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Photo prise par Charlotte Rampling au Japon en 1979
8 juillet 2012

Expo Charlotte Rampling

Véronique LE BRIS / L'expo Charlotte Rampling, Chine, Helmut Newton, Jean-Michel Jarre, Peter Lindbergh, photographies / 0 Comments

Photo prise par Charlotte Rampling au Japon en 1979Derrière le regard

Avant d’être une actrice, l’anglaise Charlotte Rampling fut un mannequin, une mère de famille, la femme du musicien Jean-Michel Jarre et surtout… un oeil! Et pas que celui du regard envoûtant qui est sa marque de fabrique ! Non, Charlotte Rampling est un œil, un vrai, celui d’un photographe qui a su saisir l’enfance en suivant ses fils, l’âme de ceux qui l’ont entouré à différents moments de sa vie et qu’elle dévoile ainsi un peu dans cette exposition que la Maison européenne de la Photographie (MEP) lui consacre jusqu’au 26 août.

Cette intrusion dans la personnalité de Charlotte Rampling se décline en trois temps : quelques photos plus ou moins célèbres où elle l’objet du cliché. On salue le talent de Peter Lindbergh pour l’avoir dévoilée à la fois mystérieuse, inaccessible ou celui d’Helmut Newton pour l’avoir rendue sulfureuse.

Dans la seconde salle on découvre la photographe. Son reportage en Chine quand Jean-Michel Jarre enflammait la scène et qu’elle se promenait à la rencontre de la population est le plus touchant, le plus intéressant, même si c’est aussi le plus court des deux diaporamas proposés.

Enfin, la troisième salle de cette courte exposition dont l’ambiance sonore est signé de son ancien compagnon, est une série d’autoportraits que Charlotte Rampling a choisis dans la collection de la MEP. Et certains, comme celui de Nan Goldin valent vraiment le détour…

Visite < 30 mn

Maison européenne de la Photographie

Jusqu’au 26 août 2012


26 juin 2012

La vie d’une autre

Véronique LE BRIS / Non classé ambition, amnésie, Amour, divorce, efficacité, femme, quarantenaire, réussite / 0 Comments

La note Cine-Woman : 3/5

 de Sylvie Testud 

Tout avait très bien commencé. Marie avait convaincu Dimitri Speranski de l’embaucher dans sa société et elle était immédiatement tombée amoureuse de Paul, son fils. Pourtant, quand elle se réveille le jour de ses 40 ans, Marie a tout oublié… ou presque. Elle ne se souvient que de sa rencontre avec Paul mais absolument pas des 15 années qui ont suivi. C’est à peine si elle reconnaît Adam, son fils, l’appartement majestueux où elle habite, le bureau de Paul, son poste prestigieux à la tête de la société Speranski, ses collaborateurs, sa vie…

 Pour son premier film en tant que réalisatrice, Sylvie Testud a choisi d’adapter le livre éponyme de Frédérique Deghelt mais n’a pas opté pour la facilité. Car, rien ne semblait moins cinématographique que cette brutale amnésie qui pousse cette femme fatiguée à remettre en cause son existence passée. C’est d’ailleurs une des limites de la première partie du film. Quand Marie, interprétée par une Juliette Binoche qui en fait des tonnes (et c’est dommage), se réveille ce matin-là, quand elle découvre son fils (beaucoup trop parfait, quasiment tête à claques!) et se rend compte de sa vie quotidienne d’alors, le film est vraiment poussif. On traîne dans une interminable succession de scènes pseudo-comiques qui sont d’un bien faible intérêt. En revanche, dès que l’on comprend que ce choc traumatique est aussi et surtout le fait de sa rupture amoureuse d’avec son mari, le dessinateur Paul, brillamment et sobrement interprété par Mathieu Kassovitz (quel acteur! ), le fait qu’elle lui ait imposé le divorce dans l’exigence d’efficacité qu’est devenue sa vie, quand elle chancelle en comprenant la nouvelle de la mort de son père, le film prend alors une dimension dramatique, juste, touchante, émouvante même. On délaisse alors les à-priori négatifs qui nous avaient fait rejeter cette Juliette Binoche à contre temps, pour prendre en empathie cette femme brusquement usée, sans repère… Impossible alors de ne pas s’identifier à cette battante qui a brûlé sa vie par désir de réussir et qui s’aperçoit que celle-ci a un prix, fort, très fort même et qu’elle aurait sans doute dû avoir la sagesse de prendre du recul pour ne pas gâcher ce qui, finalement, lui était le plus cher.

Avec Juliette Binoche, Mathieu Kassovitz, Aure Atika, Yvi Dachary, Danièle Lebrun…

2011 – France – 1h37


20 juin 2012

Voyage au centre de la terre 2

Véronique LE BRIS / Non classé 3D, action, Dwayne Johnson, épique, Jules Verne, L'île mystérieuse, Michael Caine, Vanessa Hudgens, voyage / 0 Comments

Voyage au centre de la terre 2

Dès 10 ans

Sam, 17 ans, reçoit un message de détresse codé provenant d’une mystérieuse île du Pacifique. Avec l’aide de Hank, son beau-père, un ancien Marine, il découvre que le message a été envoyé par son grand-père, grand fan de Jules Verne, et que celui-ci l’invite à le rejoindre sur cette fameuse île. Ne faisant ni une, ni deux, Sam et Hank s’embarquent pour l’inconnu mais découvrent, aussitôt arrivés dans ce paradis, qu’il leur faut repartir. Et chaque voyage est une aventure plus que périlleuse… 

Le film, plus spectaculaire en 3D tant les décors et les paysages imaginaires ont été filmés pour, repose sur un étonnant mélange de plusieurs oeuvres de Jules Verne : L’île mystérieuse, Vingt mille Lieues sous les mer et Voyage au Centre de la Terre, sans être fidèle à aucune. L’aventure est menée tambour battant – en moins de 20 mn, les héros sont arrivés sur l‘île-. Ce film d’épopée ne prend le temps de s’’embarrasser ni de détails, ni du moindre effet de suspense. Sans être incontournable, il reste un moyen facilement accessible de prendre contact avec l’univers de Jules Verne. Sans subtilité certes mais avec une redoutable efficacité. Une suite est déjà annoncée : cette fois, il s’agira d’un voyage De la Terre à la Lune.

De Brad Peyton, avec Vanessa Hudgens, Dwayne Johnson, Josh Hutcherson, Michael Caine

2012 – USA – 1h33


13 juin 2012

Recherche bad boys désespérément

Véronique LE BRIS / Non classé action, distraction, feel good movie, féministe, héroïne, Katherine Heigl, rire, série, Stéphanie Plum / 0 Comments

La note Cine-Woman : 3/5

de Julie Anne Robinson

Vous connaissez Stéphanie Plum? Pour celles qui comme moi n’en ont jamais entendu parler, Plum est, depuis 1994, l’héroïne d’une série de dix-huit romans écrits par l’écrivain américaine Janet Evanovich. Pas une super-héroïne, juste une femme trentenaire bien dans ses bottes, nulle en cuisine, qui n’a pas honte de se montrer nue pour convaincre les hommes qu’elle est capable de tout, tout en vivant mal sa relation de dépendance à sa famille décalée mais envahissante. Bref, une fille sympa, pas trop mal dans sa peau, entreprenante et astucieuse… à laquelle on a l’irrésistible envie de s’identifier. Stéphanie Plum passe pour la première fois sur grand écran, dans une adaptation du premier de ses romans, La prime.

Récemment virée de son travail de vendeuse de lingerie, elle n’a plus un sou et plutôt que d’épouser le bon mais très vilain parti que lui présentent ses parents, elle réussit à convaincre son cousin agent de cautionnement, de lui confier une mission. Elle s’improvise donc chasseuse de prime, chargée d’arrêter Joe Morelli, un flic en cavale car suspecté de meurtre, par ailleurs beau gosse qui l’avait plaquée au lycée. Mission quasi impossible donc… Honnêtement, le film ne commence pas super bien, surtout quand on ne connaît pas la gazelle Plum. Et franchement, Katherine Heigl n’est pas à son avantage avec son énorme couche de fond de teint tentant de camoufler son acné. Puis, le film devient amusant, avec une intrigue complètements secouée et un contexte si banal qu’il en devient farfelu. Finalement, sans doute parce que l’action, même si elle est bien ficelée et très rythmée, n’a pas la priorité sur le personnage, on se laisse emporter par ce divertissement, pas coincé du tout, décomplexé, presque féministe même!  Ca donne tout de suite envie de dévorer toute la série. Rafraîchissant, vraiment.

Avec Katherine Heigl, Jason O’Mara, Daniel Sunjata, John Leguizamo, Sherri Shepherd, Debbie Reynolds…

2012 – USA – 1h31

9 juin 2012

Une bouteille à la mer

Véronique LE BRIS / Films, Mon blog adolescence, Agathe Bonitzer, amitié, attentat, conflit israélo-palestinien, Gaza, guerre, Hiam Abbas, solution / 0 Comments

Pour appréhender par elle-même le conflit israélo-palestinien, une adolescente de Jérusalem envoie une bouteille à la mer de Gaza. Un jeune homme lui répond et lui explique…

Lire la suite
6 juin 2012

Café de Flore

Véronique LE BRIS / Non classé Café de Flore, cinéma québécois, divorce, femme délaissée, Jean-Marc Vallée, Kevin Parent, mère abusive, trisomie, Vanessa Paradis / 0 Comments

La note Cine-Woman : 2/5

   de Jean-Marc Vallée

Déroutant, c’est le sentiment le plus partagé à la vision du nouveau film de Jean-Marc Vallée. Déroutant, et franchement long à démarrer! On allait le coeur léger voir le second film du réalisateur du génial  C.R.A.Z.Y, encore plus alléchés par la présence rare de Vanessa Paradis au cinéma. Le titre, enfin, une évidence, Café de Flore, en référence trompeuse à un célèbre bar, que dis-je à une référence absolue de la culture germanopratine et donc de la culture française. 

On y allait le coeur léger, et on se trompait. C’est au plus profond des méandres des âmes que Jean-Marc Vallée a choisi d’aller errer. Deux histoires en un film qu’on ne reliera qu’avec beaucoup d’attente et beaucoup de mal. La première débute dans les quartiers populaires de Paris, où une jeune coiffeuse élève seule son petit garçon trisomique. La seconde se passe à Montréal aujourd’hui, où un homme encore jeune se sépare de sa femme et commence dans la douleur une nouvelle relation avec une jeune femme. Dans un montage en parallèle assez rythmé -c’est déconcertant parfois la manière dont on passe d’une histoire à l’autre même si les transitions sont très travaillées-, l’histoire évolue donc au rythme d’un amour étouffant d’un côté et d’une déconstruction sentimentale et presque identitaire de l’autre. Puis le film devient ésotrico-mystique et là, on n’y croit plus.

Restent alors une batterie de questions sans réponses : pourquoi ces histoires-là? pourquoi Paris, puis Montréal? comment croire à ce parallèle? Pourquoi la musique est-elle une fois encore si présente et si bonne? Pourquoi tant de ciel? Pourquoi tant de ralenti? Pourquoi tant d’amour et de désamour?

Une seule chose nous convainc vraiment : les acteurs sont au top. Vanessa Paradis bien sûr, le petit Marin Gerrier ainsi que Kevin Parent, musicien reconnu mais débutant au cinéma, mais surtout ses deux compagnes à l’écran, inconnues ici mais réputées au Québec, Hélène Florent (la brune) et Evelyne Brochu (la blonde). En femme délaissée qui n’arrive même plus à vivre, la première est éblouissante, quand le seconde est plus subtile qu’une simple bombe sexuelle.

avec Vanessa Paradis, Kevin Parent, Hélène Florent, Evelyne Brochu, Marin Gerrier

2010- France/Québec – 2h00

30 mai 2012

Les papas du dimanche

Véronique LE BRIS / Non classé divorce, famille recomposée, homme, la Rochelle, Louis Becker., reconstruction / 0 Comments

La note Cine-Woman : 1/5

de Jean Becker

Encore un film sur le divorce, vu du point de vue du père cette fois-ci. Ou comment un mari et père perd sa femme, sa famille et son boulot quand son associé se met en ménage avec son ex-épouse. Commence alors la longue reconquête du goût de vivre, de la reconstruction d’abord auprès de ses enfants qu’il héberge un weekend sur deux puis pourquoi pas auprès d’une nouvelle compagne. 

Ici, on assiste à tout. A la dépression qui suit la rupture, à la reconquête de la dignité d’un homme à terre, à son entêtement à ne plus s’autoriser à être heureux jusqu’au jour où… Sans aucune surprise toutefois, si ce n’est que pour une fois, la victime est un homme, interprété par un Thierry Neuvic étalant son malheur et ses mauvaises humeurs sans inspiration. Pour le reste, Louis Becker, le réalisateur de ce film revendiqué comme faussement autobiographique, enfile les scènes attendues les unes derrière les autres. Jamais on ne doute qu’une femme scellera à nouveau son destin au sien. A voir si on a besoin de se réconforter en confrontant son expérience à la sienne, ou bien par compassion, pour se dire qu’un homme peut être détruit par une histoire de couple qui finit mal. Mais ça, on le savait déjà.

Avec Thierry Neuvic, Hélène Fillières, Olivier Baroux, Maryline Canto.

2010 – France – 1h30


30 mai 2012

L’amour dure 3 ans

Véronique LE BRIS / Non classé Amour, autobiographie, Beigbeder, coup de foudre, divorce, Gaspard Proust, humour, littéraire, Louise Bourgoin, Michel Legrand / 0 Comments

La note Cine-Woman : 4/5

de Frédéric Beigbeder

Voilà bien plus que 3 ans que l’on attendait que Frédéric Beigbeder s’exprime sur grand écran. Certes, il avait déjà signé l’adaptation de 99 francs, quelques apparitions, des scénarios et un paquet de pubs. Cette fois, il passe aux commandes. 

On lui sait gré d’ailleurs de ne pas s’être précipité sur le premier miroir aux alouettes venu. A 46 ans, un peu calmé sans être complètement rangé des voitures, le trublion du monde littéraire français, le dépoussiéreur de talents, le fêtard invétéré, le maître de la frustration maîtrisée, l’amoureux de l’amour revendiqué saute le pas. Sans trop de risques puisqu’il adapte un roman qu’il connaît bien pour l’avoir écrit. Et vécu.

Dévasté par son divorce après 3 ans d’amour, Marc Marronnier, un critique littéraire et chroniqueur nocturne qui ressemble en tout point à Beigbeder, rencontre sans s’y attendre une tourbillonnante créature, Alice. Autant lui est désabusé par la vie, mais surtout par le mariage ou les amours ratées, autant elle est belle, virevoltante… vivante. Bref, et alors qu’il vient d’écrire un best-seller sur ses doutes, il commence une passion. De trois ans, sans doute.

Beigbeder avait raison de se méfier de ce cadeau empoisonné que lui offre sa notoriété, ses réseaux etc… Mais, comme il est bien plus intelligent que ça, il a réussi à déjouer quasiment tous les pièges pour signer un premier film dont il peut légitiment être fier. Il est inventif quand il met en scène ses propres citations dans une ronde séduisante, perspicace quand il traite l’amour en sujet scientifique, surprenant quand il revendique ses goûts cinématographiques et tête à claques quand il médite ou cite un peu trop ses références (nous aussi on adore Michel Legrand mais bon) … Non content de savoir nous toucher avec son héros bancal, il organise des joutes verbales avec un talent comique qu’on lui reconnait volontiers et un art du dosage pertinent. Bref, ce galop d’essai est une réussite. La sienne surtout.

avec Louise Bourgoin, Gaspard Proust, Joey Starr, Jonathan Lambert, Frédérique Bel, Nicolas Bedos, Bernard Menez, Annie Duperey, Valérie Lemercier

2010 – France – 1h38

23 mai 2012

Millenium

Véronique LE BRIS / Non classé Daniel Craig, David Fincher, femme, homme, meurtre, Millenium, Rooney Mara, Suède, thriller / 0 Comments

La note Cine-Woman : 3/5

Les hommes qui n’aimaient pas les femmes

de David Fincher

Son sous-titre provocateur légitime à lui seul que Cine-Woman s’intéresse de près à Millenium, version David Fincher, réalisateur réputé pour filmer plus souvent la testostérone que les femmes. Pour tout dire, elles sont quasiment inexistantes de son univers.

Bonne surprise ici. Dans le remake du film suédo-danois signé Niels Arden Oplev, lui même inspiré de la géniale trilogie de Stieg Larsson, LA femme, la fameuse Lisbeth Salander, interprétée par l’inconnue Rooney Mara, (moins épatante que la Noomi Rapace du premier film) vole la vedette au James Bond actuel, Daniel Craig.

C’est vrai que Stieg Larsson avait su inventer cette héroïne hors normes dans ses livres. Moins dans le premier tome, que dans les deux suivants. Mais quand même : son vrai héros, son double était bien ce journaliste roi de l’investigation suédois, Mikael Blomkvist. Un homme certes assez facile à séduire…

Ici, c’est Lisbeth qui mène la danse, qui dénoue les énigmes, bref qui porte la culotte.

L’histoire, pour les rares qui sont passés à côté des livres, est celle d’un journaliste condamné à n’avoir pas réussi à réunir suffisamment de preuves pour faire tomber un respectable escroc suédois. A peine libéré, il est convoqué pour dénouer une énigme industrio-familiale vieille de plus de 40 ans. Il n’y parviendra qu’avec l’aide de Lisbeth, la hackeuse, elle-même victime d’un système répressif innommable.

Contrairement à la version précédente de l’adaptation, celle de Fincher est assez elliptique. Mieux vaut avoir lu les livres pour s’y retrouver tant il refuse de perdre son temps à dénouer, à montrer les multiples sous-intrigues, fausses pistes qui animent le récit de Larsson avec brio.

En revanche, Fincher brille à montrer une société suédoise telle qu’il l’imagine, avec des clichés haut de gamme qui finalement définissent ici bien son style: froid, clinique mais classe! Un peu comme le design scandinave dont le décorateur a abusé. D’où cette impression qui ne quitte jamais le spectateur, celle d’une vision très distanciée de son sujet qui fait qu’on ne se sent jamais complètement dans le film. Et c’est dommage, car justement, le livre avait cette particularité de nous faire en même temps découvrir et appartenir à un univers qui nous était étranger. 

Avec Daniel Craig, Rooney Mara, Christopher Plummer, Stellan Skarsgard, Steven Berkoff, Robin Wright

2011 – USA – 2h38

22 mai 2012

Trust

Véronique LE BRIS / Non classé adolescence, Catherine Keener, Clide Owen, dangers, David Schwimmer, Etats-Unis, famille, Friends, internet, viol / 0 Comments

La note Cine-Woman : 2/5

de David Schwimmer

Soit une famille américaine parfaite. Soudée mais pas trop, compréhensive avec ses enfants mais leur donnant des repères, ouverte à la communication et à l’écoute. Au regard du casting génial des parents (Catherine Keener et Clive Owen), on n’en attendant pas tant. Et quand la cadette reçoit un ordinateur pour ses 14 ans, qu’elle commence à entretenir une relation à distance avec un homme, d’abord jeune, mais de moins en moins au fur et à mesure qu’il se dévoile, la famille fait confiance. Avant de découvrir le pire.

Toujours en phase avec l’évolution de la société, le cinéma américain sait s’accaparer des sujets qui font mouche. Celui des dangers d’internet, de ses proies privilégiées que sont les jeunes, est bien vu et finalement assez justement traité. Adapté d’une pièce de théâtre qu’il a lui même créée avec sa compagnie, David Schwimmer, le Dr.Ross Geller de Friends, a surtout l’audace d’aller jusqu’au bout de son idée et des dangers qu’il dénonce. Dommage pourtant qu’avec son casting 5 étoiles, il ne parvienne pas à échapper à la caricature, notamment en faisant jouer au père une sorte de vengeur primaire qui dénote avec le début du film et le jeu de Clive Owen. Au lieu de la pépite espérée, il signe un objet conventionnel, attendu, presque banal pour dénoncer des actes délictueux qui auraient mérité plus d’engagement, plus de passion, plus de débat.

Avec Clive Owen, Catherine Keener, Liana Liberato, Jason Clarke, Noah Emmerich, Viola Davis.

USA – 2010- 1h46

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