La tresse
Dans La tresse, Laetitia Colombani natte le destin de trois femmes en révolte contre le sort, chacune à un bout du monde.
Véronique LE BRIS / Le Livre, Mon blog / 2017, destin, femme, fille, héroïne, réalisatrice, roman / 0 Commentaire
Dans La tresse, Laetitia Colombani natte le destin de trois femmes en révolte contre le sort, chacune à un bout du monde.
Véronique LE BRIS / Films, Mon blog / actrice, cinéma américain, cinéma indépendant, Etats-Unis, fille, film de femme, mère, Oscars, premier film, réalisatrice / 0 Commentaire
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Véronique LE BRIS / Cannes, Festivals, Films, Mon blog / 70e Festival de Cannes, cinéma français, documentaire, famille, fille, mère, mort, soeur / 0 Commentaire
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Véronique LE BRIS / Films, Mon blog / actrice, cinéma français, femme, fille, mère / 0 Commentaire
Avec Maman a tort, Marc Fitoussi désacralise une nouvelle fois les relations mère-fille et désenchante le monde du travail. Frais.
Véronique LE BRIS / Films, Mon blog / adolescence, cinéma français, femme, fille, film de femme, réalisatrice / 0 Commentaire
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Véronique LE BRIS / Films, Ciné-Mômes, Mon blog / adaptation, cinéma français, enfance, enfant, fille / 0 Commentaire
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Véronique LE BRIS / Films, Mon blog / condition féminine, femme, fille, histoire, Moyen-Âge / 0 Commentaire
Petit budget mais grande idée, ces filles au Moyen-âge dressent un portrait intelligent de la condition féminine à travers les âges. Sans moyen mais avec talent. Brillant!
Véronique LE BRIS / Films, Mon blog / adolescence, banlieue, cinéma français, fille, film de femmes / 0 Commentaire
Vendue comme une bande de filles, ce nouveau film de Céline Sciamma consacrée encore une fois à l’adolescence féminine, est surtout l’histoire d’un destin brisé, celui d’une jeune fille qui s’est brûlée les ailes. Raté donc.
Véronique LE BRIS / Mon blog / 1980's, ascension sociale, banlieue, condition, études, fille, La Courneuve, littérature, origine, Paris, pub / 0 Commentaire
Grandie à la Cité des 4000 de La Courneuve sans père mais dans une vraie famille juive, violentée et insultée par son beau-père, Sylvie Ohayon s’en est sortie grâce à son goût des mots, des livres et des études. Après une riche carrière dans la pub, elle écrit l’histoire de son enfance « Papa was not a Rolling Stone » , son premier livre publié en 2011, qu’elle adapte aujourd’hui en film.
Dans la pub, je faisais tout le temps des titres. Mais,quand il a fallu titrer mon livre, j’étais bloquée. Un ami m’a dit : « ton père, c’était pas un Rolling Stone ! ». Et c’est le moins qu’on puisse dire ! Non seulement il m’était inconnu, mais il n’était pas rock n’roll.
Si, on l’entend au début du film…
Euh… Si, bien sûr, je le disais dans le livre que mon père était un prisonnier au long cours…
La réalité était plus intense, donc moins crédible. Oui, c’est mon histoire que j’ai criée, expulsée quand j’étais au plus bas, en plein divorce et sans boulot. C’est mon second mari qui m’a poussée à « cracher mon histoire en la camouflant sous le désinfectant roman ». Ca a été salvateur.
Quand j’ai fini de l’écrire, je suis allée voir Stella de Sylvie Verheyde, un film qui m’a bouleversée. Je lui ai envoyé mon manuscrit pour qu’elle le lise et s’il lui plaisait, qu’elle adapte au cinéma. Elle a accepté de m’aider mais pas de le réaliser. Et m’a dit que j’étais folle de vouloir confier mon histoire à quelqu’un d’autre. Elle a participé au scénario, au casting et je l’ai appelé tous les soirs du tournage…
Elle m’a surtout aidée à révéler mes sentiments et mes émotions. Elle m’a appris à lâcher prise, à laisser couler la sève et le sang. La technique est un faux problème. Il faut surtout un point de vue et de la volonté. J’ai tenu à tourner en 35mm, à l’ancienne, sans caméra numérique, comme dans les années 1980 durant lesquelles le film se passe.
Pas du tout ! J’ai un rapport tellement fort à la langue –j’en parle dans mon deuxième livre d’ailleurs – que je peux vous assurer que toutes les expressions utilisées l’étaient à l’époque. A la Courneuve, on disait déjà relou, rebeu, mytho, mythologue. Chez nous, la langue était plus libre, plus fleurie. Ces mots se sont diffusés et ont ensuite été rattrapés par Paris, comme le Verlan dans les années 1960.
C’est difficile à dire. Je sais que dans la pub, j’ai vraiment été recrutée sur mon cul. Ca a été une claque, moi qui avais tout misé sur mes diplômes ! Mais, je ne suis pas sûre qu’en banlieue, il y ait un déterminisme sexuel. Kamel –Ouali – s’en est bien sorti par la danse.
Moi, j’ai surtout tenu à montrer des filles qui font des études, qui ont une sexualité normale, qui tombent amoureuses. A mon époque, les rebeu, les juives, les autres, on portait de shorts, on chantait dans la rue. C’est vrai qu’il ne fallait pas dire qu’on couchait, les filles se faisaient recoudre, mais on avait le droit d’aimer. Aujourd’hui, c’est plus compliqué : tout s’est radicalisé et paupérisé. Le voile a fait son apparition, des migrants qui ne parlent pas français sont arrivés. Or, la langue était notre lien intercommunautaire.
Souvent ! J’en suis partie à 26 ans. Mais, je vais voir ma mère et ma grand-mère tous les week-ends et je suis restée amie avec mes copines d’enfance.
Du coup, je n’ai pas eu de limite. Je n’ai pas eu de figure d’autorité. J’ai bâti mes propres cadres, qui sont très cohérents avec ce que je suis vraiment.
Oui, il était violent, me tapait et m’insultait tout le temps. Mais, ça glissait sur moi, parce que justement, ce n’était pas mon père. Et avoir lu Fitzgerald m’a sauvée : « Aie une bonne vie, ce sera ta meilleure revanche »
Ecrire des livres, c’est déjà tendre la main. La seule chose que j’enseigne, c’est que quand on te fout à terre, il faut te relever. Avance, donne-leur tort. Fitzgerald, encore. La vengeance n’est jamais gagnante, la revanche, si.
J’ai un contrat pour adapter mes deux livres, Les Bourgeoises et Bonne à (re)marier, au cinéma. En janvier, sort mon quatrième livre, L’une contre l’autre, une fiction qui parle du racisme anti-français dans les cités et j’ai déjà commencé à écrire le cinquième.
Lire la critique Papa was not a Rolling Stone.
Véronique LE BRIS / Non classé / ado, BD, fille, Lou, Ludivine Sagnier, mère/fille, Nathalie Baye / 0 Commentaire
Les BD (six tomes) ont été un vrai succès auprès des fillettes. Lou est une jeune fille de son époque, épanouie, un brin originale et élevée par une célibataire mère complètement loufoque.
Dans le premier tome, « Journal intime » qui est ici adapté au cinéma par son auteur et dessinateur, Julien Neel, Lou présente sa famille (notamment sa grand-mère revêche), sa vie quotidienne, se dispute avec Mina, sa meilleure amie, se lie avec une autre, est toujours amoureuse de Tristan à qui elle ose enfin parler et jette sa mère dans les bras de leur nouveau voisin.
Fidèle à son personnage, Julien Neel a pourtant opté, non pas pour un film animé, mais pour une fiction avec des acteurs bien vivants. Si la jeune inconnue Lola Lasseron est une charmante découverte, les autres acteurs forcent tous le trait et tombent dans une surenchère insupportable des travers de leurs personnages.
Ludivine Sagnier est méconnaissable et complètement à l’ouest, Nathalie Baye, la grand-mère, trop austère, le voisin Kyan Khojandi insignifiant… Les décors, les situations sont tellement décrites sans nuances que le film devient vite un gâteau beaucoup trop sucré et donc indigeste.
2014 – France – 1h44
En partenariat avec Grains de Sel
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Le 19 janvier à 20h, les Lumières 2021 dévoileront son palmarès en clair sur Canal+. Neuf films de réalisatrices sont en lice. Un record !
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82 women by a woman, l’expo de Clotilde Richalet Szuch sur les femmes du cinéma latino-américain est à l’Arlequin jusqu’à fin 2020
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