Un ciel bleu comme une chaîne
En lisant un article du Monde sur une matonne devenue criminelle, Valérie Van Oost trouve l’héroïne et le point de départ de son troisième roman, Un ciel bleu comme une chaîne.
En lisant un article du Monde sur une matonne devenue criminelle, Valérie Van Oost trouve l’héroïne et le point de départ de son troisième roman, Un ciel bleu comme une chaîne.
En Inde du nord, deux femmes déjouent leur rôle attribué de prostituées en s’aimant. The Shameless du bulgare Konstantin Bojanov renouvelle le regard sur la femme indienne sans la sauver. Anasuya Sengupta, une des deux actrices, a reçu le prix d’interprétation féminine à Un certain regard 2024.
Pour Vingt dieux, son premier film, la réalisatrice Louise Courvoisier s’inspire du village de son enfance pour raconter une histoire tragi-comique liée à la fabrication du comté. Humble, réussi et récompensé du Prix de la Jeunesse à Un Certain Regard 2024.
Pour Animale, son deuxième film, Emma Benestan prend des risques et mélange revenge movie et fantastique, le tout en Camargue. En clôture de la Semaine de la critique.
L’actrice Céline Sallette a choisi de consacrer son premier long métrage à l’artiste Niki de Saint Phalle. Bien lui en a pris. Le film, très intéressant, est présenté le 23 mai au 77e Festival de Cannes, section Un Certain Regard.
Avec The Substance, Coralie Fargeat fait de la quête de l’éternelle jeunesse une surenchère gore sans limite. Jouissif mais pas très féministe. En lice pour la Palme d’or.
Filmer la pyrotechnie. C’est le projet ambitieux et maladroitement réussi de la réalisatrice Mona Convert avec ce film aussi documentaire qu’expérimental : un Pays en flammes. A l’ACID.
Maria Schneider a été une des premières actrices à se rebeller contre les abus sexuels du cinéma. Le deuxième film de Jessica Palud, inspiré du livre que Vanessa Schneider lui a consacré, revient sur sa vie et ces événements. Le film est révélé le 21 mai 2024 dans la section Cannes Première.
Une comédie musicale mexicaine complément déconstruite? On n’attendait pas Jacques Audiard sur ce registre. À tort. Car Emilia Perez est le film le plus réjouissant du 77e festival de Cannes. Peut-être une palme d’or !
Le procès du chien, le premier film de l’actrice Laetitia Dosch est aussi casse-gueule que gonflé. A sa façon, elle parvient à signer un pamphlet doux et drôle sur les sujets qui lui tiennent à cœur. Chapeau !