Le secret de l’étoile du Nord
Dès 4 ans
Il s’agit d’abord et avant tout d’une légende norvégienne, très populaire dans toute la Scandinavie mais très peu connue ici.
Quête d’étoile
Un soir de Noël, la jeune princesse Boucle d’Ange demande si elle peut accrocher l’Etoile du Nord au sommet de son sapin. Sa mère lui explique que non et lui offre un cœur d’or pour qu’elle s’en souvienne. Mais, son oncle, malveillant personnage qui compte bien évincer Boucle d’Ange du trône, envoie la petite chercher la fameuse étoile.

A peine arrivée dans la forêt, l’enfant rencontre une sorcière qui la fait disparaître. L’Etoile du Nord non plus, n’apparaît plus. La fillette reste introuvable pendant dix ans jusqu’à ce qu’une âme pure, Sonia, aille réveiller l’Etoile. L’aventure ne fait alors que commencer…

La légende est très belle et le film mise avec raison sur la quête de la jeune Sonia et les embûches qu’elle doit éviter pour retrouver le destin qui était le sien. Rocambolesque, pleine de belles rencontres, l’aventure est bien menée et vraiment spectaculaire. L’introduction et la fin du film, raconté par une sorte de diaporama vieillot, sont beaucoup moins réussies. C’est dommage car l’ensemble du film, ses personnages et sa légende méritent qu’on la découvre ici.
De Nils Gaup, avec Vilde Zeiner, Anders Raasmo Christiansen, Stig Werner Moe….
2012 – Norvège – 1h22
En partenariat avec Grains de Sel
Les autres sorties 11 décembre critiquées par cine-woman :
- 100% cachemire, la comédie ratée de Valérie Lemercier sur l’adoption
- Blank city, une plongée dans le New York musical et underground des 1970’s
- Le père frimas, une belle légende russe adaptée en Savoie
- L’arche de Noé, un dessin animé argentin amusant sur la plus belle histoire de la bible





Ecrit et réalisé tout à l’honneur de Catherine Deneuve, ce road-movie au propos réaliste, du moins au départ, devient vite une suite pas très cohérente de rencontres improbables. Les faits se succèdent sans plus d’explications et si certaines scènes sont réellement attachantes, comme celle du vieux monsieur qui roule une cigarette à Catherine Deneuve avec une lenteur et une application magnifiques, elles deviennent de moins en moins intéressantes au fur et à mesure que le film avance.
Un vrai film d’aventure, dans un univers qui nous est très familier (une forêt de feuillus) qui fait un peu penser à la trilogie des « Arthur » de Luc Besson. Mais, ici, l’ambition du scénario est encore plus grande (il s’agit de sauver le monde, pas un monde) et le dessin des personnages plus soigné, sans aucune image réelle cette fois. Mais, c’est surtout l’animation des décors et les jeux de lumière qui font la différence ainsi que la petite audace dans la relation des deux jeunes héros. Charmant mais déjà vu.
Le revers ? Le scénario part un peu dans tous les sens, on s’égare parfois en suivant un peu trop les personnages secondaires. Mais, l’ensemble reste inventif, original, un peu trop bavard et fouillis toutefois pour séduire complètement. Un peu comme le dessins d’ailleurs : si les moutons sont à croquer, les paysages mignons, certains personnages sont moches et caricaturaux. Du bon et du moins bon, à l’image du film.
Rares sont les dessins animés espagnols (c’est même un des premiers longs métrages produits). En sortant ainsi des frontières des productions habituelles, le genre se renouvelle un peu et ouvre des perspectives inédites comme cette plongée au sein du monde des Incas. Le tout avec une approche légèrement différente de ce que l’on a l’habitude de voir. Ce film est donc extrêmement rafraichissant, moins basé sur l’humour et le spectaculaire que les productions américaines, moins soigné au niveau des dessins que les productions françaises mais avec une humanité et un sens de l’aventure nouveaux et bienvenus. Une belle découverte…