J8-75e Festival de Cannes
J8-75e Festival de Cannes. Une semaine de festival dans les pattes, un des deux films iraniens en compétition et une fête joyeuse…
Véronique LE BRIS / Cannes, Festivals, Mon blog, Non classé, Rencontres / 2022, 75e Festival de Cannes, actrice, chef décoratrice, cinéma iranien, Compétition, déco / 0 Commentaire
J8-75e Festival de Cannes. Une semaine de festival dans les pattes, un des deux films iraniens en compétition et une fête joyeuse…
Véronique LE BRIS / Cannes, Festivals, Films, Mon blog, Non classé, Rencontres / 2019, 72e festival de Cannes, actrice, cinéma français, cinéma politique, Festival de Cannes, héroïne, Quinzaine des réalisateurs / 0 Commentaire
Le maire de Lyon, à court d’idées, embauche une jeune philosophe pour l’aider à en trouver. Sans être un pamphlet, Alice et le maire de Nicolas Pariser sonde avec le sourire les carences de la politique d’aujourd’hui. Le film était présenté à la Quinzaine des réalisateurs 2019.
Véronique LE BRIS / Cannes, Festivals, Mon blog, Non classé / Festival de Cannes, Festival de Cannes 2019, films de femme, Quinzaine des réalisateurs, réalisatrice, sélection / 0 Commentaire
Nouveau crû pour la Quinzaine des Réalisateurs 2019 qui accueille un nouveau délégué général. A-t-il fait une belle place aux réalisatrices ? Avec seulement 4 longs métrages sur 24, c’est raté !
Véronique LE BRIS / Le Livre, Ma Vie Comme Dans un Film, Mon blog, Non classé / 0 Commentaire
Aller au cinéma ou faire l’amour : curieux dilemme que pose Christine Masson, productrice d’On aura tout vu, l’émission cinéma de France Inter, dans un livre intime sur son métier de journaliste et sur sa passion du cinéma.
Véronique LE BRIS / Non classé / animation, courts métrages, Geffenblad, Gros-pois et Petit-point, Suède, tout-petits / 0 Commentaire
Revoilà nos amis découverts en novembre 2011 et venus directement du Suède. « Petit-point a des points, Gros-Pois a des pois et ils sont très heureux comme ça », nous dit la voix-off au début de chacune de ces six nouvelles histoires.
Comme ces courts-métrages sont conçus pour grandir, ils relatent tous une expérience du quotidien des tout-petits : attraper la varicelle, changer vite ses chaussures mouillés quand on a marché dans une flaque d’eau, se faire à manger si l’on a faim et que le frigo est vide, ne pas se perdre en forêt quand on part à la cueillette de champignons…
Ou bien encore s’amuser en regardant des clowns au cirque puis essayer de les imiter et enfin, fêter la nouvelle année dans une fête disco, entouré de tous ses amis.
A chaque fois, le contexte plonge les deux petits héros dans une situation inédite et dont ils vont devoir se sortir grâce à leur inventivité toujours un peu loufoque.
C’est rigolo, charmant tout comme le sont les deux marionnettes principales et la maison dans laquelle ils habitent. Ou le ton avec lequel l’histoire est racontée. L’idéal pour apprendre tout en se divertissant.
2013 – Suède – 0h44
En partenariat avec Grains de Sel
Véronique LE BRIS / Non classé / cliché, dessin animé, faute de goût, Finlande, hippopotame, Moomin, Riviera, Tove Jannson, troll / 0 Commentaire
Mais qu’est-il arrivé à l’adorable Moomin que nous avions découvert au cinéma en mars 2011 ?
Venu de Finlande et porté par l’imagination douce de l’auteure Tove Jannson, cette créature mi-hippopotame, mi-troll a troqué, dans ce deuxième film, sa bonne humeur, son intelligence et sa curiosité pour une série de clichés et d’à-priori qui colle mal avec le personnage initial.
Si Moomim et sa famille continuent à vivre dans une vallée idyllique, ils la quittent à la faveur d’une tempête et d’une menace de pirates pour atterrir dans un hôtel luxueux de la Côte d’Azur. Sur place, les Moomims se mettent à fréquenter la clientèle riche et superficielle du palace. Ce qui pourrait être fatal à leur belle unité familiale.
Soi-disant inspiré du voyage de Tove Jansson à Juan-les-pins en 1954 et dont elle tira une des premières histoires de la série, ce film de Xavier Picard est une satire lourde et sans aucune subtilité des classes sociales privilégiées et des rêves que suscite leur manière de vivre. La fiancée de Moomim, Snorkmaiden, ambitieuse et fascinée par le luxe et la célébrité, y est dépeinte de la manière la plus caricaturale qui soit.
Ce film malhabile, à charge, ne dépasse plus alors le niveau d’un dessin animé de téléréalité. On l’oublie vite, en espérant que le prochain opus, s’il existe, retrouvera les valeurs positives de la famille Moomim.
2014 – Finlande – 1h17
En partenariat avec Grains de Sel
Véronique LE BRIS / Non classé / 0 Commentaire
Les scénaristes hollywoodiens sont-ils dans une telle panne d’inspiration ? Ou bien est-ce le public qui est en demande exclusive de territoire connu ?
Into the woods (qui fut un show sur Broadway avant de devenir un film Disney ?) est une drôle de comédie musicale dont on a l’impression d’avoir déjà entendu plusieurs la musique et les chansons insupportables et dont l’histoire laisse pantois.
Il semble que Disney ait adapté tous les contes traditionnels disponibles. L’idée, cette fois-ci, a donc été d’en mélanger quatre et d’imaginer une histoire sans intérêt qui mêlerait les quatre contes en question. Vous suivez ? On reprend : Cendrillon, Jack (celui des haricots magiques), Raiponce et le petit chaperon rouge se rencontrent dans un bois, où un couple de boulangers a besoin de les réunir pour déjouer le sort qu’une méchante sorcière leur a jeté. L’histoire peine alors à trouver une suite potable et se perd dans une ode à la famille et à la paternité assumée, avec tout un tas de décès prématurés.
En plus de l’aberration scénaristique de départ qui impose que certains contes soient évacués rapidement (le petit Chaperon est raconté en trois scènes) quand d’autres personnages (Raiponce et son prince charmant) disparaissent tout simplement, il y a la musique. Et là, attention les oreilles ! Non seulement c’est à peu près la même que celle de tous les « musicals » actuels, mais les voix comme l’orchestration, sont clinquantes, fatigantes, irritantes, à la limite de l’audible, le pire étant quand les personnages se répondent.
Plus que d’offrir une telle partition à un certain James Lapine, méconnu et jamais remarqué, pourquoi ne pas la commander à un artiste en vogue actuel, une Beyoncé, une Rihanna voire une Madonna de composer et d’interpréter une comédie musicale au moins en phase avec l’époque ?
Parler aussi de l’humour ridicule des princes charmants (duo Agonie/infâmie) et le comportement limite du prince de Cendrillon « J’ai été élevé pour être un pirnce charmant, pas pour être sincère ».
Seule bonne nouvelle comme tjs : Meryl Streep, une sorcière pas comme els autres, méchnate et terrifiante à souhait.
Sortie : 4 février
Durée : 1h30
Véronique LE BRIS / Non classé / Bretagne, celte, chant., dessin animé, Irlande, mer, Nolwenn Leroy / 0 Commentaire
En 2009, Tomm Moore avait réalisé un premier film au graphisme celte splendide Brendan et le secret de Kells. Le voici de retour pour son deuxième conte, aussi beau, aussi celte que le premier mais sans doute un peu accessible, notamment aux plus jeunes.
Ben, un petit garçon vif, extraverti, vit avec sa petite sœur, Maïna et son père dans un phare, au large du continent. La mer est son quotidien mais il en a peur. Maïna, en revanche, ne craint ni les vagues, ni les phoques. Elle, ce sont les mots qu’elle n’arrive pas à exprimer.
Le soir de ses six ans, et alors que leur grand-mère vient les chercher pour aller vivre en ville, Maïna donne la preuve à son frère qu’elle n’est vraiment pas comme les autres. Ben découvre qu’elle est une Selkie, une fée de la mer et qu’avec ses pouvoirs, elle pourrait délivrer les créatures magiques du sort que leur a jeté la Sorcière aux hiboux. Pour Ben, l’aventure ne fait que commencer…
Inspiré de légendes irlandaises et nourri de l’imagination fertile de Tomm Moore, ce conte celte est aussi envoûtant pour son récit riche en rebondissements, pour la beauté extraordinaire de ses dessins que pour la voix cristalline de Nolwenn Leroy, qui joue la mère des enfants et chante en anglais les chansons phares du film. Splendide !
2014 – France/Irlande/ Luxembourg/Belgique/Danemark – 1h33
En partenariat avec Grains de Sel
© 2014 Cartoon Saloon – The Big Farm – Melusine Productions – Superprod – N√∏rlum Studios / Tous droits réservés
Véronique LE BRIS / Non classé / 0 Commentaire
Le soir du Réveillon, Antoine part docilement se coucher et commence à rêver aux cadeaux qu’il découvrira le lendemain matin. A peine se met-il à somnoler qu’il est réveillé en sursaut par un drôle de bruit : le Père Noël vient de sauter sur son balcon !
Pour Antoine, cela ne fait aucun doute. Ce personnage, un cambrioleur pourtant peu recommandable, est bien celui qui réalisera son vœu le plus cher : l’emmener en traineau dans les étoiles afin qu’il puisse voir celle de son papa ! Déterminé et sans limite, Antoine suit coûte que coûte ce voleur qui va lui faire passer la nuit de Noël la plus inattendue, mais sans doute la plus exaltante de sa vie.
Pas facile de détourner la magie de Noël pour en faire un conte ancré dans la réalité actuelle où tous les enfants ne partent pas avec les mêmes chances dans la vie. Cette rencontre inattendue entre un voleur et un enfant sage mais en quête de père donne lieu à une aventure pleine de rebondissements.
Grâce à l’habilité de Tahar Rahim et à la spontanéité du petit Victor Cabal, cette histoire originale renouvelle la production traditionnelle de cette période de Fêtes. Pas complètement réussi, mais suffisamment politiquement incorrect pour faire rire et changer les habitudes. Pourquoi pas, donc ?
2014 – France – 1h20
En partenariat avec Grains de Sel
Véronique LE BRIS / Non classé / 0 Commentaire
Voilà un conte de Noël réjouissant qui nous vient directement de Norvège. A quelques jours du réveillon du 25 décembre, la petite ville de Pinchcliffe attend la neige avec impatience.
Les enfants veulent faire du ski, les adultes s’équiper en matériel, Solal essayer sa nouvelle luge, le lapin blanc se cacher etc… Et le directeur du journal local qui l’annonce depuis longtemps, l’attend encore plus que les autres !
L’ingénieux Feodor met alors au point un canon à neige ultra-puissant dont le journaliste s’empare. Mais, la machine s’emballe et Pinchcliffe court à la catastrophe. Y aura-t-il trop de neige à Noël ?
Inspiré par l’univers de Kjell Aukrust, célèbre illustrateur norvégien, cette aventure de Noël, très riche en rebondissements, offre, pour une fois, une belle histoire originale et décalée aux enfants.
Drôle, dynamique, reposant sur des personnages bien typés et sur des gags très rigolos, ce film plein d’entrain et de chaleur, est la nouvelle réalisation de Rasmus A. Siverten. On lui devait déjà les aventures de Ploddy, la voiture électrique mène l’enquête. Là encore, le cinéaste aborde un sujet qui lui tient à cœur – le dérèglement climatique- et en profite pour sensibiliser tout en les amusant les plus jeunes à l’écologie. Bien fait !
2013 – Norvège – 1 h 16
En partenariat avec Grains de Sel
Cine-woman vous offre des places pour aller voir ce chouette dessin animé. Envoyez vos coordonnées à vlebris@cinewomapx.cluster026.hosting.ovh.net
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