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Hannah Arendt et ses amis intellectuels new-yorkais dans le film de M von Trotta
23 avril 2013

Hannah Arendt

Véronique LE BRIS / Non classé Allemagne, Eichman, Hannah Arendt, irresponsabilité, la banalité du mal, nazi, philosophe, procès, WW2 / 0 Comments

De Margarethe von Trotta

En 1961, Israël décide de juger Adolf Eichmann, le criminel nazi accusé d’avoir organisé la déportation de millions de juifs européens durant la seconde guerre mondiale et donc de les avoir conduit à la mort. A l’époque, Hannah Arendt est une philosophe déjà célèbre pour avoir écrit « Les origines du totalitarisme ». Elle est installée à New York après avoir fui l’Allemagne puis la France, où elle a été internée dans un camp.

La banalité du mal

Enseignante à l’Université, bien intégrée dans la sphère intellectuelle new-yorkaise, elle propose au magazine Le New Yorker d’aller à Jérusalem suivre le procès Eichmann. Ainsi confrontée au premier nazi qu’elle prétend avoir rencontré (sans lui parler toutefois), elle sort de cette expérience une théorie fondamentale, celle de la banalité du mal.

Hannah Arendt et ses amis intellectuels new-yorkais dans le film de M von Trotta Elle met en évidence qu’Eichmann n’aurait été qu’un rouage sans personnalité dans un système auquel il n’a fait qu’obéir, le mieux possible, sans se poser plus de questions. Un être médiocre, sans autre envergure que sa soumission totale, sans réflexion personnelle à un système meurtrier dans les grandes largeurs. La position d’Hannah Arendt donne lieu à une immense polémique. Une partie de son entourage intellectuel ou familial (Hannah Arendt est juive) se détourne d’elle tandis que ses cours à l’Université ne désemplissent plus.

Les archives au service de la fiction

Personnalité fondamentale de la pensée du XXème siècle, Hannah Arendt méritait bien un film et celui que Margarethe von Trotta lui consacre est passionnant (même s’il n’est pas exempt de défauts). D’abord, parce qu’il est compréhensible par tous que l’on soit ou non familier des théories d’Hannah Arendt. Ensuite, parce qu’il se focalise sur une période intense mais restreinte de la vie de la philosophe, les quatre années déterminantes qui furent celles du procès Eichmann et de sa suite.

Hannah Arendt fumant dans le film de M von Trotta

Seuls quelques flashbacks, pas toujours très habiles d’ailleurs, reconstruisent vite fait le parcours et les influences d’Hannah Arendt jeune, notamment son amour de jeunesse pour Martin Heidegger, grand philosophe mais adhérent précoce au parti nazi. Enfin, parce que le film, bien que focalisé sur le procès et la manière dont cette femme va se l’accaparer, tente de décrire, de raconter cette femme dans son intégralité, c’est-à-dire dans son quotidien de femme amoureuse, sensible, entourée d’ami(e)s, bref d’une femme pleine de vie et que sa vie nourrit.

L’autre prouesse, pour expliquer justement comment la pensée d’Hannah Arendt va se constituer lors du procès, est justement d’avoir choisi d’utiliser les images d’archives du procès Eichmann et de les confronter à Barbara Sukowa, l’actrice qui interprète Hannah Arendt (avec brio d’ailleurs), immisçant ainsi le documentaire au sein de la fiction. Ainsi comprend-on facilement comment la pensée se construit dans la tête de la philosophe, ce qui permet donc y adhérer pleinement.

Un vrai film de femme

Quelques bémols : le film est somme toute assez bavard et souvent dans une atmosphère jaunâtre, verdâtre, tabac quoi, qui d’emblée le met hors du temps. C’est dommage car montrer aujourd’hui encore en quoi la théorie d’Hannah Arendt reste pertinente, applicable à nos sociétés (le fameux responsable mais pas coupable du sang contaminé n’en est-il pas une pure illustration ? ) aurait été un plus non négligeable.

A noter enfin : Hannah Arendt est un vrai film de femmes sur une femme remarquable. Outre la réalisatrice, Margarethe von Trotta, les responsabilités de l’équipe ont été portées par des femmes : le scénario a été confié à Pam Katz et à Margarethe von Trotta, la production à Bettina Brokemper, l’image à la chef opératrice Caroline Champetier, le montage à Bettina Böhler et la distribution française est assurée par la société de Sophie Dulac. C’est suffisamment rare pour être souligné.

Avec Barbara Sukowa, Axel Milberg, Janet McTeer, Julia Jentsch

2013 – Allemagne/France – 1h53

affiche de la semaine de la critique 2013
22 avril 2013

Cannes 2013

Véronique LE BRIS / Mon blog critique, deuxième film, premier film, sélection, Semaine de la Critique, SIC / 0 Comments

affiche de la semaine de la critique 2013Semaine de la critique

C’est une réalisatrice qui a été retenue pour ouvrir la Semaine de la critique, le jeudi 16 mai. Ensuite, seuls des hommes ont réussi à passer le cap des sélections des longs métrages. Et ce sera un autre réalisateur, Miguel Gomes à qui l’on doit Tabu, qui sera le président du jury qui les départagera. Résultat : le 24 mai. 

Film d’ouverture : Suzanne de Katell Quillévéré

En compétition:

  • Le démantèlement de Sébastien Pilote
  • Salvo de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza
  • The lunchbox de Ritesh Batra
  • For those in peril de Paul Wright
  • The Major de Yury Bykov
  • Los Duenos d’Agustin Toscano et Ezequiel Radusky
  • Nos héros sont morts ce soir de David Perrault

Séances spéciales :

  • Les amants du Texas de David Lowery
  • Les rencontres d’après minuit de Yann Gonzalez

Clôture : 

3x3D, tryptique de courts-métrages en 3D signés Peter Greenwaway, Jean Luc Godard et Edgar Pêra. 

l'affiche du dessin animé Blackie & Canuto
17 avril 2013

Blakie et Kanuto

Véronique LE BRIS / Non classé Amour, aventure, comédie, dessin animé, drôle, ferme, loufoque, loup, moderne, mouton noir / 0 Comments

Dès 5 ans

Dans une ferme paisible, où le jeune Kanuto apprend à devenir chien de berger, naît une portée d’agnelles plus belles les unes que les autres. La plus jeune est noire.

Revendiquant haut et fort sa différence, douée d’un caractère entier, Blakie a une idée en tête dont elle ne démordra pas : elle veut aller sur la lune.Rien ne l’arrêtera et surtout pas l’amour de Kanuto qui fera tout pour l’aider à atteindre son but.

Forts caractères 

Voici donc dans le même temps une comédie et un film d’aventures pour les plus jeunes, où les personnages ont des caractères bien trempés. Egoïstes, autoritaires, capricieux… aucun n’est parfait, loin de là. Mais, c’est ce qui les pousse à enfreindre les règles, à dépasser les limites et qui rend ce film sympathique.

l'affiche du dessin animé Blackie & CanutoLe revers ? Le scénario part un peu dans tous les sens, on s’égare parfois en suivant un peu trop les personnages secondaires. Mais, l’ensemble reste inventif, original, un peu trop bavard et fouillis toutefois pour séduire complètement. Un peu comme le dessins d’ailleurs : si les moutons sont à croquer, les paysages mignons, certains personnages sont moches et caricaturaux. Du bon et du moins bon, à l’image du film.

De Francis Nielsen

2012 – France/Espagne/Belgique/Italie – 1h23

En partenariat avec Grains de Sel


le site inca de Païtiti dans le dessin animé Tad l'explorateur
17 avril 2013

Tad l’explorateur

Véronique LE BRIS / Non classé archéologie, aventure, Espagne, exploration, Incas, malhonnêteté, Païtiti, trésor / 0 Comments

Dès 6 ans

Depuis tout petit, Tad rêve d’archéologie. Devenu adulte, il est un ouvrier du chantier d’un métro tellement distrait qu’il est, une nouvelle fois, licencié. A la suite d’un quiproquo, il part pourtant rejoindre une équipe d’archéologues de grand renom en mission au Pérou. Le rêve….

D’Espagne

Sauf qu’ il tourne au cauchemar quand Tad comprend que la Cité perdue des Incas est prête à livrer un de ses plus anciens secrets mais que de redoutables chasseurs de trésor sont aux aguets pour les récupérer. Heureusement, Tad et ses compagnons sauront être vigilants…

le site inca de Païtiti dans le dessin animé Tad l'explorateurRares sont les dessins animés espagnols (c’est même un des premiers longs métrages produits). En sortant ainsi des frontières des productions habituelles, le genre se renouvelle un peu et ouvre des perspectives inédites comme cette plongée au sein du monde des Incas. Le tout avec une approche légèrement différente de ce que l’on a l’habitude de voir. Ce film est donc extrêmement rafraichissant, moins basé sur l’humour et le spectaculaire que les productions américaines, moins soigné au niveau des dessins que les productions françaises mais avec une humanité et un sens de l’aventure nouveaux et bienvenus.  Une belle découverte…

De Enrique Gato, Voix française : Eric Judor.

2012 -Espagne – 1H31

En partenariat avec Grains de Sel


les jeunes filles de Clip de Maja Milos
17 avril 2013

Clip

Véronique LE BRIS / Non classé adolescence, cru, égoïsme, film, image, internet, premières amours, sexe, téléphone portable / 0 Comments

De Maja Milos

Clip n’est pas un film aimable. C’est même le genre de films, de sujets surtout qu’on aimerait bien éviter. Pas romantique pour un sou, pas émouvant non plus. Il est brutal. Et pourtant, il est nettement plus riche d’enseignements que n’importe quel reportage, témoignage sur les adolescentes aujourd’hui. Clip se passe dans une banlieue sans âme de Belgrade et suit le quotidien de Jasna, une jolie adolescente de 16 ans. Entre les cours au lycée qui l’intéressent plus ou moins et qu’elle sèche volontiers, sa bande de copines, Djole, le mec dont elle tombe follement amoureuse et sa famille qu’elle rudoie volontiers et avec qui elle ne fait pas l’effort de communiquer. Car Jasna est avant tout préoccupée par elle-même, par les fêtes à venir, les fringues à choisir pour y aller et Djole qu’elle veut séduire à tout prix. Tellement qu’elle passe le temps à se photographier et à se filmer avec son portable, sous toutes les coutures.

L’image a tout pris

les jeunes filles de Clip de Maja MilosComme le film n’est pas parfaitement réalisé, il est très facile à démolir. A tort. Il mérite amplement que l’on s’attarde sur ce qu’il montre et sur ce qu’il dit d’une génération constamment happée par l’image et qui tente de se conformer à ce qu’elle voit,  sans aucun recul.
La démarche de la réalisatrice, Maja Milos, une jeune bulgare qui signe ici son premier long métrage, est à saluer. Elle est partie des vidéos postées sur le net par les jeunes filles pour monter son projet : des petits films qui vont de soirées sauvages, de leurs longs préparatifs (le choix des fringues, les faux bons conseils des copines…),  aux sextapes ou aux plaisanteries potaches pendant les cours.
 Et c’est à partir de ce matériau qu’elle a bâti son projet, construit l’histoire de Jasna, prête à tout pour séduire Djole, sans tabou, sans auto-censure, éduquée qu’elle est à la sexualité par la pornographie du
net. Comme si le flirt, à l’époque du 2.0, n’avait plus court et qu’il fallait de suite sortir l’artillerie lourde pour que ce garçon, à peine plus âgé qu’elle, daigne la remarquer et l’aimer au moins un peu. Les émotions ne se véhiculent plus par les mots, ni par les baisers mais par une sorte d’audace sexuelle, de performance qui est plutôt choquante. Pour nous, en tout cas.

Ne pas juger

l'affiche de Clip de Maja MilosIl serait facile d’en conclure vite fait que Jasna est un peu idiote, une sorte de pauvre fille soumise à son désir et à celui de Djole, et que lui, est un mec indélicat. Ce n’est pas du tout le cas. Ce sont des adolescents moyens, ni brillants, ni stupides, qui vivent comme vit leur génération sans se poser de questions. Leurs sentiments les rattrapent et ils s’en arrangent comme ils peuvent, elle tombe amoureuse et fait tout pour qu’il la remarque, il se résoud à être séduit et devient jaloux, preuve qu’il l’aime donc au moins un peu. Leurs manières » sont rustres (normal, ils n’ont que 16 ans), peut-être pas les bonnes, mais qui peut en juger ?
Evidemment, on meurt d’envie de savoir si ces nouvelles méthodes, ces nouvelles tendances des premières amours laisseront des traces.
Sur eux, sur les générations à venir qui mettront la performance encore plus haut ou sur ceux, qui trop timides, trop inhibés, sont incapables de jouer ce jeu-là. Impossible à savoir, mais espérons que Maja Milos suivra ces personnages, comme nous suivrons ses prochains travaux.

Avec Isidora Simijonovic, Vukasin Jasnic, Sanja Mikitisin, Jovo Maksic…

2012 – Serbie – 1h42

Interdit aux moins de 16 ans avec avertissement (scènes de sexe crues)

les animaux de la jungle sur la banquise
10 avril 2013

Les As de la jungle : opération banquise

Véronique LE BRIS / Non classé animaux, aventure, banquise, court-métrage, humour, jungle, loufoque, outrance, suspense / 0 Comments

Dès 5 ans

Voici une nouvelle histoire loufoque de pingouins à destination des plus jeunes. Maurice est un pingouin-tigre, c’est-à-dire un pingouin qui a grandi dans la jungle et été élevé par un tigre dont il a pris la pelure.

Il ne sait rien de ses origines mais cela le rend sûr de lui et lui confie une autorité que les autres animaux lui envient. Un jour, il rencontre deux vrais pingouins qui ont fui leur banquise soumise à la dure loi des morses. Réduits à l’esclavage par ces énormes monstres marins, ils sont en quête du guerrier-tigre, qui, selon la légende, est le seul à pouvoir les délivrer.

Maurice n’est à priori pas taillé pour cette aventure-là, mais il est vite convaincu qu’il peut être ce sauveur. Accompagné de ses plus proches amis, il part donc sur la banquise… 

les animaux de la jungle sur la banquiseVoilà un petit film d’aventure dopé à l’imagination sans borne du scénariste qui se laisse voir avec un bonheur enfantin. Evidemment rien n’est vrai, ce qui peut être déroutant pour les plus exigeants, mais l’outrance et l’humour sont vraiment les atouts majeurs de ce film court (moins d’une heure) fait pour passer un bon moment au cœur d’une histoire originale, amusante, irréaliste, inventive et tendue par un suspense bien mené.

De David Alaux et Eric Tosti

2011 – France – 0h55

En partenariat avec Grains de Sel


Les Croods dans leur caverne
10 avril 2013

Les Croods

Véronique LE BRIS / Non classé découverte, dessin animé, drôle, famille, feu, l'âge du feu, petits, préhistoire, remise en cause, rigolo / 0 Comments

Dès 5 ans

Pas facile de vivre à l’époque des cavernes. Les Croods en savent quelque chose : ils sont les seuls survivants de leur espère. Leur famille est depuis ultra-soudée, chaque membre veillant scrupuleusement sur les autres.

Le père Grug surtout, un bonhomme massif, fort, puissant dont la devise n’est autre que « ne jamais pas avoir peur ». Son fils la respecte au pied de la lettre mais pas sa fille, Eep, qui a envie d’ailleurs. Un soir, elle rencontre un jeune aventurier, Guy, qui maîtrise une drôle de lumière : le feu. Le jour où leur caverne refuge s’écroule, les Croods n’ont d’autre solution que de suivre Guy. A son contact, ils comprennent peu à peu qu’il va leur falloir évoluer s’ils veulent survivre.

La guerre du feu

Si les Croods partagent avec la série de L’âge de glace de situer à la préhistoire, ici, la période traitée est celle du passage de l’âge des cavernes à celui du feu. Surtout, c’est le point de vue des humains qui est abordé.

Les Croods dans leur caverneImpossible de rester étranger au destin de cette famille attachante qu’est celle de Croods, tant leur approche de la vie est en phase avec celle de notre époque : le repli sur soi, la peur de l’autre, de la nouveauté et de l’aventure. Un miroir qui pousse constamment à l’auto-dérision et que compense une longue aventure menée tambour battant, par le réalisateur Chris Sanders, qui signe, après Lilo et Stitch et Dragons, un troisième dessin animé très réussi.

De Chris Sanders. Voix françaises : Bérengère Krief, Kev Adams

2013 – USA -1H32

En partenariat avec Grains de Sel


Gabriel Byrne et Emmanuelle Devos dans Le temps de l'aventure
10 avril 2013

Le temps de l’aventure

Véronique LE BRIS / Non classé Amour, audace, aventure, Emmanuelle Devos, femme, furtif, Gabriel Byrne, Rencontre, vie / 1 Comment

De Jérôme Bonnel

Un regard dans un train. Quelques mot échangés. Rien d’autre. Pourtant, Alix (Emmanuelle Devos) va tenter le tout pour le tout pour retrouver cet homme (Gabriel Byrne) et partager avec lui quelques moments intimes.

Si le titre n’avait déjà été pris, le sixième film de Jérôme Bonnel (Le chignon d’Olga) aurait pu s’appeler Une journée particulière ou 24h dans la vie d’une femme. Tout se joue en un temps ramassé, celui d’un jour où la vie prend un tournant exceptionnel.

Fantaisie subtile

Alix est comédienne de théâtre. Une tournée la tient éloignée de son foyer, de son amoureux, mais une audition pour un futur rôle la rappelle à Paris. Elle est aussi un peu fantasque, un peu légère, pas rationnelle, un peu désargentée et puis, elle semble avoir besoin d’être rassurée, sentimentalement. Et sa furtive rencontre avec cet homme va bouleverser sinon sa vie, au moins sa journée et, contre toute attente, la confirmer dans ses choix.

Gabriel Byrne et Emmanuelle Devos dans Le temps de l'aventureDifficile d’en dire plus car le ténu est tout ce qui fait le charme envoûtant de ce film subtil et extrêmement touchant. En racontant cette histoire d’amour a minima, en s’attardant sur l’errance active de cette femme mystérieuse, en proie à des doutes et à une audace qui s’oppose, Jérôme Bonnel signe un film d’une finesse rare et d’une grande originalité. Il sonde l’âme féminine comme peu d’hommes ont réussi à la faire, sans jugement mais avec une justesse sidérante.

Ses acteurs sont au diapason : Emmanuelle Devos est fantasque et délicieuse à souhait, elle flotte littéralement sur la pellicule et dans l’histoire avec une aisance mystérieuse, Gabriel Byrne (un peu âgé pour le rôle malgré tout) troublant et intimidant à la fois. Une découverte parfaite, une parenthèse à la fois ingénue, poétique et très réelle comme la vie en offre parfois. Ou pas.

Avec Emmanuelle Devos, Gabriel Byrne, Gilles Privat, Laurent Capelluto…

2013 – France – 1h45

© Celine Nieszawer

Le mariage de Mariage à l'anglaise
10 avril 2013

Mariage à l’anglaise

Véronique LE BRIS / Non classé comédie romantique, divorce, échec, festival de l'Alpe d'Huez, franchouillard, grand prix, humour, humour anglais, mariage / 0 Comments

De Dan Mazer

Voilà la comédie romantique de la semaine, anglaise cette fois et qui, comme celles sorties récemment, apporte quelque chose de nouveau au genre. 20 ans d’écart abordait la différence d’âge, Amour & turbulences le retour de l’ex et Mariage à l’anglaise commence par un mariage.

Alors quoi ? Le sort des deux principaux protagonistes de l’histoire serait-il scellé dès le début de l’histoire? Nan, évidemment. Mais, l’époque de la sur-consommation même maritale méritait bien son film.

Un an, pas plus

Nat et Josh ont beau n’avoir rien en commun, depuis qu’ils se sont rencontrés, ils vivent sur un petit nuage… et décident donc de convoler. Une cérémonie conventionnelle, suivie d’une lune de miel pleine d’amour puis d’un retour à la vie réelle où leurs différences, pour ne pas dire leurs oppositions, vont se révéler au grand jour. Le titre anglais (I give it a year) est d’ailleurs bien plus explicite et on comprend déjà que leur union passera difficilement le cap de la première année.

Le mariage de Mariage à l'anglaiseA ce début près, le reste de la comédie est plutôt conventionnelle si ce n’est qu’elle est anglaise et donc, qu’elle laisse donc une large place à l’humour britannique. Malheureusement pas à celui qu’on affectionne. Ici, les situations sont (volontairement) embarrassantes, lourdes, rarement subtiles, finalement assez proches de l’esprit franchouillard. Pas étonnant que le film ait obtenu le Grand prix du Festival de la comédie de l’Alpe d’Huez. Mais, pour le coup, c’est aussi ce qui nous fait fuir…

Avec Rosa Byrne, Anna Faris, Rafe Spall, Simon Baker…

2013 – GB – 1h37

le cake d'amour de Dalloyau et sa bague
9 avril 2013

Le cake d’amour-Peau d’Âne

Véronique LE BRIS / La recette Cake d'amour, Catherine Deneuve., Jacques Demy, Peau d'âne, recette / 0 Comments

Préparation : 15 mn

Cuisson : 40 mn à 180°

Ingrédients pour 2 personnes (en amoureux) :
– 170 g de farine
– 4 oeufs frais
– 20 cl de lait, bien crémeux s’il vous plaît
– 100 g de sucre
– 70 g de beurre
– 1/2 sachet de levure (ou de levain)
– 1 cuillère à café de miel
– 1 pincée de sel
– 1 présent pour votre fiancée

Préparation

Préparez votre pâte, Dans une jatte plate Et sans plus de discours, Allumez votre four

Prenez de la farine, Versez dans la terrine Quatr’ mains bien pesées, Autour d’un puits creusé 

Choisissez quatre oeufs frais, Qu’ils soient du matin faits Car à plus de vingts jours, Un poussin sort toujours

Un bol entier de lait, Bien crémeux s’il vous plaît De sucre parsemez, Et vous amalgamez

Une main de beurre fin, Un souffle de levain Une larme de miel, Et un soupçon de sel

Il est temps à présent, Tandis que vous brassez De glisser un présent, Pour votre fiancé

Un souhait d’amour s’impose, Tandis que la pâte repose Lissez le plat de beurre et laissez cuire une heure…

Version Dalloyau 2013

le cake d'amour de Dalloyau et sa bagueCa, c’est la recette du film. Aux dires de tous ceux et celles qui l’ont essayée, ce gâteau est immangeable… Yann Brys, Meilleur ouvrier de France 2011 en pâtisserie et chocolaterie et directeur de la création de Dalloyau, a eu pour mission de la réinventer. « J’ai gardé tous les ingrédients énumérés dans le film, dit-il. Pour conserver la densité de la pâte et la rendre plus moelleuse, j’ai ajouté des amandes, de la vanille de Madagascar et rééquilibré les proportions. Le cake est ensuite recouvert d’un glaçage à la pomme et pailleté d’or »… Et une bague dorée est glissée dans chaque gâteau. 

Du 10 avril au 4 août 2013

Prix : 22€ . Dans les boutiques Dalloyau de Paris 

«‹ 104 105 106 107›»

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