Les oiseaux de passage
Les oiseaux de passage, le film de Cristina Gallego et Ciro Guerra revient sur les débuts des cartels de la drogue en Colombie. Cette saga familiale tragique fait l’ouverture de la 50e Quinzaine des Réalisateurs.
Véronique LE BRIS / Mon blog, Cannes, Festivals, Films / 50e Quinzaine des réalsiateurs, 71e Festival de Cannes, cinéma colombien, Colombie, drogue, film de femme, héroïne, mort, ouverture, réalisatrice / 0 Commentaire
Les oiseaux de passage, le film de Cristina Gallego et Ciro Guerra revient sur les débuts des cartels de la drogue en Colombie. Cette saga familiale tragique fait l’ouverture de la 50e Quinzaine des Réalisateurs.
Véronique LE BRIS / Films, Festivals, Mon blog / Colombie, confidence, documentaire, femme, film de femme, grand mère, premier film, réalisatrice / 0 Commentaire
Pour son premier film, la réalisatrice Catalina Mesa, installée à Paris, renoue avec ses origines colombiennes et le souvenir de sa grand-mère de Jerico ou le vol infini des jours.
Véronique LE BRIS / Non classé / captivité, chantage, Clara Rojas, Colombie, Farc, histoire vraie, Ingrid Betancourt, Luis Tosar, malade, militaire, misère, otage, pauvreté, pression / 0 Commentaire
Fin 2007. La libération de plusieurs otages des FARC, en Colombie, est annoncée. Toutes les parties intéressées (la France donc, dont une ressortissante, Ingrid Betancourt, est détenue depuis quelques années) sont sur le qui-vive. Mais, rien ne se passe et personne ne comprend pourquoi l’annonce n’est pas suivie d’effet.
On imagine une énième manoeuvre politique des FARC, une négociation mal menée par le gouvernement officiel ou une intervention malhabile du Venezuela… Rien de tout cela, en fait. C’est Clara Rojas, ancienne directrice de campagne d’Ingrid Betancourt, qui est concernée. Sa libération est retardée, car le fils qu’elle a eu durant sa détention et qui devait l’accompagner sur le chemin de la liberté a été égaré !
Le film retrace justement le parcours de cet enfant durant les deux ans et demis pendant lesquels il a été séparé de sa mère. Très mal en point, le bébé a été confié à un pauvre paysan pour être soigné. Puis, au hasard d’un enchainement de circonstances incroyables, comment il a disparu… Mais, cet enfant n’est pas le seul à connaître un destin cruel. La famille du paysan concerné est plongée dans un véritable cauchemar kafkaïen dont ce film pourrait bien peut-être faciliter l’épilogue heureux.
En effet, Operacion E a été tourné en Colombie, au plus près des territoires concernés, en plein cœur de la jungle (parfois même dans d’anciens camps de prisonniers FARC) et avec les témoignages des principaux intéressés. On peut faire confiance au réalisateur Miguel Courtois, connu pour son engagement et pour son cinéma politique – on lui doit El lobo ou Gal, qui traitait chacun de l’ETA – pour s’être suffisamment renseigné à la fois sur cette histoire inimaginable et sur les conséquences que pourrait avoir son film sur ses protagonistes. Selon lui, il est légitime d’espérer que le paysan et sa famille finissent par être innocentés et pourquoi pas indemnisés. En tout cas, ce quasi-documentaire, dont les principaux rôles ont toutefois été confiés à des acteurs de renom, l’espagnol Luis Tosar et la colombienne Martina Garcia, va nécessairement remettre sur le devant de l’affiche le sujet plus ou moins réglé des FARC dont l’influence semble toutefois avoir décru ces dernières années. Mais, qu’on ne s’y trompe pas. Si le cinéaste ne prend nullement parti dans ce qui oppose les FARC au gouvernement colombien, il relate méthodiquement la brutalité physique et psychologique dont ces factions armées usent sur ceux qui ont la malchance de tomber sur eux.
2011– France/Espagne – 1h49
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