute moins profond, car moins sincère que ses films précédents. « La première chose qui m’est venue à l’esprit, c’est l’image de jolies filles en bikini brandissant des flingues », avoue Harmony Korine. C’est aussi celle qui reste du film…

Avec Vanessa Hudgens, Selena Gomez, Ashley Benson, Rachel Korine, James Franco

2012 – USA – 1h32

27 février 2013

Boule et Bill

Véronique LE BRIS / Non classé Boule et Bill, caroline, chien, enfance, famille, gags, nostalgie, roux, spirou / 0 Comments

Dès 6 ans

Un petit garçon roux veut un chien. A la SPA, il tombe sur Bill, un cocker qui pense. C’est le coup de foudre. Et voilà donc le début de la cohabitation rocambolesque du chien et de sa nouvelle famille d’accueil.

Qui a eu un animal de compagnie se reconnaîtra dans ce film. Du premier jour où la place de chacun est à définir à celui où la relation devient indispensable, chaque étape est racontée comme l’était les sketchs dans la BD signée Jean Roba. Soit la vie quotidienne d’une famille légèrement modernisée par rapport aux premières BD. On est en 1976 (la BD date de 1959), la mère de Boule travaille et a quelques revendications féministes auprès d’un père, dessinateur industriel, un peu trop centré sur lui et sur son travail.

L’essentiel n’est pas là, mais plutôt dans la relation affectueuse qui lie Boule à Bill et à sa tortue Caroline et qu’une succession de gags nourrit chaque jour. C’est d’ailleurs le principal reproche qu’on peut faire à ce film, même si la succession des petites histoires a été dissimulée le plus possible. Le second étant le manque d’humour malgré une évidente bonne humeur.

Ca vaut largement Les vacances de Ducobu, même si on finit par se lasser de ce quasi recours systématique au filon nostalgique des auteurs.

D’Alexandre Charlot et Franck Magnier, avec Marina Fois, Franck Dubosc, Charles Crombez et la voix de Manu Payet.

2012 – France – 1h30

En partenariat avec Grains de Sel

27 février 2013

Sublimes créatures

Véronique LE BRIS / Non classé ado, adolescent, Amour, famille, maléfique, pouvoirs, saga, vampire / 0 Comments

Dès 13 ans

Les sagas Harry Potter et Twilight étant désormais derrière nous, place à celle de Sublimes créatures. Un énorme succès de librairie aux Etats-Unis (supérieur à celui de Twilight, dit-on) et qui s’étale en quatre volumes. Le premier, 16 Lunes, raconte la rencontre inattendue entre Ethan, un jeune homme tout à fait normal d’une ville ennuyeuse de Caroline du Sud, et Lena, une nouvelle élève de son lycée.

Lui qui n’attendait que son admission au collège pour quitter Gatlin, va voir ses projets singulièrement modifiés par Lena. Il en est sûr, c’est l’étrange fille qui hante ses rêves depuis quelques temps. Et plus il la connaît, plus il la trouve fascinante. Il y a de quoi… Car, en plus de vivre dans une maison extraordinaire, dans une ambiance très mystérieuse, Lena possède des pouvoirs étranges.

Encore une histoire de pouvoirs magiques et maléfiques… Mais, celle-ci a des arguments que n’avaient pas les autres sagas. D’abord, elle est assez réaliste, très implantée dans le quotidien d’une ville américaine où la vie s’écoule avec lenteur. Les acteurs aussi ont un côté accessible qui la rend plus crédible. Les effets spéciaux, très spectaculaires, sont utilisés à bon escient. Enfin, les dialogues sont plutôt amusants, avec un suspense qui donne évidemment immédiatement envie de voir la suite.

De Richard Lagravanese, avec Emmy Rossum, Alice Englert, Emma Thompson, Jeremy Irons…

2012 – USA – 1h58

En partenariat avec Grains de Sel


22 février 2013

Operacion E

Véronique LE BRIS / Non classé captivité, chantage, Clara Rojas, Colombie, Farc, histoire vraie, Ingrid Betancourt, Luis Tosar, malade, militaire, misère, otage, pauvreté, pression / 0 Comments

De Miguel Courtois Paternina

Fin 2007. La libération de plusieurs otages des FARC, en Colombie, est annoncée. Toutes les parties intéressées (la France donc, dont une ressortissante, Ingrid Betancourt, est détenue depuis quelques années) sont sur le qui-vive. Mais, rien ne se passe et personne ne comprend pourquoi l’annonce n’est pas suivie d’effet.

On imagine une énième manoeuvre politique des FARC, une négociation mal menée par le gouvernement officiel ou une intervention malhabile du Venezuela… Rien de tout cela, en fait. C’est Clara Rojas, ancienne directrice de campagne d’Ingrid Betancourt, qui est concernée. Sa libération est retardée, car le fils qu’elle a eu durant sa détention et qui devait l’accompagner sur le chemin de la liberté a été égaré !

Cauchemars

Le film retrace justement le parcours de cet enfant durant les deux ans et demis pendant lesquels il a été séparé de sa mère. Très mal en point, le bébé a été confié à un pauvre paysan pour être soigné. Puis, au hasard d’un enchainement de circonstances incroyables, comment il a  disparu… Mais, cet enfant n’est pas le seul à connaître un destin cruel. La famille du paysan concerné est plongée dans un véritable cauchemar kafkaïen dont ce film pourrait bien peut-être faciliter l’épilogue heureux.

En effet, Operacion E a été tourné en Colombie, au plus près des territoires concernés, en plein cœur de la jungle (parfois même dans d’anciens camps de prisonniers FARC) et avec les témoignages des principaux intéressés. On peut faire confiance au réalisateur Miguel Courtois, connu pour son engagement et pour son cinéma politique – on lui doit El lobo ou Gal, qui traitait chacun de l’ETA – pour s’être suffisamment renseigné à la fois sur cette histoire inimaginable et sur les conséquences que pourrait avoir son film sur ses protagonistes. Selon lui, il est légitime d’espérer que le paysan et sa famille finissent par être innocentés et pourquoi pas indemnisés. En tout cas, ce quasi-documentaire, dont les principaux rôles ont toutefois été confiés à des acteurs de renom, l’espagnol Luis Tosar et la colombienne Martina Garcia, va nécessairement remettre sur le devant de l’affiche le sujet plus ou moins réglé des FARC dont l’influence semble toutefois avoir décru ces dernières années. Mais, qu’on ne s’y trompe pas. Si le cinéaste ne prend nullement parti dans ce qui oppose les FARC au gouvernement colombien, il relate méthodiquement la brutalité physique et psychologique dont ces factions armées usent sur ceux qui ont la malchance de tomber sur eux.

Avec Luis Tosar, Martina Garcia, Gilberto Ramirez, Sigifredo Vega… 

2011– France/Espagne – 1h49

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