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Top of the lake de Jane Campion
17 décembre 2013

2013 : mes plus beaux moments de cinéma

Véronique LE BRIS / Mon blog bilan, cinéma, mémoire, moment de grâce, plan, scène, souvenir, top / 0 Comments

Mes flash-backs 

Dilemme : c’est la saison des tops (et je déteste ça même si je les regarde tous pour mieux les critiquer) mais aussi celles des bilans indispensables. Puisque notre mémoire est forcément sélective, plutôt que de lister les films comme tout le monde, j’ai préféré me rappeler de purs moments de cinéma sans lesquels 2013 aurait été plus terne. Les voilà, sans classement ni limite. Voilà ce qui, j’en suis sûre, me restera de 2013.

Top of the lake de Jane Campion

  • Les paysages grandioses, magnifiquement filmés et le féminisme libéré, décomplexé de Jane Campion dans Top of the Lake.
  • L’intimité dévoilée et le sublime décor de Kaboul en hiver dans Wajma, une fiancée afghane
  • Le clap-clap traumatisant de Conjuring : les dossiers Warren. Vous ne jouerez plus jamais à cache-cache sans y penser…

Marjane Satrapi sur la plage de Benidorm dans La Bande des Jotas

  • La réhabilitation de Benidorm dans le très déjanté La bande des Jotas
  • L’approche très juste et subtile du cinéma au féminin (très Cine-Woman), de Julie Gayet dans Cinéast(e)s
  • James Franco, en bad boy aux dents d’acier dans Spring breakers

Jasna et ses copines de virée dans Clip

  • La cruauté de la sexualité adolescente de Clip
  • Le lyrisme des lettres d’amour de Jasmine
  • Les robes de Peau d’âne de l’exposition Jacques Demy, à la Cinémathèque

Emmanuelle Segnier dan La Vénus à la fourrure

  • L’ultra-sexy Emmanuelle Segnier dans La Vénus à la fourrure
  • Un des premiers plans magnifiques de A touch of sin, celui du camion renversé de tomates.
  • La scène bouleversante des retrouvailles dans La Vie d’Adèle
  • Oscar Isaac dans Inside Llewyn Davis

  • La danse sur Modern Love de David Bowie dans Frances Ha
  • La légèreté grave de Cate Blanchett dans Blue Jasmine
  • L’entêtement obstiné de Bérénice Bejo dans Le Passé
  • La paternité aimante et désarmée de François Damiens dans Suzanne

L'espace comme si vous étiez dans Gravity

  • La sensation inégalée d’être dans l’espace de Gravity
  • L’énergie pour une fois généreuse d’Albert Dupontel dans 9 mois ferme.
  • La drôle résilience de Guillaume Gallienne dans Les garçons et Guillaume, à table !
  • La dose de Léa Seydoux dans Grand Central et dans La vie d’Adèle

Et rendez-vous en 2014 qui va débuter sur les chapeaux de roues! 

le secret de l'étoile du nord
11 décembre 2013

Le secret de l’étoile du Nord

Véronique LE BRIS / Mon blog ange, aventure, étoile du nord, famille, Noël, Norvège, quête, Scandinavie / 0 Comments

Dès 4 ans

Il s’agit d’abord et avant tout d’une légende norvégienne, très populaire dans toute la Scandinavie mais très peu connue ici.

Quête d’étoile

Un soir de Noël, la jeune princesse Boucle d’Ange demande si elle peut accrocher l’Etoile du Nord au sommet de son sapin. Sa mère lui explique que non et lui offre un cœur d’or pour qu’elle s’en souvienne. Mais, son oncle, malveillant personnage qui compte bien évincer Boucle d’Ange du trône, envoie la petite chercher la fameuse étoile.

le secret de l'étoile du nord

A peine arrivée dans la forêt, l’enfant rencontre une sorcière qui la fait disparaître. L’Etoile du Nord non plus, n’apparaît plus. La fillette reste introuvable pendant dix ans jusqu’à ce qu’une âme pure, Sonia, aille réveiller l’Etoile. L’aventure ne fait alors que commencer…

Le secret de l'étoile du nord

La légende est très belle et le film mise avec raison sur la quête de la jeune Sonia et les embûches qu’elle doit éviter pour retrouver le destin qui était le sien. Rocambolesque, pleine de belles rencontres, l’aventure est bien menée et vraiment spectaculaire. L’introduction et la fin du film, raconté par une sorte de diaporama vieillot, sont beaucoup moins réussies. C’est dommage car l’ensemble du film, ses personnages et sa légende méritent qu’on la découvre ici.

De Nils Gaup, avec Vilde Zeiner, Anders Raasmo Christiansen, Stig Werner Moe….

2012 – Norvège – 1h22

En partenariat avec Grains de Sel

Les autres sorties 11 décembre critiquées par cine-woman :

  • 100% cachemire, la comédie ratée de Valérie Lemercier sur l’adoption
  • Blank city, une plongée dans le New York musical et underground des 1970’s
  • Le père frimas, une belle légende russe adaptée en Savoie
  • L’arche de Noé, un dessin animé argentin amusant sur la plus belle histoire de la bible
Le père frimas, légende russe
11 décembre 2013

Le père Frimas

Véronique LE BRIS / Non classé forêt, légende russe, neige, Noël, père Frimas, Savoie, tradition / 0 Comments

Dès 3 ans

Deux courts métrages d’une vingtaine de minutes chacun compose ce programme conçu pour les Fêtes. Deux courts-métrages très différents l’un de l’autre, et nos faveurs vont de loin au second.

Drôle de Noël

Le premier, le Noël de Komaneko, est un film japonais de marionnettes, sans autre parole que des onomatopées. Un jeune ourson attend avec impatience la venue de ses parents pour Noël. Il a tellement hâte de les voir qu’il leur confectionne des poupées. Mais, ils ne viendront pas. Son ami Radi-bo décide de construire un véhicule pour les rejoindre… Etrange option que d’avoir choisi un film aussi triste comme introduction à Noël. Si les marionnettes sont adorables, l’histoire est trop dure pour attendrir les plus jeunes.

Le père frimas, légende russe

Heureusement, le second film est délicat et tiré d’une légende russe transposée en Savoie. Le Père Frimas est une sorte de Dieu de la neige qui vit en forêt. Sa tâche consiste à s’assurer que les arbres soient bien blancs, que le manteau neigeux soit bien réparti. Mais, quand une nouvelle venue au village force son mari à aller chercher du bois en plein hiver, il réveille Sylvain, l’esprit de la forêt, et plus rien ne se passe alors comme prévu ! Bourrés d’idées visuelles, ingénieux, ce film, très gracieusement dessiné, reprend quelques traditions savoyardes avant qu’elles ne soient complètement oubliées. Original et très mignon.

De Tsuneo Goda et de Yorui Tcherenkov

2009/2012 – Japon/ France – 0h46

En partenariat avec Grains de Sel

Les autres sorties 11 décembre critiquées par cine-woman :

  • 100% cachemire, la comédie ratée de Valérie Lemercier sur l’adoption
  • Blank city, une plongée dans le New York musical et underground des 1970’s
  • Le secret de l’étoile du Nord, un conte de Noël norvégien.
  • L’arche de Noé, un dessin animé argentin amusant sur la plus belle histoire de la bible


L'arche durant le déluge
11 décembre 2013

L’arche de Noé

Véronique LE BRIS / Non classé animaux, conte, déluge, enfants, l'arche de Noé, Noé, Noël / 0 Comments

Dès 4 ans

La zizanie règne sur la terre parmi les hommes et les animaux : ils se volent, se battent, se disputent en permanence. La mésentente est générale. Dans ce chaos, un homme est resté bon : ce vieux monsieur s’appelle Noé, et c’est lui que Dieu choisit pour remettre un peu d’ordre dans l’humanité.

Le refuge au déluge

Dieu lui demande de construire une gigantesque arche dans laquelle il attirera un mâle et une femelle de chaque espèce vivant sur terre. Noé n’y parvient pas sans mal. Son bateau prêt devient le seul refuge quand commence le déluge. Et même si les mauvaises intentions des uns et des autres continuent à se manifester lors de la traversée, au bout de 40 jours, les représentants des espèces sauvées comprennent vite que la vie vaut mieux que la guerre permanente.

L'arche durant le déluge

Ce dessin animé argentin de 2007, inédit en France, reprend avec humour la légende de l’Arche de Noé, sans parti pris religieux et même avec une certaine distance face au dogme. Les personnages comme les dessins sont amusants, l’aventure bien menée. Voilà une manière agréable de faire découvrir cette histoire aux plus jeunes, sans les lasser et sans ennuyer les plus âgés.

De Juan Pablo Buscarini

2007 – Argentine – 1h28

En partenariat avec Grains de Sel

Les autres sorties 11 décembre critiquées par cine-woman :

  • 100% cachemire, la comédie ratée de Valérie Lemercier sur l’adoption 
  • Blank city, une plongée dans le New York musical et underground des 1970’s
  • Le père frimas, une belle légende russe adaptée en Savoie
  • Le secret de l’étoile du Nord, un conte de Noël norvégien
Valérie Lemercier dans 100% Cachemire
11 décembre 2013

100% Cachemire

Véronique LE BRIS / Mon blog adoption, bling-bling, Bruno Podalydès, démodé, Elle, encinte, Gilles Lellouche, maternité, mode, Valérie Lemercier / 0 Comments

Passé de mode

Qu’il y a–t-il de pire qu’un comique que l’on a pu chérir, en manque totale d’inspiration ? Autant la médiocrité d’un drame suscite parfois l’indulgence, autant une comédie ratée, pas drôle, maladroite laisse un souvenir amer, une conclusion radicale du style « on ne m’y reprendra plus » !

Super bling-bling

Valérie Lermercier dont on aimait le sketchs, les apparitions et même les premiers pas (voire les suivants) au cinéma, n’a plus le feu sacré. Elle se met en scène ici, en rédactrice en chef du magazine Elle (une rumeur persistante prétend qu’elle en a toujours rêvé). Du début jusqu’à la fin du film, elle est tiré à 4 épingles, portant jusqu’au budget d’un film (un court-métrage, ok) sur le dos, partageant son luxueux appartement du 7e arrondissement de Paris avec un galeriste d’art contemporain, joué par Gilles Lellouche.

Valérie Lemercier dans 100% Cachemire

Tout irait pour le mieux dans leur vie ultra-privilégiée, s’ils n’avaient décidé d’adopter un petit russe, Aleksei, 7 ans. Sauf que la demie mondaine en Louboutin a beau avoir une horloge biologique qui la rappelle à l’ordre, on ne lui a donné ni le mode d’emploi pour s’occuper d’un enfant, ni l’instinct maternel. Que faire de ce gamin qui ne lui plait pas, dont elle ne veut plus et qui lui pourrit la vie et sa carrière ?

Mauvais goût

Raconté comme ça, le film paraît presque intéressant. Ce qu’il n’est jamais à l’exception d’une ou deux scènes gimmick rigolotes (la déception à l’aéroport, la traversée du défilé). C’est misérable d’autant que le film est une véritable faute de goût du début à la fin, une mondanité bling-bling complètement hors de propos, dépassé, démodé, caricatural… encore plombé par une absence totale de rythme dans les gags et les répartis. Pitoyable !

Valérie Lemercier dans 100% Cachemire

Seuls Gilles Lellouche et Bruno Podalydès défendent comme ils peuvent une partition plombée, terne,  sans talent. Aussi mauvais et daté que les derniers Chatillez. C’est dire…

De et avec Valérie Lemercier, Gilles Lellouche, Bruno Podalydès, Marina Fois…

2013 – France – 1h38

Les autres sorties 11 décembre critiquées par cine-woman :

  • L’arche de Noé, un dessin animé argentin amusant sur la plus jolie histoire de la bible
  • Blank city, une plongée dans le New York musical et underground des 1970’s
  • Le père frimas, une belle légende russe adaptée en Savoie
  • Le secret de l’étoile du Nord, un conte de Noël norvégien. 
Mickey à cheval, le court-métrage qui introduit la Reine des neiges
5 décembre 2013

La Reine des neiges

Véronique LE BRIS / Mon blog Disney, glace, mariage, Mickey, neige, Noël, princesse, reine / 0 Comments

Hyper tradi

Et voilà donc le Disney de Noël 2013, un film de princesse comme personne d’autre n’en fait plus qui devrait ravir les fans de robes féériques et des destins princiers à partir de 4 ans. Pour ceux dont ce n’est pas trop le truc, mais pour qui le Disney de Noël est un passage obligé, ne ratez pas le début. 

Mickey à cheval, le court-métrage qui introduit la Reine des neiges

Si vous avez la chance de voir ce programme en 3D, n’arrivez pas en retard : le court-métrage, « Mickey à cheval », qui devance le film, est prodigieux : il est drôle, étonnant et joue avec le relief comme jamais avant lui. Une vraie belle surprise qu’il ne convient pas de dévoiler ici tant l’effet sera plus fort si vous n’en savez rien. 

De glace

Si ce n’est pas le cas, vous devrez vous contentez du nouveau Disney de Noël, l’histoire de deux jeunes princesses, Anna et Elsa, dont l’une est dotée d’un pouvoir incroyable : elle a le don de geler, de glacer tout ce qui est autour d’elle. Son pouvoir est si puissant qu’elle s’oblige à vivre isolée de sa petite sœur qu’elle a failli figer dans le froid, enfant. Elsa doit pourtant songer à se marier et organise un grand bal pour rencontrer des princes. Mais, un excès de colère révèle son don à tous : elle n’a d’autre solution que de s’enfuir loin des humains. Sa sœur Anna décide de partir la retrouver…

Le Palais de la Reine des neiges

Voilà donc un film de princesses dans la plus pure tradition Disney : on y chante, on s’y marie, les destins y sont contrariés mais tout rentrera dans l’ordre à la fin. Autant Raiponce, Rebelle et Tiana  de « La princesse et la grenouille » avaient tenter de renouveler le genre, autant ici, on retombe dans la mièvrerie des personnages et des chansons. Un opus mineur, très traditionnel. Vivement que revienne l’audace des princesses rebelles qui bousculent les codes établis.

De Chris Buck et Jennifer Lee, avec les voix françaises de Dany Boon et Anaïs Delva. 

2013 – USA – 1h48

En partenariat avec Grains de Sel

Les autres sorties 4 décembre critiquées par cine-woman :

  • Casse-tête chinois de Cédric Klapisch, 3ème volet des aventures de Xavier (Romain Duris) et de sa clique.
  • Rêves d’or, un film vérité sensible sur l’immigration latino-américaine aux US
  • So british vol. 2, festival de courts anglais signés Halas et Batchelor
  • Le cours étrange des choses, le dernier Raphaël Nadjari
  • Le démantèlement du québécois Sébastien Pilote.
L'affiche de So British vol.2
4 décembre 2013

So british vol.2

Véronique LE BRIS / Non classé Angleterre, auteur, création, dessins animé, humour / 0 Comments

Dès 4 ans

L'affiche de So British vol.2

Voici un programme de sept cours-métrages à la thématique hétéroclite, mais qui ont tous été réalisés par deux compères anglais : John Halas et Joy Batchelor, entre 1953 et 1982.

Fausses pistes

La plupart du temps avec un dessin classique, tous racontent avec humour une aventure dont on est bien incapable au départ de prévoir la fin. Avec ou sans paroles, parfois une voix off, sont ainsi contés le « naufrage » d’un orchestre de chambre à la musique évocatrice, la reconversion d’un éléphant joueur de trompette, un match de tennis entre Björn Borg et John Mc Enroe qui finit en apocalypse, le développement inconsidéré de la société de la voiture ou une étrange petite histoire du cinéma.

L'orchestre qui sombre

Plus poétiques et plus accessibles sont aussi la rencontre amoureuse d’un soldat figure de proue d’un bateau avec une sirène ou alors la célèbre fanfare des animaux sur « Love is on ».

Love is on

Tous ne sont pas accessibles aux plus jeunes, mais rien ne leur interdit non plus. Juste pour la touche humoristique british et la petite évocation nostalgique à destination des parents, So british mérite le coup d’œil.

De John Halas et Joy Batchelor

1953/1982 – Grande-Bretagne – 0h52

En partenariat avec Grains de Sel

Les autres sorties 4 décembre critiquées par cine-woman :

  • Casse-tête chinois de Cédric Klapisch, 3ème volet des aventures de Xavier (Romain Duris) et de sa clique.
  • La Reine des neiges, le Disney de Noël
  • Rêves d’or, un film vérité sensible sur l’immigration latino-américaine aux US
  • Le cours étrange des choses, le dernier Raphaël Nadjari
  • Le démantèlement du québécois Sébastien Pilote.
Ori Pfeffer et Moni Moshonov dans Le cours étrange des choses
4 décembre 2013

Le cours étrange des choses

Véronique LE BRIS / Mon blog crise, famille, fils, Haifa, Israël, Nadjari, père, quarantaine / 0 Comments

L’étrange pouvoir des pierres

Qu’est-il arrivé au réalisateur inspiré de « Avanim » ou de « I am Josh Polonski’s brother » ? Lui aussi a perdu la foi et l’inspiration. Il donne même l’impression de ne plus y croire lui-même.

Middle age crisis

Le film raconte l’histoire de Saul, la quarantaine, un informaticien reconverti en infirmier de nuit, qui décide sur un coup de tête de retourner voir son père qu’il ignore depuis 5 ans. Le vieil homme ne l’attend pas et n’est surtout pas prêt à céder à tous ses caprices. Lui aimerait bien revoir sa petite fille que Saul a abandonné avec sa mère quelques années auparavant. En accusant son père d’être responsable de ses propres échecs, Saul va finir par se reconstruire…

Ori Pfeffer et Moni Moshonov dans Le cours étrange des choses

Non seulement, Saul ne génère aucune empathie, mais ceux qui l’entourent sont, eux aussi, trop marginaux pour qu’on s’y attache, à part le père qui semble très épanoui dans sa nouvelle vie. Comme il ne se passe à peu près rien dans ce film, qu’aucune scène forte ne s’en dégage (à part peut-être celle de l’inauguration des statuts dans le centre commercial), il est très difficile de s’intéresser à l’histoire de cet homme en crise, perdu, qui ne supporte rien et fait payer aux autres son mal-être.

Détaché

Du coup, sa quête reste très extérieure et on finit par se ficher complètement qu’il se sorte ou non de cette déprime persistante, de son incapacité à vivre avec d’autres.  Et la mise en scène, froide, presque clinique, aide encore moins à ce qu’on s’y essaie. On passe donc, sans bien comprendre ce qui a pu sélectionner ce film à la Quinzaine de réalisateurs de Cannes 2013.

De Raphaël Nadjari, avec Ori Pfeiffer, Moni Moshnov, Michaela Eshet…

2013 – Israël -1h40

Les autres sorties 4 décembre critiquées par cine-woman :

  • Rêves d’or, un film vérité sensible sur l’immigration latino-américaine aux US
  • So british vol. 2, festival de courts anglais signés Halas et Batchelor
  • La Reine des neiges, le Disney de Noël
  • Casse-tête chinois de Cédric Klapisch, 3ème volet des aventures de Xavier (Romain Duris) et de sa clique.
  • Le démantèlement du québécois Sébastien Pilote.
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4 décembre 2013

Rêves d’or

Véronique LE BRIS / Mon blog clandestin, Etats-Unis, Guatemala, immigration, immigrés, mort, péril, trip, vie, voyage / 0 Comments

Une vie meilleure?

 Juan, Sara et Samuel, trois adolescents du Guatemala, n’ont qu’un rêve : accéder à une vie meilleure aux Etats-Unis. Mais, y parvenir est un parcours semé d’embûches. De vol en maltraitance, ils vont rencontrer sur leur route le pire et le meilleur.

La route de l’enfer

Ils seront rackettés, arrêtés par la police ou par des réseaux mafieux, détenus, violentés… mais ils feront aussi la connaissance de Chauk, un jeune indien du Chiapas, au Mexique, qui ne parle pas espagnol mais qui a une connaissance hors pair de la terre et une intuition très juste des humains. Grâce à lui, ils iront plus loin…



Ce premier film signé de l’espagnol Diego Quemada-Diez a été conçu comme l’aurait été un documentaire. Ce n’est qu’après avoir recueilli de très nombreux témoignages de migrants clandestins qui ont quitté leur village et la pauvreté de l’Amérique latine pour tenter leur chance aux Etats-Unis, que Quemada-Diez a écrit son scénario.



Les jeunes gens de Rêves d'Or

Il a concentré sur les quatre jeunes personnages du film les aventures de ceux qui se sont confiés à lui. Ensuite, il a laissé à ses acteurs, des débutants, improviser les scènes qu’il leur racontait. Le résultat est formidable, d’une vérité nue qui n’aurait jamais été atteinte autrement et qui a valu au film d’être récompensé du prix Un certain talent à Cannes 2013.

De Diego Quemada-Diez, avec Brandon Lopez, Rodolfo Dominguez, Karen martinez, Carlos Chajon…

2013 – Mexique/Espagne – 1h42

En partenariat avec Grains de Sel

Les autres sorties 4 décembre critiquées par cine-woman :

  • Casse-tête chinois de Cédric Klapisch, 3ème volet des aventures de Xavier (Romain Duris) et de sa clique. 
  • La Reine des neiges, le Disney de Noël
  • So british vol. 2, festival de courts anglais signés Halas et Batchelor
  • Le cours étrange des choses, le dernier Raphaël Nadjari
  • Le démantèlement du québécois Sébastien Pilote.
Romain Duris et Kelly Reilly dans Casse-tête chinois
29 novembre 2013

Casse-tête chinois

Véronique LE BRIS / Mon blog Amour, Cédric Klapisch, L'Auberge Espagnole, Les Poupées russes, New York, problèmes existentiels, Romain Duris, saga, suite, vie / 0 Comments

Que sont-ils devenus ?

Dix ans après « les Poupées Russes », quinze après « L’Auberge espagnole », revoilà Xavier et une partie de sa clique. Il a désormais la quarantaine, une famille et sa vie semble toujours aussi compliquée. Il est marié depuis dix ans à Wendy, la mère de ses deux enfants. Après Barcelone, il a vécu à Londres puis à Paris, est devenu un écrivain à succès et c’est précisément à ce moment-là, en plein rythme de croisière, que Wendy décide de le quitter pour un américain, que sa copine lesbienne Isabelle lui demande de l’aider à avoir un enfant et finalement qu’il décide de s’installer à New York.

La vie au présent

Impossible de cacher notre plaisir à retrouver Xavier, Wendy, Isabelle et Martine, puisque les autres colocs de l’Auberge Espagnole ont fait les frais des dix années qui viennent de se passer. De retrouver Klapisch aux commandes de cette trilogie fort inspirée et très agréable à suivre. Car, à chaque fois, plus qu’à une suite, c’est à une nouvelle aventure qu’il nous convie. Un peu comme si tous (le réalisateur compris) grandissaient, vieillissaient avec nous et se retrouvaient confrontés à nos problèmes ou à ceux qu’on a su déjouer avant eux. Et comme Klapisch le fait en adéquation parfaite avec son temps, il parvient même à intéresser les plus jeunes, ceux qui ont rêvé de partager une Auberge espagnole et qui s’amusent de ce qui les attend. Ou pas.

Romain Duris et Kelly Reilly dans Casse-tête chinois

Le début du film (qui s’essouffle toutefois un peu dans la seconde partie) est, de ce point de vue remarquable : Klapisch, en jouant avec les formes (silhouette des personnages en papier, simulation d’écran d’ordinateur quand Xavier cherche un appart à New York, par exemple), ancre parfaitement ses héros dans l’époque actuelle, sans retenue ni distance, mais sans surenchère non plus et dynamise de la sorte son récit. On est donc bien dans les années 2010, à regarder évoluer des personnages qu’on a connus, plus jeunes.

Cécile de France dans Casse-tête chinois

Un passé que Klapisch nous rappelle pourtant par un subtile jeu de citations de deux précédents films : ses références musicales ou bien la reprise de scènes qu’il détourne habilement. Ou encore la voix off de Xavier qui a la particularité de commenter une scène dans laquelle il joue, en juxtaposant les voix. C’est à la fois si fréquent et amené si subtilement qu’on pourrait s’amuser à revoir les trois films en y cherchant les références.

La vie mode d’emploi

Malgré tout, Klapisch ne se prive pas d’innover : Xavier a vieilli, mûri, les questions existentielles qu’il se pose sont dormais plus profondes, il tente d’y répondre d’une façon plus intellectuelle et la manière dont il convoque ses maître-penseurs est à la fois inouïe et simple. Ce qui fait que tout en continuant à aborder des problématiques de la vie actuelle, le rire, le comique sont toujours les bienvenus. On passe donc deux heures de plaisir intense à retrouver des personnalités qu’on a aimées, à se balader très joliment dans New York, et notamment à Chinatown, à vivre intensément aux côtés de Xavier et l’ensemble gomme largement les petites imperfections du scénario (la scène où Xavier est coursier par exemple, qui n’apporte rien).

Audrey Tautou et Romain Duris, avec tous leurs enfants dans Casse-tête chinois

Désormais, Xavier semble avoir acquis un nouvel équilibre mais qui n’est qu’un désordre annoncé. Rendez-vous donc dans dix ou quinze ans, quand il se retournera alors pour dresser le nouveau bilan d’une vie qui s’annonce toujours aussi riche en bouleversements.

De Cédric Klapisch, avec Romain Duris, Kelly Reilly, Audrey Tautou, Cécile de France, Benoît Jacquot….

2013 – France – 1h54

Les autres sorties 4 décembre critiquées par cine-woman :

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