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Naomi Watts et James Frecheville dans Perfect Mothers
3 avril 2013

Perfect mothers

Véronique LE BRIS / Non classé Amour, Anne Fontaine, Apollon, Doris Lessing, eden, fils, grand mère, inceste, Naomi Watts, paradis, Robin Wright, scandale, sexe / 0 Comments

D’Anne Fontaine

Si le paradis sur terre existe, il ressemble sans doute à la magnifique baie qu’habitent Lil et Roz depuis leur enfance. C’est autour de cette plage magnifique, accueillant une mer idéale pour surfer ou pour s’y baigner, déserte autant qu’elle est bordée d’une luxuriante végétation que leur vie s’est construite. A l’abri des regards.

A quatre

Amies inséparables depuis leur tendre enfance, ces deux très belles femmes se rapprochent encore quand le mari de l’une d’elle décède et que celui de l’autre est muté dans une autre ville. Elles finissent par élever leurs fils du même âge, Ian et Tom, quasiment ensemble. A tel point que devenu adulte, l’un des fils tombe amoureux de la mère de son meilleur ami. Ils débutent une liaison… L’autre couple ne tarde pas à se former. A quatre, dans un îlot idyllique, ils entretiennent une sorte d’inceste d’un nouveau genre, non pas basé sur les liens du sang mais sur une promiscuité amicale, quasi familiale.

Naomi Watts et James Frecheville dans Perfect MothersAdapté d’une courte nouvelle de Doris Lessing, au titre qui laisse présager de la suite, Les grands-mères, elle-même inspirée d’une histoire vraie racontée par un jeune australien envieux dans un bar, ce nouveau film d’Anne Fontaine est d’une ambiguïté remarquable. Elle commence par envoûter le spectateur par la magie des lieux, par la beauté de ses acteurs : les mères sont idéales, blondes, riches, sportives, élancées et se ressemblent un peu, incarnées par Robin Wright et par Naomi Watts, les jeunes hommes de superbes Apollon, l’un blond, l’autre brun, au corps d’athlète, de surfeur.

Paradis sulfureux

Puis, naît ce désir, irrésistible, qui devient hors norme quand il se démultiplie à l’autre couple. Presque naturellement… On ne porte donc pas de jugement moral sur cette double relation, sur cette cellule close dans laquelle ils sont tous enfermés volontaires et vivent épanouis, semble-t-il, sans qu’aucun des quatre ne voient l’intérêt d’en sortir. Comme si ce rêve parfait était trop beau pour être accessible à d’autres avec cette certaine arrogance propre au bonheur qui semble inatteignable (aux autres).

Robin Wright et Xavier Samuel dans Perfect MothersGrâce à la subtilité de ses deux interprètes féminines, à la beauté des jeunes Dieux qui leur redonnent goût à la vie, et à la nature prolifique qui les accueille et qu’elle filme abondamment, Anne Fontaine parvient à jouer de la sensualité des relations sans jamais juger ses personnages. On parierait même qu’elle les envierait même, avec le goût de la transgression qui l’anime toujours, mais encore plus cette fois-ci.

Avec Naomi Watts, Robin Wright, Xavier Samuel, James Frecheville

2012 – Australie/France – 1h51

© 2012 CINÉ-@ – MON VOISIN PRODUCTIONS – GAUMONT – FRANCE 2 CINÉMA


La moto de Bebson dans Kinshasa Kids
3 avril 2013

Kinshasa kids

Véronique LE BRIS / Non classé chaos, Congo, enfants, exorcisme, Kinshasa, misère, musique, ragga, rap, rue, shégués, sorcier / 0 Comments

Dès 10 ans

Au Congo, les enfants considérés comme des sorciers par leur famille sont abandonnés à la rue. Kinshasa, la métropole grouillante, compterait 20 à 30 000 de ces « shégués ». Comme les mendiants, les handicapés et autres pauvres, ils constituent la force vive de la rue et luttent à chaque instant pour trouver de quoi manger, de quoi survivre.

Grouillante de vie

Ce film, qui s’inspire du documentaire même si c’est une fiction imaginée par le réalisateur Marc-Henri Wajnberg, relate ainsi l’histoire de José, 10 ans, qui fuyant l’exorcisme auquel sa belle-mère le soumet, vient rejoindre seul le vaste bidonville de Kinshasa. Il finit par intégrer une bande de gamins qui décident de prendre leur destin en main, en créant, sous l’aile plus ou moins protectrice de Bebson, un rappeur allumé, un groupe de musique à l’énergie communicative.

La moto de Bebson dans Kinshasa KidsRaconté comme cela, le film semble tenir debout. Ce n’est pas le cas. En voulant absolument reproduire l’incroyable énergie de la ville, le réalisateur se perd (et nous perd) dans les méandres de cette incroyable métropole où la loi du plus fort est souvent celle de la survie. C’est dommage car une structure plus solide aurait permis d’adhérer à la cause de ses enfants shégués tout en plongeant dans le cœur vivant d’une des plus fascinantes facettes de l’Afrique contemporaine.

Avec Emmanuel Fakoko, Gabi Bolenge, Gauthier Kiloko, Bebson Elemba

2012 – Belgique/France – 1h25

En partenariat avec Grains de Sel

images_bonneadaviscouleur
3 avril 2013

Free Angela & all Political Prisoners

Véronique LE BRIS / Non classé Angela Davis, années 1970's, Black Panther, cause noire, communisme, droits civiques, droits de l'homme, engagement, Etats-Unis, féminisme, Free Angela, liberté, militantisme, prison / 0 Comments

De Shola Lynch

On connaît sa silhouette, son profil, son diastème, sa coiffure afro, son engagement politique (mais lequel exactement ?)  et évidemment son nom, présent dans de nombreuses chansons de Pierre Perret à John Lennon, en passant par les Stones…  Mais au fait, pourquoi est connu Angela Davis ?

Qu’a-t-elle fait pour symboliser ainsi la rébellion contre le pouvoir et le militantisme dans tous les pays du monde ? Etait-elle Black Panther ou plutôt partisane de la non violence ?

Wanted

Ce documentaire signée Shola Lynch revient sur son parcours. Avec une simplicité qui l’honore. Angela Davies est une jeune et brillante professeure de philosophie qui enseigne à l’Université de San Diego. Issue d’une famille politiquement engagée, elle devient membre actif d’une organisation qui soutient la cause noire, alors en pleine effervescence à la fin des années 1970 aux Etats-Unis. Elle milite pour une association proche du Black Panther Party et du parti communiste. Quand elle adhère au comité de soutien des frères Soledad (trois prisonniers accusés d’avoir assassiné un gardien de prison en représailles au meurtre d’un co-détenu), son destin bascule à jamais.

Accusée d’avoir fourni les armes qui ont servi une tentative d’évasion des frères Soledad et une prise d’otages qui s’est soldé par la mort d’un juge et de quatre autres personnes, elle est renvoyée de l’Université, doit s’enfuir et devient alors la fugitive la plus recherchée des Etats-Unis.

Symbole mondial de liberté

Retrouvée deux mois plus tard à New York, elle est condamnée à mort, puis acquittée faute de preuve après 16 mois de prison, sous la pression d’un comité de soutien international, baptisé Free Angela. Et c’est alors qu’elle deviendra le symbole de la liberté, du pouvoir au peuple, de la cause noire, du féminisme bref l’incarnation du refus de toutes formes d’oppression, cause qu’elle continue à défendre encore aujourd’hui.

l'affiche wanted Angela Davis du FBIBien documenté, regroupant à la fois des témoignages actuels et des documents d’archives rares, le deuxième film de la journaliste Shola Lynch dresse un portrait fidèle et complet de cette militante accomplie, toujours active aujourd’hui puisqu’elle a dédiée sa vie à de nombreux combat, tout en revenant sur une époque trouble, vivante, violente dont on a perdu le souvenir aujourd’hui. Passionnant.

Documentaire avec Angela Davis

2012 – France/USA – 1h37

le diable dans la peau de Gilles Martinerie
27 mars 2013

Le diable dans la peau

Véronique LE BRIS / Non classé adolescence, battu, campagne, différence, ecole, enfant, entêtement, mort, père, violence / 0 Comments

Dès 14 ans 

Ce qui peut passer par la tête d’un adolescent échappe parfois à toute rationalité. Et même à toute réalité. Quand Xavier apprend que son petit frère Jacques va être scolarisé dans une école « spécialisée » (il ne sait pas en quoi, ni laquelle et on ne le saura jamais), son sang ne fait qu’un tour. Jamais, il ne laissera faire une telle infamie, il ne le laissera subir un tel affront.

Sans plus d’explications, sans poser aucune question, il part en rébellion contre ce qui lui reste de famille (contre son père violent en particulier) quitte à en payer le prix fort. Les dernières vacances d’été que les deux frères vont passer ensemble seront la preuve ultime de leur fraternité et la plus cruelle séparation.

le diable dans la peau de Gilles MartinerieC’est un film dur, « sec comme un coup de trique », revendique son réalisateur Gilles Martinerie. Un premier long métrage qu’il a voulu à la fois sombre et solaire. Solaire, parce qu’il se passe entièrement dans une belle campagne luxuriante, sur le plateau des Millevaches, sombre parce que ce que traverseront ces deux adolescents est atroce. Mais, ce que le film dit de l’entêtement jusqu’à l’absurde d’un adolescent, du fait que sa famille ne l’entende jamais et refuse de communiquer avec lui est si juste qu’il aura peut-être la vertu de délier des langues. Ce qui serait déjà extraordinaire.

De Gilles Martinerie, avec Quentin Grosset, Paul François, Francis Renaud, Joséphine Derenne

2012 – France – 1h22

En partenariat avec Grains de Sel

27 mars 2013

Stories we tell

Véronique LE BRIS / Films, Mon blog Canada, documentaire, famille, mère, paternité, père, sarah Polley, secret / 0 Comments

Avec Stories we tell, l’actrice Sarah Polley réussit une plongée dans les secrets de famille qu’elle met en scène comme un suspense haletant et émouvant.

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une chanson pour ma mère
27 mars 2013

Une chanson pour ma mère

Véronique LE BRIS / Non classé comédie, Dave, déjanté, humour belge, kidnapping, notoriété, Patrick Timsit, Sylvie Testud / 0 Comments

De Joël Franka

Dans un coin perdu des Ardennes, une famille se regroupe auprès la mère, mourante. Tout le monde est là,  même le fils moine, mutique, est sorti de son monastère pour l’occasion. Aucun des quatre enfants ne sait quoi faire pour la rendre une dernière fois heureuse.

Mais, cette maman en bout de course a une idole, Dave, et il passe justement en concert dans la région. Ils décident donc de tout faire pour que le chanteur vienne à son chevet.

une chanson pour ma mèreEncore une comédie sur la notoriété ? Certes, mais celle-ci est loufoque, plus déjantée que toutes celles qu’on a vues jusqu’à présent. La faute à son humour belge, décalé, outrancier même dans les situations et à un casting de choix : Sylvie Testud, Patrick Timsit et… surtout Dave, dans son propre rôle et pour la première fois à l’écran. Il s’est tellement pris au jeu qu’il a assuré une grande partie de la promo du film sur le web. Bon, faut aimer cet humour-là, on vous aura prévenU! 

Avec Dave, Sylvie Testud, Patrick Timsit, Fabrizio Rongione, Guy Lecluyse

2012 – France – 1h35

dessin animé Petit Corbeau
27 mars 2013

Petit corbeau

Véronique LE BRIS / Non classé amitié, aventure, barrage, catastrophe, corbeau, dessin animé, personnalité, rencontres. / 0 Comments

Dès 3 ans

Dans la forêt où il habite, Petit Corbeau, qui porte une chaussette rayée au pied gauche et à quoi il doit son surnom impose sa loi à tous. Sa personnalité débordante et originale lui vaut aussi quelques déboires : Chaussette ment aussi volontiers qu’il fait des bêtises.

Alors qu’il est puni, il part se battre sur le barrage qui protège sa forêt des inondations. Et patatras, sans le vouloir, le voilà qui détruit ainsi le subtil équilibre de son lieu de vie. Chaussette part donc à la recherche des castors, qui seront les seuls à pouvoir réparer ses dégâts. Ses amis Frisouille le petit mouton et Eddie, l’ours décident de l’accompagner.

dessin animé Petit CorbeauC’est une histoire attachante, à la morale qui prône évidemment la puissance de l’amitié et de la solidarité tout comme le nécessaire respect des différences que nous raconte ce film allemand qui tarde toutefois à démarrer. La réalisatrice prend trop de temps à définir ses personnages et finit par se répéter. On aurait aimé que l’aventure, avec ses différentes étapes, avec ses multiples rencontres arrive un peu plus vite et révèle alors les caractéristiques de chaque personnage. Rien de bien original donc dans ce film fait pour les tout-petits, mais l’ensemble (des dessins aux dialogues) reste de bonne facture.

De Ute von Münchow-Pohl, d’après les livres de Nele Moost & Annet Rudolph

2012 – Allemagne – 1h15

En partenariat avec Grains de Sel

Djeca, les enfants de Sarajevo
20 mars 2013

Djeca, enfants de Sarajevo

Véronique LE BRIS / Non classé adolescence, argent, danger., drogue, jeune, jeune femme, jeunesse, religion, s'en sortir, Sarajevo, survie / 0 Comments

D’Aida Begic

Trois films sont produits en Bosnie, les années les plus fastes. En voici, une rareté donc, bon, très bon même. Djeca, enfants de Sarajevo raconte le quotidien d’une jeune femme, Rahima, 23 ans, qui a la charge de son petit frère, Nedim, 14 ans. Tous deux ont perdu leurs parents durant la guerre et ils doivent s’assumer seuls, comme ils peuvent.

Pour gagner leur vie, Rahima travaille dans un restaurant où l’ambiance est aussi explosive qu’affectueuse. Le jour où son frère, en pleine crise d’adolescence, se bat avec le fils d’un ministre à l’école, leur fragile équilibre familial menace de basculer.

Chronique intime

En filmant au plus près son héroïne, en adoptant son point de vue, la réalisatrice Aida Begic, à qui l’on doit déjà le très remarqué Premières neiges, prend le parti d’un film singulier, intimiste et à la dynamique calquée sur l’énergie inépuisable de son héroïne. 

Djeca, les enfants de SarajevoElle revient de loin Rahima : une enfance durant la guerre, un séjour à l’orphelinat puis une adolescence rebelle, difficile, sans doute un peu (beaucoup ?) junky… Elle a vécu l’enfer et a dû batailler pour trouver sa place dans la société. La religion (elle porte le voile) l’a sans aucun doute aidée. Bref, elle sait de quoi elle parle et cherche à tout prix à protéger son petit frère de cette pente dangereuse. A l’énergie, à la volonté, bravant tous les entraves qui se retrouvent sur leur route, elle leur trace à un destin dont elle a de quoi être fière, même si ce n’est jamais ce qui la motive.

Ce portrait tout en finesse reste un témoignage puissant de la vie aujourd’hui à Sarajevo, près de 20 ans après le siège  de la ville et mérite amplement la mention spéciale que le film a obtenu dans la sélection Un certain regard lors du Festival de Cannes 2012.

Avec Marija Pikic, Ismir Gagula, Bojan Navojec…

2012 – Bosnie-Herzégovine/ Allemagne/ France/ Turquie – 1h30

les 3 filles des Coquillettes
20 mars 2013

Les coquillettes

Véronique LE BRIS / Non classé Amour, comédie, cul, festival, filles, godiche, lose., mec, very bad trip / 0 Comments

De Sophie Letourneur

C’est marrant comme dans les comédies hautement revendiquées de filles, faites par des filles, les filles justement sont de vraies godiches qui ne pensent qu’à elles et qu’au cul et qui, sous couvert d’être cools, branchées, toutes en étant le plus intelligentes du monde (c’est sous-entendu) sont de vraies névrosées incapables ni d’aimer, ni de l’être. Mais qui voudrait de ces égocentriques pathétiques qui n’ont rien d’autre à mettre en avant que leur petit nombril autour duquel elles tournent sans arrêt ? Les coquillettes entre exactement dans ce schéma et c’est cela qui rend ce film aussi insupportable !

Bad trip

Soient trois copines dont l’une est (la) réalisatrice (les autres on ne sait pas trop mais finalement ça ne compte pas) qui se retrouvent à Paris lors du déménagement de l’une d’entre elles. Vautrées sur un lit/canapé, au milieu des cartons, en buvant une tisane (bonjour le cliché !), elles se remémorent, chacune leur tour, comment elles ont vécu leur dernière épopée commune : le Festival de Locarno, où la réalisatrice (c’est la « star » ici) présentait un de ses films. Qu’elle y soit pour bosser est absolument accessoire. Non, ce qui compte, c’est leur quête du mâle et la manière minable dont elles s’y prennent : l’une en collant un certain Martin, qu’on lui laisse aisément et qui se fout littéralement de sa gueule, la réalisatrice en fantasmant à mort sur Louis Garrel, qui lui aurait filé son numéro de téléphone, et la troisième, à court de sexe dans son couple, qui cherche un « coup » à tout prix.

les 3 filles des Coquillettes

Et devinez ce qui arriva : on s’en fout ! D’abord parce que filmer ainsi son petit milieu, avec une telle délectation de l’entre-soi est juste pathétique. Au mieux, pour ceux qui ne sont jamais aller dans un festival, ils en découvriront les us et coutumes : les apparts partagés, les queues infinies pour aller voir les films, les quêtes existentielles du style « qu’est-ce que je mets ce soir ? la robe canard ou la rouge à rayures ? » et les fameuses soirées où l’on se saoûle au champagne entre gens de cinéma et où, dixit le film, l’on s’ennuie ferme en disant du mal des autres. Ah si, on y croise aussi toute la critique française (en particulier les journalistes de Libé, des Inrocks, du Monde, d’Allociné etc…). Futée, la Sophie Letourneur, car en filmant ainsi ceux qui auraient pu être ses pires ennemis, elle se les met dans la poche avant qu’ils ne dégainent !

Son modèle avoué ? Very bad trip ! Va falloir bosser les personnages et les situations, prendre du recul et de la distance avec son nombril pour tenter de rivaliser avec les comédies américaines qui foncent à 100 à l’heure et avec un esprit un peu plus trash que celui de faire cuire des coquillettes en signe de révolte. On oublie !

Avec Camille Genaud, Carole Le Page, Sophie Letourneur, Julien Gester, Louis-Do de Lencquesaing…

2012 – France – 1h15

le couple vedette de Mystery de Lou ye
20 mars 2013

Mystery

Véronique LE BRIS / Non classé accident, censure, chinoise, déconstruction, double vie, femme, mystère, suspense, trouble / 0 Comments

De Lou Ye

Un accident de voiture très violent ouvre ce film, qui bascule ensuite au cœur d’une famille de la nouvelle bourgeoise chinoise, épanouie et aimante. Lu Jie, la femme apparemment comblée, apprend que son mari mène une double vie. Sa vie s’effondre alors et on apprend peu à peu comment ces deux événements sont intimement liés.

Lou Ye est un réalisateur phare de la nouvelle génération chinoise. Régulièrement condamné par la censure, il a tourné ce film en Chine, après cinq ans d’exil et d’interdiction de travailler. Pour la première fois de sa carrière, les autorités chinoises lui avaient accordé que ce film, son septième, soit visible dans son pays… à condition que la fin soit modifiée et que les co-producteurs internationaux n’apparaissent pas au générique. Du coup, Lou Ye a aussi retiré son nom de l’affiche.

le couple vedette de Mystery de Lou ye

Rien de tout cela, ici, en France, où ce film qualifié là-bas de « pas convenable » sort dans sa version d’origine, celle dans laquelle il a été présenté à la sélection Un Certain Regard à Cannes 2012.

Sa construction est particulièrement habile et remarquable, jouant à la fois sur un suspense bien venu (toute une partie du film relève du polar) et sur des émotions renouvelées. Ce film vaut pour le portrait percutant de la Chine nouvelle, celle qu’on connaît mal ici mais qui pourtant nous ressemble le plus, et montre avec une subtilité rare la place réservée à la femme dans une société en plein bouleversement.

Avec Hao Lei, Qin Hao , Qi Xi

2012 – Chine/France – 1h38

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