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affiche française du dernier james Bond, Skyfall
7 novembre 2012

Skyfall

Véronique LE BRIS / Mon blog 007, action, agent secret, bourrin, Daniel Craig, James Bond, Javier Bardem, sexy / 0 Comments

affiche française du dernier james Bond, SkyfallPourquoi ce James Bond est mauvais

Avec plus de 4 millions d’entrées en deux semaines, c’est sans doute suicidaire de vouloir expliquer pourquoi Skyfall est un des plus mauvais de la séries des James Bond. Mais voilà, comme la déception a été à la hauteur de l’attachement passé à ce héros du XXème siècle, il devient primordial d’expliquer pourquoi ce James Bond n’en est pas un, et surtout pas un bon.

007, c’est un agent secret, donc une sorte de militaire à la solde de sa hiérarchie, payé pour tuer, répondre aux ordres, enfin surtout pas pour avoir des états d’âme. Et cela quelque soient les désordres qui ont peuplé sa vie. Ca fait 22 épisodes qu’il tue à tout va, parfois même des personnes qui lui sont chères (cf. Casino Royale) et qu’il ne s’en porte pas plus mal. Donc, premier théorème : un James Bond ne souffre aucune psychologie. L’inverse serait un contre-sens total. 

Deuxio : James Bond est certes un bourrin, mais il a aussi une once de dandysme anglais qui lui vaut une sacrée réputation auprès des femmes. Quand un cul passe, il hésite toujours entre poursuivre sa mission ou bien suivre sa proie. Heureusement, elles vont souvent de pair ! Ce qui nous a valu quelques James Bond Girls savoureuses, évidemment plus recrutées sur leur plastique que sur leur QI (mais un axiome ne se discute pas), quelques répliques hyper-misogynes… Justement, on l’aimait lui parce qu’il n’était pas parfait. Dans Skyfall, à part deux misérables scènes pas torrides du tout, le sexe et l’érotisme sont relégués dans une dimension stratosphérique. Et ce n’est pas la vague allusion aux penchants gay des deux héros (on croit rêver!) qui rachète l’ensemble. Bien au contraire. 

On passe aussi sur l’absence total d’humour, ce qui ne gâchait pas la fête auparavant, sur l’absence de destinations idylliques et de lieux complètement incongrus qui nous faisaient rêver, sur l’absence de dialogue… Franchement, même si j’aime de moins en moins Daniel Craig, vénéré à l’époque de Layer Cake, il sait apprendre un texte, non?

Le pire, pourtant, est encore à venir. Le pire, c’est l’absence d’un enjeu fort, d’un méchant ambitieux complètement mégalo du genre je fais sauter la planète si vous m’arrachez un cheveu. Ici, rien. A peine une vague piste esquissée au départ, celle d’un vague réseau de terroriste international genre Al-Qaïda, un réseau à plusieurs têtes dont M aurait malencontreusement égaré la liste! (en fait, celles des membres du MI6 infiltrés, quelle faute de goût!). On en voit quelques uns défiler sur un écran et puis, fini. Basta. A dégager! Pile au moment où l’on croyait sillonner la planète à leur recherche avant de découvrir qu’ils étaient tous manipulés par un grand esprit. Raté, le méchant (brillant Bardem, quand même) n’a juste pas supporté une brimade professionnelle et a décidé de se venger de son ex-chef.

On arrive alors péniblement à un règlement de compte entre deux ex-collègues qui ont mal digéré leur oedipe, chacun revendiquant une sorte de relation filiale avec la fameuse chef de service. Sans aucune autre ambiguité, sans aucune fausse piste, rien. Donc, Bond tend un piège à l’autre, qui fonce dedans tête baissé, et l’un comme l’autre se tire dessus jusqu’à ce que mort s’ensuive. Au secours!

C’était sans doute une grave erreur de confier un film d’action si codifié à un très bon réalisateur de films d’auteur. Sam Mendès est un grand quand il réalise American Beauty ou Les noces rebelles. Mais, pas James Bond.

Si c’est ça, la nouvelle tendance, le nouveau style des 007, vivement qu’il meurt et laisse sa place à 008!

31 octobre 2012

Lili à la découverte du monde sauvage

Véronique LE BRIS / Non classé altruisme, Amour, canard, Corée, dessin animé, différence, poule, tolérance / 0 Comments

La note Cine-woman : 2/5

Dès 7 ans

Lili, une poule pondeuse s’échappe de sa batterie dans l’espoir de vivre au grand air. Un colvert la prend sous son aile mais il est bientôt tué par une belette, laissant derrière lui un caneton prêt à éclore. Lili décide de le couver puis de l’élever. Mais, un canard peut-il avoir une poule comme maman ?


Adapté d’un livre très célèbre en Corée, cette histoire n’est pas très éloignée de celle du vilain petit canard et prône de la même manière la tolérance et l’altruisme. En rupture avec cette quête d’harmonie, les dessins sont anguleux et les couleurs parfois criardes. Un peu comme les voix utilisées pour le doublage. Il faut s’habituer pour apprécier au mieux cette généreuse leçon de vie, portée par des personnages pétillants.

de Seong Yoon Oh

2011 – Corée – 1h33

En partenariat avec Grains de Sel

31 octobre 2012

Frankenweenie

Véronique LE BRIS / Non classé chien, Disney, enfance, foudre, Frankenstein, horreur, mort, Tim Burton, vie / 0 Comments

La note Cine-woman : 2/5

Dès 7 ans

Avant d’être un réalisateur prolixe et adulé de tous (sauf de moi !) , Tim Burton a été un enfant solitaire qui a longtemps préféré la compagnie de son chien à celle des gamins de son âge. Il a grandi à Burbank, en Californie, où il passait son temps libre à voir des films, d’horreur souvent, en particulier Frankenstein de James Whale avec Boris Karloff, qui date de 1931, à dessiner des personnages bizarres et à essayer de fabriquer des petits courts métrages en super 8. Avec son fidèle chien comme héros.

Comme Victor, le personnage principal de Frankenweenie, qui voue une affection sans limite à Sparky. Quand celui-ci meurt accidentellement, le monde de Victor s’écroule… jusqu’au jour où, à l’école, un nouveau professeur explique à sa classe comment récupérer l’énergie dégagée par la foudre. Il ne lui en faut pas plus pour tenter de redonner vie à son Sparky adoré. Mais, un chien mort-vivant, ce n’est pas banal dans une banlieue tranquille américaine… 

Evidemment Tim Burton a un univers extrêmement personnel, et ce n’est pas si fréquent. Evidemment, il est audacieux aujourd’hui (enfin, un peu moins depuis Michel Hazanavicius et The Artist) de faire un film en noir et blanc), surtout quand il s’adresse aux enfants. Evidemment que ça l’est encore plus quand il s’agit d’un film d’horreur et que Burton ne cache aucune référence à son film de chevet cité plus haut. Mais, justement, d’un grand metteur en scène, on est en mesure de lui demander beaucoup sans aucune indulgence. Alors, Monsieur Burton, pourquoi n’avez vous pas embaucher un bon scénariste pour vous aider ? Car, effectivement, sur la longueur du court-métrage qu’il était au départ, Frankenweenie tenait ses promesses. Mais là, franchement, on était en droit de vous demander de ne plus étirer vos histoires mais de les construire avec plus de minutie, de surprise aussi. Merci donc, la prochaine fois, de ne plus simplement surfer sur votre goût gothique largement partagé mais de vous concentrer pour construire un récit du début jusqu’à la fin et sans facilité trop grossière.

De Tim Burton.

2012 – Etats-Unis – 1h27

En partenariat avec Grains de Sel

24 octobre 2012

Le jour des corneilles

Véronique LE BRIS / Non classé amour paternel, Claude Chabrol, enfant, forêt, Isabelle Carré, Jean Reno, Le jour des corneilles, Lorànt Deutsch, mort, ogre, quête, sauvage, solitude, vie / 0 Comments

La note Cine-Woman : 4/5

Dès 7 ans

Le fils Courge a toujours vécu dans la forêt, seul, avec son père, un colosse qui lui a expliqué  que le monde s’arrêtait à la lisière du bois et qu’il était strictement interdit de franchir cette frontière. Mais, un jour, Père est blessé et le fils Courge n’a d’autre choix qu’aller chercher de l’aide. Il découvre un village voisin habité par des humains comme lui,  un village qui semble bien connaître son père.  En se frottant au monde civilisé, le fils Courge va lever le voile sur une partie de sa vie… Si la quête de l’amour paternel est un sujet récurrent des dessins animés, elle prend ici une dimension très impressionnante. Parce que le fils Courge est un enfant sauvage mais pas idiot, qui se retrouve dans une étrange relation de survie et de dépendance. Tout le reste, les dessins, les dialogues, les situations, les personnages et même les voix, sont, eux, profondément originaux et poétiques, navigant à loisir entre le réel et l’onirique. Si Le jour des Corneilles est un film magnifique, son histoire est dure. Pas triste, mais à réserver vraiment aux plus de 7 ans.

de Jean Christophe Dessaint, avec les voix de Jean Reno, Lorànt Deutsch, Isabelle Carré, Claude Chabrol

2012 – France – 1h36

En partenariat avec Grains de Sel

24 octobre 2012

Amour

Véronique LE BRIS / Non classé Amour, Emmanuelle Riva, grand âge, Isabelle Huppert, Jean-Louis Trintignant, mort, Oscars, Palme d'Or, prix, vieux / 0 Comments

De Michael Haneke

« T’as aimé Amour ? » « Euh… disons que ça ne se pose pas en ces termes là. C’est difficile d’aimer Amour ».  Amour, le nouveau film du réalisateur autrichien Michael Haneke, la  Palme d’or du dernier festival de Cannes, n’est pas un film aimable. Ni au sens propre, ni au sens figuré.

C’est l’histoire d’Anne, une ancienne professeur de piano, mariée à Georges depuis la nuit des temps qui, suite à un accident vasculaire, perd peu à peu ses sens, son autonomie, sa vivacité intellectuelle pour ne plus devenir qu’un légume, une déchéance charnelle et spirituelle, un poids qui, malgré elle, va pourrir la vie et la vieillesse de son bien-aimé. Au-delà du supportable. Et c’est cette longue descente vers la mort qu’Haneke filme au plus près, crûment, quasiment comme un documentaire.

Si vous ne l’êtes pas vous-même, la salle autour de vous est généralement en pleurs, en assistant à cette fin de vie à la fois singulière et pourtant si banale de cette femme qui fut brillante et raffinée. Car rien ou presque ne nous est épargné. Conçu comme un quasi huis clos, le film quitte rarement le lit où Anne s’étiole, la suivant pas à pas vers une fin qui tarde, malgré tout, à venir. Et ce n’est pas sa fille, qui vit à l’étranger et a les problèmes de son âge (40/50 ans) et de son temps, qui, à coup de  « faut qu’on » ou de « y’a qu’à », va alléger le fardeau d’un père bien éprouvé.

Comme souvent et une fois la thématique du sujet expliquée, le film d’Haneke vaut surtout pour ses acteurs. Jean-Louis Trintignant est au delà de l’excellence, toujours juste et inquiet pour celle qui fut la compagne de sa vie, quand bien même elle délirerait, deviendrait agressive ou simplement inhumaine. Isabelle Huppert, qui joue la fille, trouve le ton et l’arrogance juste, la distance qui sans l’empêcher d’être concernée la préserve de trop d’implications. J’aime moins le jeu, un peu précieux d’Emmanuelle Riva, même s’il faut reconnaître que sa performance de grande malade est extraordinaire. C’est d’ailleurs elle, cette femme de 85 ans qui recueille tous els suffrages, tous les prix et même pour la première fois de sa vie, une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice. Mention spéciale à Alexandre Tharaud, pianiste de renom qui s’essaie à la comédie avec une aisance certaine.

Inutile de vous raconter la fin, elle est évidente même si la forme n’est pas écrite à l’avance.

Reste à savoir si Amour est un grand film. Impossible à dire, même si comme Emmanuelle Riva, il est en passe de marquer l’histoire de son palmarès. Palme d’Or à Cannes en 2012, citée cinq fois à l’Oscar, le film est vénéré par les critiques  du monde entier – le film a raflé trois des plus importants Pirx Lumière le 18 janvier 2013 -. C’est incontestablement un choc, plus fort que les autres Haneke, plus fort que Funny Games ou Le ruban blanc, presqu’une démonstration naturaliste de ce que le cinéma peut apporter. A vous de voir…

Avec Jean-Louis Trintignant, Emmanuelle Riva, Isabelle Huppert, Alexandre Tharaud…

2012 – France/ Allemagne/ Autriche – 2h07

17 octobre 2012

Mon Tonton, ce tatoueur tatoué

Véronique LE BRIS / Non classé audace, Danemark, dessin animé, enfants, famille, humour, tatouage / 0 Comments

La note cine-woman : 3/5

Dès 5 ans

Maj, une petite fille dégourdie qui vit avec son oncle, un balaise tatoueur et tatoué, rêve d’une famille normale. Avec un père, une mère, un grand frère et un chien. « Les mômes et les tatouages ne font pas bon ménage », a coutume de répéter Sonny, l’oncle musclé. Fuyant un tatouage raté, ils quittent précipitamment la ville, tous les deux, pour vivre une série d’aventures rocambolesques. Jusqu’à se constituer une famille de cœur. 


Dès le départ, ce dessin animé en papier découpé danois rompt avec les codes habituels. Une petite fille et un tatoueur, on n’avait jamais vu ça ! Dommage pourtant qu’au fil de l’aventure, l’histoire rentre dans le rang… pour mieux en ressortir à la toute fin du film. C’est un peu tard, mais la vitalité des personnages et leur look incroyable font oublier les petites errances du scénario et nous aident à sortir des sentiers battus…

De Karla von Bengston

2010 – Danemark – 0h45

En partenariat avec Grains de Sel

17 octobre 2012

J.Edgar

Véronique LE BRIS / Non classé biopic, Clint Eastwood, FBI, J. Edgar Hoover, Judi Dench, Leo di Caprio, mère abusive, Naomi Watts, patriotisme, police américaine / 0 Comments

La note Cine-Woman : 2/5

    de Clint Eastwood

Fils de bonne famille motivé par son patriotisme, J.Edgar Hoover a fini par régner sur le renseignement américain et les puissants de son pays.  Et cela, d’après Clint Eastwood, pour satisfaire l’ambition démesurée de sa mère autoritaire. Patriote et anti-bolchévique hautement revendiqué, il a tout au long de sa vie prévenu les attaques réelles ou supposées à l’endroit de son pays et érigé puis dirigé pendant 48 ans une police de protection prête à défendre ses concitoyens et la moralité : le FBI. 

Il en prend les rênes assez jeune et profite toujours de circonstances particulières et de méthodes très personnelles pour en augmenter le rôle et la puissance jusqu’à lui donner la suprématie sur les autres polices américaines.

Cultivant un culte du secret à toute épreuve, le sien mais surtout ceux des autres, il parviendra toute sa vie et même au-delà à cacher ses nombreuses zones d’ombre, aidé en cela par une équipe de fidèles parmi les fidèles. Sauf peut-être celui de son homosexualité plus que latente mais tuée dans l’oeuf par sa mère abusive, méprisante avec son père et définitivement castratrice.

La mère: voilà la figure tutélaire qui dresse le caractère d’un homme. Un concept validé des centaines de fois, certes, mais avec lequel Eastwood est manifestement très mal à l’aise. Sans aucune subtilité, il martèle alors la toute puissance de cette femme sur son fils. A sa mort, inconsolable, il ira même jusqu’à lui piquer ses robes!

De facture très classique, ce biopic sans doute nécessaire mais parfois trop décousu reste très imparfait. On se méfie toujours, et avec raison, quand Eastwood aborde les thèmes du nationalisme. Une fois encore, la thèse soutenue est sans surprise. Parade au bolchévisme, l’omnipotence d’Hoover (pourtant très anti-démocratique) est légitimée par Eastwood.

Comme d’habitude, il nous réserve pourtant quelques prouesses remarquables: la parade amoureuse aussi maladroite que savoureuse d’Hoover dans la Bibliothèque quand il tente de séduire Helen Gandy (Naomi Watts) , la scène fondatrice de l’engagement de jeune policier au suspense éprouvé… Mais, dès qu’il approche le terrain psychologique, Eastwood devient convenu et lourdaud. Dommage car les acteurs, et en premier Leo di Caprio, sont formidables…jeunes et même vieux. Mais ils sont alors si mal maquillés qu’ils semblent artificiels.

Avec Leonardo di Caprio, Naomi Watts, Armie Hammer, Josh Lucas, Judi Dench

2011 – USA – 2h17

17 octobre 2012

Tempête sous un crâne

Véronique LE BRIS / Non classé collège, cours de dessin, cours de français, documentaire, ecole, jeunesse, ZEP / 0 Comments

La note Cine-Woman : 3/5

De Clara Bouffartigue

Au collège Joséphine Baker de Saint-Ouen, en banlieue parisienne, la caméra de Clara Bouffartigue suit  l’année d’une classe de quatrième.  Principalement durant les cours de français et ceux d’arts plastiques. Sans aucun commentaire. 


Dans cet établissement classé en zone d’éducation prioritaire, on assiste donc à la découverte de Victor Hugo, d’Arthur Rimbaud ou de Pierre Soulages, dans un silence appliqué qui alterne brusquement avec un brouhaha assourdissant où quelques fortes têtes font la loi. Car, c’est cela qui frappe : l’ambivalence des situations. Parfois, la classe écoute et capte ce que l’on lui enseigne, sans problème. Mais, le débordement est sous-jacent, la violence rentrée, la vigilance des profs permanente. Et leur patience remarquable. Car, malgré les dérapages incessants de certains élèves, les deux professeurs mettent un point d’honneur à transmettre à tous leurs connaissances sans jamais se décourager, ni les condamner. Un document positif sur l’école (c’est rare) qui insiste sur l’investissement des enseignants comme sur celui de la plupart de leurs élèves. C’est riche d’enseignement.

Avec Alice Henry, Isabelle Soubaigné, Camille Michaux et tous les élèves de la classe 4ème C

2012 – France – 1h18

17 octobre 2012

Astérix & Obélix au service de sa Majesté

Véronique LE BRIS / Non classé Astérix, Astérix chez les Bretons, Astérix et les Normands, Catherine Deneuve., Charlotte Lebon, Dany Boon, Edouard Baer, Fabrice Luchini, Gérard Depardieu, Gérard Jugnot, Goscinny, Guillaume Gallienne, Laurent Tirard, Obélix, Uderzo, Valérie Lemercier, Vincent Lacoste / 0 Comments

La note cine-woman : 4/5

De Laurent Tirard

On avait laissé Astérix et Obélix en pleine surenchère olympique, perdus dans l’argent facile, les filles légères, la coke en stock. En pleine mode bling-bling et sans plus aucun repère. Le film était raté (même s’il a assuré ses 16 et quelques millions d’entrées dans le monde), vulgaire, ses acteurs fatigués voire déprimés et ses héros entachés d’une image qui n’était pas la leur. L’annonce d’un nouvel opus, avec une équipe certes renouvelée, présageait du pire. A tort. 


« Au service de sa Majesté » qui mêle les histoires d’Astérix et les Normands et d’Astérix chez les Bretons pourrait bien revendiquer la place du plus réussi des quatre films de la série (à disputer avec Mission Cléopâtre, signé Alain Chabat).  Cette fois, c’est Laurent Tirard (Le petit Nicolas) qui s’y colle et ses bonnes idées font de cet épisode un divertissement familial moderne et de bon aloi, rempli de références, de bons mots, de gags cocasses et de trouvailles vraiment réjouissantes. Il réussit la prouesse d’être à la fois le plus fidèle à l’esprit des auteurs (Uderzo et Goscinny) tout en le remettant au goût du jour. Donc, on s’amuse des blagues historiques mises en scène (le lever du Goudurix, le neveu de Lutèce en vacances au village, par exemple)  sur la musique résolument moderne des BB Brunes.

A vrai dire, le casting et la direction d’acteurs y sont pour beaucoup : aux côtés de Gérard Depardieu, incontournable Obélix, Edouard Baer campe un Astérix astucieux mais solitaire, maladroit avec les femmes. Ils font face à Catherine Deneuve, royale, Valérie Lemercier et Fabrice Luchini, contrôlés, Vincent Lacoste, issu des Beaux Gosses, qui glisse une modernité bienvenue, Dany Boon, méconnaissable, Gérard Jugnot, Charlotte lebon,  Guillaume Gallienne… tiennent leur partition haut la main.  Pas de démonstration d’effets spéciaux, non, mais une histoire bien contée, amusante et resserrée aux plus près des personnages. Il n’en fallait pas plus pour nous convaincre, par Toutatis!

Avec  Gérard Depardieu, Edouard Baer, Catherine Deneuve, Valérie Lemercier, Vincent Lacoste, Dany Boon, Gérard Jugnot, Charlotte Lebon,  Guillaume Gallienne, Fabrice Luchini…

2012 – France – 1h49

17 octobre 2012

Le petit Gruffalo

Véronique LE BRIS / Non classé bête, dessin animé, enfant, Gruffalo, neige, père-fils, peur, souris, Zabou Breitman / 0 Comments

La note Cine-Woman : 2/5

Dès 4 ans

En octobre 2009, le Gruffalo, cette créature impressionnante aux énormes crocs et aux dents aiguisés, à la mâchoire d’acier et aux griffes acérées, mi-ours, mi-monstre, s’était fait une place remarquée sur les écrans français. Cette fois, c’est son fils, avec qui il vit au fond d’une caverne qui devient le héros de cette aventure champêtre. Le père a interdit à son rejeton de s’aventurer dans le bois sombre, à cause de la très grande et méchante souris qui y règne. Evidemment, le petit n’en fera qu’à son idée jusqu’à ce qu’il tombe sur elle… Ce film est idéal pour aller braver les peurs des plus farouches très jeunes spectateurs.


Les images ont juste ce qu’il faut d’impressionnant pour leur montrer que les recommandations des parents face aux dangers sont très souvent justifiées. Très consensuel même sur son design, ce court-métrage ne brille jamais par son audace même s’il reste agréable à regarder. Les trois très courts métrages qui le précèdent mettent, eux, l’accent sur le graphisme. Notre préféré est le minimaliste L’oiseau et la feuille, poétique et drôle. Alors que les deux autres sont l’un insignifiant, l’autre trop brutal pour la cible d’âge concernée.

De Johannes Weiland et Uwe Heidschötter

2011 – 0h43 – Grande-Bretagne

En partenariat avec Grains de Sel

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