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Marthe Keller dans Fedora de Billy Wilder
21 août 2013

Fedora

Véronique LE BRIS / Non classé Billy Wilder, Fedora, fille, greta Garbo, héroïne, Hollywood, jeunesse, Marthe keller, mère, mort, Star System, vieillesse / 0 Comments

De Billy Wilder

En 1950, Billy Wilder tourne « Boulevard du Crépuscule », sublime film qui ausculte, à travers le destin et les névroses d’une ancienne star du muet, les démons du système hollywoodien. Lui y est arrivé au milieu des années 1930 comme scénariste et talent désormais indésirable en Europe.

Il ne lui a fallu que quelques années pour y percer et en 1950, le cinéma lui doit déjà quelques films incontournables qu’il a soit scénarisés, soit réalisés : « Ninotcha », « Assurance sur la mort », « La valse de l’empereur », « la scandaleuse de Berlin ». Doué d’une intelligence exceptionnelle (tous ses films le prouvent), Billy Wilder n’a eu besoin que de quelques années pour comprendre que les chimères de l’univers dans lequel il évolue et pour se donner les moyens de le critiquer ouvertement mais subtilement.

Crépusculaire

Il faut croire que le sujet le hante, car en 1978, pour son avant-dernier film, il s’y attaque à nouveau avec la même hargne, la même violence rentrée. « Fedora » traite du même thème que « Boulevard du Crépuscule », mais en négatif. Et la désillusion est encore plus cruelle.

Marthe Keller dans Fedora de Billy Wilder

Barry Detweiler, un producteur fauché tente de se refaire en proposant un rôle, l’ultime rôle, à celle qui fut en son temps la star des stars, Fedora. Mais, depuis des années, l’actrice vit retirée de tout et de tous dans une maison isolée et inviolable sur une petite île proche de Corfou. Barry brave les obstacles et les interdits pour tenter de la rencontrer. Il finit par parvenir et ce qu’il y découvre est encore pire que ce qu’il aurait pu imaginer…

Garbo en modèle

Bien moins connu que les autres films de Wilder, Fedora revient donc aujourd’hui en version restaurée. La couleur un peu passée de la fin des années 1970 lui donne un charme suranné. Le réalisateur a aussi un peu perdu le sens du rythme qui donna un tempo formidable à ses comédies. Mais, son propos est tellement puissant, son histoire tellement cruelle que, même si son talent est un peu fatigué, (Wilder le tourne à 72 ans et s’est épuisé à le faire financer – il n’a trouvé de l’argent qu’en Europe, ce qui fait de Fedora son film tardif le plus européen- ), Fedora reste un grand film qui mérite dix fois qu’on s’y attarde. C’est aussi un des grands rôles de Marthe Keller, qui, bien que dissimulée, brille de toute sa beauté dans les scènes dévoilées et soutient presque la comparaison avec Greta Garbo, dont la véritable histoire aurait inspiré ce chant du cygne à Wilder.

Avec Marthe Keller, William Holden, Hildegard Knef…

1978 – RFA/France – 1h50

Sandra Bullock et Melissa McCarthy dans les Flingueuses
21 août 2013

Les flingueuses

Véronique LE BRIS / Non classé buddy-movie, comédie, femme, flic, Melissa McCarthy, nouvelle comédie américaine, Paul Feig, Sandra Bullock / 0 Comments

De Paul Feig 

Puisque les femmes sont des hommes comme les autres,  et plutôt que de casser la tête à écrire des scénarios bien pensés et un poil originaux,  Hollywood n’a rien trouvé de mieux que de récupérer les vieilles bonnes recettes qui ont gonflé son porte-monnaie et de les réchauffer à la sauce féminine. 

Ce qui en langage hollywoodien veut dire qu’au lieu de mettre deux pauvres types dans le énième buddy movie produit, on les remplace par deux nanas, une belle et une moche, pour jouer de leurs différences et de leur incapacité à s’entendre.

Sans grâce

Soit donc Sandra Bullock en agent spécial du FBI envoyée se refaire une santé à Boston, tant son arrogance et sa suffisance énervent ses supérieurs. Sur place, elle sera forcée de travailler avec Melissa McCarthy, une flic boulotte, grande gueule et aux méthodes disons « spéciales ». Deux cœurs solitaires qui, surprise !, vont finalement devenir un duo de choc.

Sandra Bullock et Melissa McCarthy dans les FlingueusesPassons sur les péripéties qu’elles traversent, sur l’histoire de leur vie respective, triste à pleurer évidemment, et surtout sur l’enquête qu’elles mènent ensemble et qui n’a aucun intérêt pour regretter les choix finalement tellement conventionnels de la part du réalisateur Paul Feig, celui qui s’était hasardé à tourner, « Mes meilleures amies », la soi-disant première comédie féminine… la première où les femmes osaient péter, roter et même dégueuler en pleine rue, sur une robe de mariée. Si faire du cinéma féminin, c’est forcément s’approprier la truculence masculine, merci bien !

A la truelle

On passe donc sur cette pseudo comédie polar d’autant que Sandra Bullock, la spécialiste du genre, toujours aussi maladroite et mauvaise actrice, reste désespérément au ras des pâquerettes de son personnage ; Mélissa McArthur est, elle, plus surprenante plus imposante aussi. On lui souhaite vivement de vite sortir de ces rôles ultra-codifiés. Elle aurait récemment tourné Tammy, une comédie réalisée par son mari Ben Falcone.  A suivre donc…

De Paul Feig, avec Sandra Bullock, Melissa McCarthy….

2013 – Etats-Unis – 1h57


Michael Kohlhaas et sa femme
14 août 2013

Michael Kohlhaas

Véronique LE BRIS / Non classé 16e siècle, Cévennes, droit, justice, Mads Mikkelsen, Michael Kohlhaas, mort / 0 Comments

D’Arnaud des Pallières

Michael Kohlhaas est un puriste, un marchand de chevaux fort respecté qui n’accepte pas que l’on se moque de lui. Sûr de son bon droit, il va tout faire pour le faire appliquer, quitte à le payer au prix fort.

Mais, il vit au XVIème siècle dans les Cévennes, un pays où l’arbitraire règne alors et où la justice est d’application variable. Pourtant, son combat restera à bien des égards un exemple à suivre. Sans sciller.

Une morale à toute épreuve

C’est un film rugueux dont le message est d’une réelle modernité et d’une rigueur morale parfaite. Michael Kohlhaas a beau être marchand riche, c’est un homme d’intégrité totale. Il est toujours prêt à tout pour la défendre. Peut-être parce qu’il est très pieu. Il vit heureux auprès de sa femme et de sa fille, mais l’arrogance d’un jeune seigneur qui lui impose un passe-droit quand il conduit ses chevaux au marché, va ébranler sa vie. L’argument semble au départ anecdotique mais il déclenchera pourtant une série de malheurs, de morts, et même une guerre.

Michael Kohlhaas et sa femmeSi le récit est, au départ, très maîtrisé, dominé par la figure imposante et idéale de Mads Mikkelsen, la seconde partie (la deuxième heure) est moins intéressante, plus ennuyante. Sans doute parce que la rectitude morale du héros, soudainement contestée, est moins défendue par le réalisateur lui-même… avant un final très fort, très émouvant.

Quoiqu’il en soit, ce film pas très féminin, adapté du roman de l’allemand Heinrich von Kleist, reste une belle prouesse, un moment de vie ténu, historique, d’un parti pris très intellectuel, qui lui a valu de représenter la France en sélection officielle au Festival de Cannes 2013. 

D’Arnaud des Pallières , avec Mads Mikkelsen, Mélusine Mayance, Delphine Chuillot, Bruno Ganz, Denis Lavant ? Sergi Lopez, Amira Casar, Jacques Nolot…

2013 – France – 2h02.

Le marché de Zambezia dans Drôles d'oiseaux
14 août 2013

Drôles d’oiseaux

Véronique LE BRIS / Non classé Afrique, cité, histoire, mère absente, oiseau, père-fils, refuge, vengeance / 0 Comments

Dès 6 ans

Kai, un jeune faucon, en a sa claque de vivre juste avec son père, à l’écart de tout et tous. Par hasard, il apprend l’existence de Zambezia, la cité des oiseaux, une sorte de paradis dédié qu’il veut absolument connaître.

Père-fils

Contre l’avis de son père, il débarque là-bas pour vivre parmi les siens. Mais, la cité est bientôt menacée. Kai va donc devoir se mouiller quitte à découvrir sa propre histoire.

C’est drôle, joli, enlevé comme la plupart des films d’animation d’aujourd’hui. Aucun problème de tempo, ni faille graphique apparente, Drôles d’oiseaux a de la tenue et se laisse très agréablement regarder.

Le marché de Zambezia dans Drôles d'oiseaux Vendu comme un hommage à l’Afrique, c’est en fait une sorte de méli-mélo culturel qui sonne parfois plus du coté des Caraïbes que de l’Afrique noire. Mise à part ces petites fautes de goût ou ces écarts à l’orthodoxie culturelle, les enfants adoreront cette sempiternelle histoire de relations père-fils, née sur des bases compliquées qui ont empêché un vrai épanouissement et du géniteur, et de la descendance. Mais tout finit par s’arranger bien sûr …

De Wayne Thornley

2013 – Etats-Unis – 1h22

Oggy et les cafards à la préhistoire
7 août 2013

Oggy et les cafards

Véronique LE BRIS / Non classé cartoon, les cafards, muet, Oggy, rythme fou., TV / 0 Comments

Dès 4 ans

Pendant plus de 15 ans, un chat bleu au gros nez rouge a été martyrisé à la télévision par trois cafards intraitables. Les voici désormais au cinéma dans une histoire en quatre phases.

Cartoonesque

Le film commence à la préhistoire lorsque le Oggy, le chat, chargé de surveiller le feu de sa tribu, le perd quand les cafards l’éteignent. Il doit donc partir à la quête d’une nouvelle flamme. On le retrouve au Moyen-Âge, cherchant, cette fois, une femme, puis à Londres, lors du passage à l’an 1900 et enfin en héros d’un Star Wars un peu spécial.

Oggy et les cafards à la préhistoireA chaque fois, le principe est le même : les cafards sont les empêcheurs de tourner en rond, voire les méchants d’une histoire menée à un rythme d’enfer dans la plus pure tradition du cartoon à l’américaine. C’est –à-dire qu’il n’y a pas de paroles, seulement des bruitages et des gags visuels qui se succèdent à toute allure. Comme dans Tom et Jerry ou un dessin animé de Tex Avery.

Epuisant

C’est très bien sur un format court, épuisant quand on dépasse les ¾ du programme et presque ennuyeux à la toute fin. Du coup, si on regarde avec intérêt leur guerre du feu, on se lasse franchement du principe dans l’histoire londonienne, à peine rattrapée par la virgule Star Wars à la fin. Dommage !

D’Olivier Jean-Marie

2013 – France – 1h20

En partenariat avec Grains de Sel

affiche de Jour de Fête
24 juillet 2013

Jour de fête

Véronique LE BRIS / Non classé comédie, fête, France éternelle, Jacques Tati, modernité, nouveauté, patrimoine, postier, premier film / 0 Comments

Dès 8 ans

Quatre ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Jacques Tati imposait son humour inimitable avec ce fameux Jour de Fête, son premier film. Déjà, il traitait d’un sujet qui sera celui de toute son œuvre : la confrontation entre la tradition et la modernité.

Et cela, avec les mêmes techniques : une observation fine du comportement de ses contemporains, qu’il exprime à travers de nombreux gags visuels et des bruitages astucieux, plus que par la parole.

Tournée à l’américaine

Ancré dans son époque, Jour de Fête a pour héros François, le facteur d’un petit village français. Tout le monde connaît François, puisqu’il apporte le courrier, et tout le monde se moque volontiers de lui dès qu’il a le dos tourné.

affiche de Jour de Fête

En pleines festivités du 14 juillet, on lui montre un film sur l’efficacité des services postaux américains. François le prend au pied de la lettre. Tout en restant terriblement français, François décide alors d’utiliser ces techniques révolutionnaires pour faire sa tournée… Dans un final ou plutôt un festival de gags qui reste dans la mémoire de tous ceux qui ont vu le film. Un délice…

De Jacques Tati, avec Roger Rafaf, Jcques Beauvais, Robert Balpo…

1949 – France – 1h16 (version restaurée en noir et blanc)

En partenariat avec Grains de Sel

affiche de Monstres academy
10 juillet 2013

Monstres Academy

Véronique LE BRIS / Non classé amusant, dessin animé, Disney, énergie, monstres, peur, Pixar, préquel / 0 Comments

Dès 5 ans

Il y a un peu plus de dix ans, les enfants découvraient Sulli, énorme masse poilue bleue aux pois rose et son inséparable ami Bob, une boule sur patte verte crue à un seul œil. Mais savez-vous seulement comment ils se sont rencontrés ? Et comment ils sont devenus les meilleurs terreurs d’élite de tous les temps ?

Avant Monstres et cie

C’est ce que raconte ce prequel (film d’avant le film). Depuis qu’il est enfant, Bob a toujours voulu intégrer Monstres & Cie, la fabrique qui recycle l’énergie générée par les cris des enfants apeurés.

affiche de Monstres academyIl a beau avoir un physique peu avantageux, il ne fait pas assez peur. Sulli, lui, est le descendant d’une lignée de terreurs d’élite, mais il est fainéant et peu motivé. A eux deux, ils vont franchir tous les obstacles que la célèbre Monstres Academy, l’université de la terreur, va mettre sur leur route.

Bien sûr, on peut voir ce film sans voir vu l’autre, mais il est évident qu’il fait pour qu’on (re)voit la suite. Etait-ce vraiment judicieux de revenir sur les fondements de cette amitié ? Rien n’est moins sûr car cela tue d’emblée le suspense. Et comme le scénario est un peu mou, que la succession des étapes est convenue, que les gags ne sont pas tous drôles, on ne donne à Pixar qu’un petit satisfecit. Peut mieux faire, donc !

De Dan Scanlon avec les voix françaises de Catherine Deneuve, Jamel Debbouze, Malik Bentalha…

2013 – Etats-Unis- 1h40- 

En partenariat avec Grains de Sel

affiche Frances Ha
3 juillet 2013

Frances Ha

Véronique LE BRIS / Non classé 1980, danse, femme, fille, jeunesse, lose., New York, vie / 2 Comments

 De Noah Baumbach

Evidemment quand on voit un film après en avoir entendu parler (en bien et par des gens de confiance), on en attend beaucoup. Trop, parfois ! Frances Ha s’annonçait donc comme une belle promesse et à vrai dire, c’en est une. Mais, sans l’enthousiasme espéré.

L’historie est simple. Frances a 27 ans et se cherche. Elle a dû mal à quitter non pas l’adolescence mais sa jeunesse, ses repères, ses amis, son style de vie sans responsabilités pour rentrer dans le monde adulte.  Elle rêve d’être chorégraphe mais mange la poussière en attendant : elle n’a pas d’argent, pas de mec, une roomate qu’elle adore et qui la quitte pour suivre sa propre route.

Modern girl?

affiche Frances HaFrances est fantasque, originale, un peu perchée même, mais c’est tout ce qui fait son charme et l’intérêt de son personnage. Elle est surtout interprétée par Greta Gerwig, déjà croisée dans « Damsels in distress » et une pléiade de films indies,  et c’est la meilleure idée du film dont elle a contribué à écrire le scénario.

La seconde est de l’avoir tourné en noir et blanc, ce qui lui donne un côté arty, une saveur très 80’s dans la veine de « Nona Darling n’en fait qu’à sa tête » de Spike Lee ou même des premiers Jim Jarmush. Et puis, nous sommes à New York et cette ville supporte bien mieux que d’autres le blanc et le noir, en n’ôtant rien de son énergie emblématique.  Référence 80’s encore revendiquée par le choix de la chanson de Bowie, « Modern Love », dans la bande son. La scène de danse devant la station de métro et dont est tirée l’affiche,devrait rester culte.

Trop positive

Frances et son amie Sophie dans Frances HaAlors que manque-t-il ? Peut-être une sincérité.  J’ai lu quelque part qu’il s’agissait d’un vrai film de filles. Certes, mais filmé par un homme et ça change tout. Même si Frances est épatante, intrigante, stimulante, impossible de s’identifier un tant soit peu à elle. Trop posée, trop travaillée, trop positive sauf à quelques rares moments (évidemment les meilleurs du film) : le dîner où elle est insupportable, son voyage à Paris et son retour en taxi à New York.

Je ne vous dirai pas si elle parvient à ses fins, mais Frances aurait mérité d’être un peu plus cabossée par ses échecs. Sans en faire une « Sue perdue dans Manhattan », film magnifique d’Amos Kollek sur le rêve américain, on aurait aimé les coups la façonnent un peu plus. Que cet abandon inévitable de la jeunesse soit un passage, pas juste une étape.

De Noah Baumbach, avec Greta Gerwig, Mickey Summer, Michael Esper, Adam Driver

2012 – Etats-Unis – 1h26

La bergère et le ramoneur dans Le Roi et l'oiseau
3 juillet 2013

Le roi et l’oiseau

Véronique LE BRIS / Non classé culte, dessin animé, Jacques Prévert, l'oiseau, la bergère, le ramoneur, Le roi, mythe, Paul Grimault / 0 Comments

A partir de 6 ans

Voici dix ans que le chef d’oeuvre de Paul Grimault et Jacques Prévert n’avait pas fait l’objet d’une ressortie en salle. Furtivement, sa version définitive aujourd’hui numérique a depuis été montrée dans quelques festivals mais rien de plus. La faute à son histoire chaotique que cette ressortie devrait enfin enterrée.

Une histoire bousculée

En 1946, Paul Grimault et Jacques Prévert  décident d’adapter au cinéma La bergère et le petit ramoneur, le célèbre conte d’Andersen. Le film qui sort en 1953 ne satisfait pas ses auteurs. Après de longues tractations, ils finissent par en récupérer les droits et le négatif pour revoir leur projet.

La bergère et le ramoneur dans Le Roi et l'oiseauCe n’est qu’en 1980 qu’arrivera enfin la version définitive sous le titre Le Roi et l’Oiseau. Du conte initial, il ne reste pas grand chose, juste le socle de l’histoire. Car, ce dessin animé mythique est surtout une violente diatribe contre la dictature (époque oblige). Si la critique politique a vieilli, la poésie des personnages, la qualité et la colorisation des dessins, entièrement restaurée grâce à la technique moderne en 2003, font toujours de ce dessin animé français une oeuvre poétique majeure, inventive à voir ou à revoir sans tarder.

D’après La bergère et le ramoneur d’Hans Christian Handersen

1953/1980 – France – 1h23

En partenariat avec Grains de Sel

Photos ©1980 Studiocanal Les films Paul Grimault

Electric children
26 juin 2013

Electrick children

Véronique LE BRIS / Non classé adolescence, communauté, conscience, enfant, Las Vegas, liberté, mariage, mormons, musique / 0 Comments

De Rebecca Thomas

Weird ! Mais comment apprendre en vivre en marge du monde ? C’est le propos d’ « Electric Children », le premier film de la jeune américaine, Rebecca Thomas, qui s’est un peu inspirée de son histoire personnelle pour le réaliser.

Plongée mormone

Comme son héroïne, Rebecca a grandi dans une communauté mormone, du côté de Las Vegas et fréquenté dans son enfance dez fondamentalistes (ce qui n’est pas son cas). Normal donc que l’histoire proprement hallucinante de Rachel lui parle.

Le jour de ses 15 ans, Rachel, donc, une jeune mormone annonce à ses parents et à sa communauté de stricte obédience qu’elle est enceinte… et que c’est une cassette interdite de rock qui a provoqué cette grosesse. On décide donc de la marier. Elle s’enfuit à Vegas, à la recherche du groupe de rock de la cassette. Et c’est une autre facette de la vie qu’elle va découvrir…

Electric childrenComplètement hors du temps et hors des normes, ce petit film un peu bancal, un brin trop naïf pour sembler honnête parle d’une éducation d’un autre âge pourtant encore en vogue aux Etats-Unis. Sans la condamner puisqu’on peut finalement y échapper. Sans doute faut-il avoir l’innocence de l’adolescence pour y adhérer vraiment et être sensible à l’irrationalité de la religion pour s’en persuader. Car, sinon, la quête de Rachel semble désincarnée. Reste alors la confrontation de deux mondes, le mormon, et Las Vegas, un contraste dont on ne se lasse pas.

Avec Julia Garner, Rory Culkin, Liam Aiken, Bill Sage…

2011 – Etats-Unis – 1h33

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