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Gabriel Byrne et Emmanuelle Devos dans Le temps de l'aventure
10 avril 2013

Le temps de l’aventure

Véronique LE BRIS / Non classé Amour, audace, aventure, Emmanuelle Devos, femme, furtif, Gabriel Byrne, Rencontre, vie / 1 Comment

De Jérôme Bonnel

Un regard dans un train. Quelques mot échangés. Rien d’autre. Pourtant, Alix (Emmanuelle Devos) va tenter le tout pour le tout pour retrouver cet homme (Gabriel Byrne) et partager avec lui quelques moments intimes.

Si le titre n’avait déjà été pris, le sixième film de Jérôme Bonnel (Le chignon d’Olga) aurait pu s’appeler Une journée particulière ou 24h dans la vie d’une femme. Tout se joue en un temps ramassé, celui d’un jour où la vie prend un tournant exceptionnel.

Fantaisie subtile

Alix est comédienne de théâtre. Une tournée la tient éloignée de son foyer, de son amoureux, mais une audition pour un futur rôle la rappelle à Paris. Elle est aussi un peu fantasque, un peu légère, pas rationnelle, un peu désargentée et puis, elle semble avoir besoin d’être rassurée, sentimentalement. Et sa furtive rencontre avec cet homme va bouleverser sinon sa vie, au moins sa journée et, contre toute attente, la confirmer dans ses choix.

Gabriel Byrne et Emmanuelle Devos dans Le temps de l'aventureDifficile d’en dire plus car le ténu est tout ce qui fait le charme envoûtant de ce film subtil et extrêmement touchant. En racontant cette histoire d’amour a minima, en s’attardant sur l’errance active de cette femme mystérieuse, en proie à des doutes et à une audace qui s’oppose, Jérôme Bonnel signe un film d’une finesse rare et d’une grande originalité. Il sonde l’âme féminine comme peu d’hommes ont réussi à la faire, sans jugement mais avec une justesse sidérante.

Ses acteurs sont au diapason : Emmanuelle Devos est fantasque et délicieuse à souhait, elle flotte littéralement sur la pellicule et dans l’histoire avec une aisance mystérieuse, Gabriel Byrne (un peu âgé pour le rôle malgré tout) troublant et intimidant à la fois. Une découverte parfaite, une parenthèse à la fois ingénue, poétique et très réelle comme la vie en offre parfois. Ou pas.

Avec Emmanuelle Devos, Gabriel Byrne, Gilles Privat, Laurent Capelluto…

2013 – France – 1h45

© Celine Nieszawer

Le mariage de Mariage à l'anglaise
10 avril 2013

Mariage à l’anglaise

Véronique LE BRIS / Non classé comédie romantique, divorce, échec, festival de l'Alpe d'Huez, franchouillard, grand prix, humour, humour anglais, mariage / 0 Comments

De Dan Mazer

Voilà la comédie romantique de la semaine, anglaise cette fois et qui, comme celles sorties récemment, apporte quelque chose de nouveau au genre. 20 ans d’écart abordait la différence d’âge, Amour & turbulences le retour de l’ex et Mariage à l’anglaise commence par un mariage.

Alors quoi ? Le sort des deux principaux protagonistes de l’histoire serait-il scellé dès le début de l’histoire? Nan, évidemment. Mais, l’époque de la sur-consommation même maritale méritait bien son film.

Un an, pas plus

Nat et Josh ont beau n’avoir rien en commun, depuis qu’ils se sont rencontrés, ils vivent sur un petit nuage… et décident donc de convoler. Une cérémonie conventionnelle, suivie d’une lune de miel pleine d’amour puis d’un retour à la vie réelle où leurs différences, pour ne pas dire leurs oppositions, vont se révéler au grand jour. Le titre anglais (I give it a year) est d’ailleurs bien plus explicite et on comprend déjà que leur union passera difficilement le cap de la première année.

Le mariage de Mariage à l'anglaiseA ce début près, le reste de la comédie est plutôt conventionnelle si ce n’est qu’elle est anglaise et donc, qu’elle laisse donc une large place à l’humour britannique. Malheureusement pas à celui qu’on affectionne. Ici, les situations sont (volontairement) embarrassantes, lourdes, rarement subtiles, finalement assez proches de l’esprit franchouillard. Pas étonnant que le film ait obtenu le Grand prix du Festival de la comédie de l’Alpe d’Huez. Mais, pour le coup, c’est aussi ce qui nous fait fuir…

Avec Rosa Byrne, Anna Faris, Rafe Spall, Simon Baker…

2013 – GB – 1h37

le cake d'amour de Dalloyau et sa bague
9 avril 2013

Le cake d’amour-Peau d’Âne

Véronique LE BRIS / La recette Cake d'amour, Catherine Deneuve., Jacques Demy, Peau d'âne, recette / 0 Comments

Préparation : 15 mn

Cuisson : 40 mn à 180°

Ingrédients pour 2 personnes (en amoureux) :
– 170 g de farine
– 4 oeufs frais
– 20 cl de lait, bien crémeux s’il vous plaît
– 100 g de sucre
– 70 g de beurre
– 1/2 sachet de levure (ou de levain)
– 1 cuillère à café de miel
– 1 pincée de sel
– 1 présent pour votre fiancée

Préparation

Préparez votre pâte, Dans une jatte plate Et sans plus de discours, Allumez votre four

Prenez de la farine, Versez dans la terrine Quatr’ mains bien pesées, Autour d’un puits creusé 

Choisissez quatre oeufs frais, Qu’ils soient du matin faits Car à plus de vingts jours, Un poussin sort toujours

Un bol entier de lait, Bien crémeux s’il vous plaît De sucre parsemez, Et vous amalgamez

Une main de beurre fin, Un souffle de levain Une larme de miel, Et un soupçon de sel

Il est temps à présent, Tandis que vous brassez De glisser un présent, Pour votre fiancé

Un souhait d’amour s’impose, Tandis que la pâte repose Lissez le plat de beurre et laissez cuire une heure…

Version Dalloyau 2013

le cake d'amour de Dalloyau et sa bagueCa, c’est la recette du film. Aux dires de tous ceux et celles qui l’ont essayée, ce gâteau est immangeable… Yann Brys, Meilleur ouvrier de France 2011 en pâtisserie et chocolaterie et directeur de la création de Dalloyau, a eu pour mission de la réinventer. « J’ai gardé tous les ingrédients énumérés dans le film, dit-il. Pour conserver la densité de la pâte et la rendre plus moelleuse, j’ai ajouté des amandes, de la vanille de Madagascar et rééquilibré les proportions. Le cake est ensuite recouvert d’un glaçage à la pomme et pailleté d’or »… Et une bague dorée est glissée dans chaque gâteau. 

Du 10 avril au 4 août 2013

Prix : 22€ . Dans les boutiques Dalloyau de Paris 

Ludivine Sagnier et Nicolas Bedos dans Amour et Turbulences
3 avril 2013

Amour et turbulences

Véronique LE BRIS / Non classé Amour, comédie romantique, comédie sentimentale, ex, femme de sa vie, homme de sa vie..., Ludivine Sagnier, New York, Nicolas Bedos, Paris, Rencontre / 0 Comments

D’Alexandre Castagnetti

Il est excessif, exécrable et exquis. Elle est excédée, exclusive et extraordinaire. C’est du moins ce que prétend l’affiche. Vous l’avez compris : ce sont des EX qui pourraient bien se remettre ensemble.

Lui, c’est Nicolas Bedos, beau gosse intelligent mais insupportable qui s’est écrit un rôle sur-mesure (il a beaucoup participé à l’écriture des dialogues). Antoine (donc Nicolas Bedos) est un avocat installé à New-York qui vient passer un entretien d’embauche à Paris, alors qu’il vit dans un appartement somptueux entouré d’une pléthore de jeunes femmes qu’il n’arrive pas à garder dans son lit, ni dans sa vie plus de 15 jours. (Là, Nicolas tu aurais pu trouver un argument plus crédible pour ton retour à Paris, car on a peine à croire que tu es au chômage au début du film, même si on comprend très bien que ta vie est dissolue).

Ludivine Sagnier et Nicolas Bedos dans Amour et TurbulencesElle, c’est Julie (Ludivine Sagnier), une jeune femme qui rentre à Paris pour se marier. Elle est jolie, un peu rangée pour ne pas dire parfois coincée, maniaque, pas super dégourdie non plus même si son caractère s’affirme au cours du film. Très structurée, même un peu psychorigide, elle est pourtant sculptrice et fabrique des statues ou objets à partir de photos géantes. (Ce qui peut faire rêver mais colle assez mal à son caractère).

Reconquête? 

Le hasard les met l’un à côté de l’autre dans un avion New-York/Paris. Ils ont chacun 7h, elle pour ne pas craquer, lui pour la reconquérir et nous 1h30 pour comprendre ce qui les a unit et désunit.

Ceux-là ont un passé commun et on sait déjà qu’ils étaient faits l’un pour l’autre… si les circonstances de la vie ne les avaient pas éloignés. A rebours des comédies romantiques habituelles, on va donc apprendre ce qui a détricoté leur entente plutôt que de s’intéresser à la manière dont leur union s’est construite (même si on revient aussi sur la rencontre). Le principe est plutôt bienvenu et le suspense bien mené, d’autant que chaque épisode de leur vie commune est raconté, analysé par chacune de deux parties tour à tour. On a donc les deux versants de l’histoire ce qui équilibre les torts de l’un et de l’autre.

Ludivine Sagnier et Nicolas Bedos dans l'avion pour Amour et TurbulencesDes bémols ? Les dialogues sont de niveau très variables mais s’améliorent nettement au fil du film, certains personnages secondaires sont insignifiants donc un peu inutiles (les voisins de l’avion, le steward etc…) tandis que d’autres, la mère de Julie, le pote d’Antoine ont eu une partition à défendre. La mise en place est un peu longue et rébarbative mais le film prend son envol quand on en est débarrassé.

En renouvelant (un peu) la forme, Amour et turbulences s’affirme comme une comédie romantique très agréable à voir qui confirme le talent d’un nouveau venu au cinéma : Nicolas Bedos, dont c’est le troisième film en tant qu’acteur et le second en tant que co-scénariste après Les Infidèles. Et qu’on a manifestement pas fini de voir…

Avec Ludivine Sagnier, Nicolas Bedos, Clémentine Célarié, Michel Vuillermoz, Jonathan Cohen, Jackie Berroyer, Brigitte Castillon…

2013 – France – 1h36

Naomi Watts et James Frecheville dans Perfect Mothers
3 avril 2013

Perfect mothers

Véronique LE BRIS / Non classé Amour, Anne Fontaine, Apollon, Doris Lessing, eden, fils, grand mère, inceste, Naomi Watts, paradis, Robin Wright, scandale, sexe / 0 Comments

D’Anne Fontaine

Si le paradis sur terre existe, il ressemble sans doute à la magnifique baie qu’habitent Lil et Roz depuis leur enfance. C’est autour de cette plage magnifique, accueillant une mer idéale pour surfer ou pour s’y baigner, déserte autant qu’elle est bordée d’une luxuriante végétation que leur vie s’est construite. A l’abri des regards.

A quatre

Amies inséparables depuis leur tendre enfance, ces deux très belles femmes se rapprochent encore quand le mari de l’une d’elle décède et que celui de l’autre est muté dans une autre ville. Elles finissent par élever leurs fils du même âge, Ian et Tom, quasiment ensemble. A tel point que devenu adulte, l’un des fils tombe amoureux de la mère de son meilleur ami. Ils débutent une liaison… L’autre couple ne tarde pas à se former. A quatre, dans un îlot idyllique, ils entretiennent une sorte d’inceste d’un nouveau genre, non pas basé sur les liens du sang mais sur une promiscuité amicale, quasi familiale.

Naomi Watts et James Frecheville dans Perfect MothersAdapté d’une courte nouvelle de Doris Lessing, au titre qui laisse présager de la suite, Les grands-mères, elle-même inspirée d’une histoire vraie racontée par un jeune australien envieux dans un bar, ce nouveau film d’Anne Fontaine est d’une ambiguïté remarquable. Elle commence par envoûter le spectateur par la magie des lieux, par la beauté de ses acteurs : les mères sont idéales, blondes, riches, sportives, élancées et se ressemblent un peu, incarnées par Robin Wright et par Naomi Watts, les jeunes hommes de superbes Apollon, l’un blond, l’autre brun, au corps d’athlète, de surfeur.

Paradis sulfureux

Puis, naît ce désir, irrésistible, qui devient hors norme quand il se démultiplie à l’autre couple. Presque naturellement… On ne porte donc pas de jugement moral sur cette double relation, sur cette cellule close dans laquelle ils sont tous enfermés volontaires et vivent épanouis, semble-t-il, sans qu’aucun des quatre ne voient l’intérêt d’en sortir. Comme si ce rêve parfait était trop beau pour être accessible à d’autres avec cette certaine arrogance propre au bonheur qui semble inatteignable (aux autres).

Robin Wright et Xavier Samuel dans Perfect MothersGrâce à la subtilité de ses deux interprètes féminines, à la beauté des jeunes Dieux qui leur redonnent goût à la vie, et à la nature prolifique qui les accueille et qu’elle filme abondamment, Anne Fontaine parvient à jouer de la sensualité des relations sans jamais juger ses personnages. On parierait même qu’elle les envierait même, avec le goût de la transgression qui l’anime toujours, mais encore plus cette fois-ci.

Avec Naomi Watts, Robin Wright, Xavier Samuel, James Frecheville

2012 – Australie/France – 1h51

© 2012 CINÉ-@ – MON VOISIN PRODUCTIONS – GAUMONT – FRANCE 2 CINÉMA


La moto de Bebson dans Kinshasa Kids
3 avril 2013

Kinshasa kids

Véronique LE BRIS / Non classé chaos, Congo, enfants, exorcisme, Kinshasa, misère, musique, ragga, rap, rue, shégués, sorcier / 0 Comments

Dès 10 ans

Au Congo, les enfants considérés comme des sorciers par leur famille sont abandonnés à la rue. Kinshasa, la métropole grouillante, compterait 20 à 30 000 de ces « shégués ». Comme les mendiants, les handicapés et autres pauvres, ils constituent la force vive de la rue et luttent à chaque instant pour trouver de quoi manger, de quoi survivre.

Grouillante de vie

Ce film, qui s’inspire du documentaire même si c’est une fiction imaginée par le réalisateur Marc-Henri Wajnberg, relate ainsi l’histoire de José, 10 ans, qui fuyant l’exorcisme auquel sa belle-mère le soumet, vient rejoindre seul le vaste bidonville de Kinshasa. Il finit par intégrer une bande de gamins qui décident de prendre leur destin en main, en créant, sous l’aile plus ou moins protectrice de Bebson, un rappeur allumé, un groupe de musique à l’énergie communicative.

La moto de Bebson dans Kinshasa KidsRaconté comme cela, le film semble tenir debout. Ce n’est pas le cas. En voulant absolument reproduire l’incroyable énergie de la ville, le réalisateur se perd (et nous perd) dans les méandres de cette incroyable métropole où la loi du plus fort est souvent celle de la survie. C’est dommage car une structure plus solide aurait permis d’adhérer à la cause de ses enfants shégués tout en plongeant dans le cœur vivant d’une des plus fascinantes facettes de l’Afrique contemporaine.

Avec Emmanuel Fakoko, Gabi Bolenge, Gauthier Kiloko, Bebson Elemba

2012 – Belgique/France – 1h25

En partenariat avec Grains de Sel

images_bonneadaviscouleur
3 avril 2013

Free Angela & all Political Prisoners

Véronique LE BRIS / Non classé Angela Davis, années 1970's, Black Panther, cause noire, communisme, droits civiques, droits de l'homme, engagement, Etats-Unis, féminisme, Free Angela, liberté, militantisme, prison / 0 Comments

De Shola Lynch

On connaît sa silhouette, son profil, son diastème, sa coiffure afro, son engagement politique (mais lequel exactement ?)  et évidemment son nom, présent dans de nombreuses chansons de Pierre Perret à John Lennon, en passant par les Stones…  Mais au fait, pourquoi est connu Angela Davis ?

Qu’a-t-elle fait pour symboliser ainsi la rébellion contre le pouvoir et le militantisme dans tous les pays du monde ? Etait-elle Black Panther ou plutôt partisane de la non violence ?

Wanted

Ce documentaire signée Shola Lynch revient sur son parcours. Avec une simplicité qui l’honore. Angela Davies est une jeune et brillante professeure de philosophie qui enseigne à l’Université de San Diego. Issue d’une famille politiquement engagée, elle devient membre actif d’une organisation qui soutient la cause noire, alors en pleine effervescence à la fin des années 1970 aux Etats-Unis. Elle milite pour une association proche du Black Panther Party et du parti communiste. Quand elle adhère au comité de soutien des frères Soledad (trois prisonniers accusés d’avoir assassiné un gardien de prison en représailles au meurtre d’un co-détenu), son destin bascule à jamais.

Accusée d’avoir fourni les armes qui ont servi une tentative d’évasion des frères Soledad et une prise d’otages qui s’est soldé par la mort d’un juge et de quatre autres personnes, elle est renvoyée de l’Université, doit s’enfuir et devient alors la fugitive la plus recherchée des Etats-Unis.

Symbole mondial de liberté

Retrouvée deux mois plus tard à New York, elle est condamnée à mort, puis acquittée faute de preuve après 16 mois de prison, sous la pression d’un comité de soutien international, baptisé Free Angela. Et c’est alors qu’elle deviendra le symbole de la liberté, du pouvoir au peuple, de la cause noire, du féminisme bref l’incarnation du refus de toutes formes d’oppression, cause qu’elle continue à défendre encore aujourd’hui.

l'affiche wanted Angela Davis du FBIBien documenté, regroupant à la fois des témoignages actuels et des documents d’archives rares, le deuxième film de la journaliste Shola Lynch dresse un portrait fidèle et complet de cette militante accomplie, toujours active aujourd’hui puisqu’elle a dédiée sa vie à de nombreux combat, tout en revenant sur une époque trouble, vivante, violente dont on a perdu le souvenir aujourd’hui. Passionnant.

Documentaire avec Angela Davis

2012 – France/USA – 1h37

le diable dans la peau de Gilles Martinerie
27 mars 2013

Le diable dans la peau

Véronique LE BRIS / Non classé adolescence, battu, campagne, différence, ecole, enfant, entêtement, mort, père, violence / 0 Comments

Dès 14 ans 

Ce qui peut passer par la tête d’un adolescent échappe parfois à toute rationalité. Et même à toute réalité. Quand Xavier apprend que son petit frère Jacques va être scolarisé dans une école « spécialisée » (il ne sait pas en quoi, ni laquelle et on ne le saura jamais), son sang ne fait qu’un tour. Jamais, il ne laissera faire une telle infamie, il ne le laissera subir un tel affront.

Sans plus d’explications, sans poser aucune question, il part en rébellion contre ce qui lui reste de famille (contre son père violent en particulier) quitte à en payer le prix fort. Les dernières vacances d’été que les deux frères vont passer ensemble seront la preuve ultime de leur fraternité et la plus cruelle séparation.

le diable dans la peau de Gilles MartinerieC’est un film dur, « sec comme un coup de trique », revendique son réalisateur Gilles Martinerie. Un premier long métrage qu’il a voulu à la fois sombre et solaire. Solaire, parce qu’il se passe entièrement dans une belle campagne luxuriante, sur le plateau des Millevaches, sombre parce que ce que traverseront ces deux adolescents est atroce. Mais, ce que le film dit de l’entêtement jusqu’à l’absurde d’un adolescent, du fait que sa famille ne l’entende jamais et refuse de communiquer avec lui est si juste qu’il aura peut-être la vertu de délier des langues. Ce qui serait déjà extraordinaire.

De Gilles Martinerie, avec Quentin Grosset, Paul François, Francis Renaud, Joséphine Derenne

2012 – France – 1h22

En partenariat avec Grains de Sel

27 mars 2013

Stories we tell

Véronique LE BRIS / Films, Mon blog Canada, documentaire, famille, mère, paternité, père, sarah Polley, secret / 0 Comments

Avec Stories we tell, l’actrice Sarah Polley réussit une plongée dans les secrets de famille qu’elle met en scène comme un suspense haletant et émouvant.

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une chanson pour ma mère
27 mars 2013

Une chanson pour ma mère

Véronique LE BRIS / Non classé comédie, Dave, déjanté, humour belge, kidnapping, notoriété, Patrick Timsit, Sylvie Testud / 0 Comments

De Joël Franka

Dans un coin perdu des Ardennes, une famille se regroupe auprès la mère, mourante. Tout le monde est là,  même le fils moine, mutique, est sorti de son monastère pour l’occasion. Aucun des quatre enfants ne sait quoi faire pour la rendre une dernière fois heureuse.

Mais, cette maman en bout de course a une idole, Dave, et il passe justement en concert dans la région. Ils décident donc de tout faire pour que le chanteur vienne à son chevet.

une chanson pour ma mèreEncore une comédie sur la notoriété ? Certes, mais celle-ci est loufoque, plus déjantée que toutes celles qu’on a vues jusqu’à présent. La faute à son humour belge, décalé, outrancier même dans les situations et à un casting de choix : Sylvie Testud, Patrick Timsit et… surtout Dave, dans son propre rôle et pour la première fois à l’écran. Il s’est tellement pris au jeu qu’il a assuré une grande partie de la promo du film sur le web. Bon, faut aimer cet humour-là, on vous aura prévenU! 

Avec Dave, Sylvie Testud, Patrick Timsit, Fabrizio Rongione, Guy Lecluyse

2012 – France – 1h35

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