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Harley Bird, Tom Holland, Saoirse Ronan et George Mackay
12 mars 2014

How I live now

Véronique LE BRIS / Mon blog adolescence, Amour, apocalypse, guerre, Kevin Macdonald, Saoirse Ronan, trauma / 0 Comments

Post et pré trauma

)

Le film commence avant même le générique, par des phrases critiques que s’adresse à elle-même une adolescente mal dans sa peau et mal-aimée.

Trouble adolescent

Daisy a 15 ans et les problèmes d’une américaine de son âge : ce qui compte au delà de tout, c’est son apparence physique qui lui impose un contrôle de soi hors norme, c’est de répondre au diktat de la mode et de l’apparence.

Harley Bird, Tom Holland, Saoirse Ronan et George Mackay

Son père l’a envoyée pour les vacances chez ses cousins dans la campagne anglaise. Elle y arrive seule et se méfie. Mais, bientôt, leur style de vie bohême – leur mère est trop occupée pour les surveiller-, des souvenirs enfouis et surtout la présence envoûtante de son cousin Eddie vont avoir raison de ses angoisses et son égocentrisme.

Fin de monde

Quand la guerre éclate et qu’il leur faut fuir la maison, Daisy est armée pour se battre et survivre.

Saoirse Ronan embarquée par des militaires

« How I live now » ou « Maintenant c’est ma vie », adapté du roman de Meg Rosoff,  est un film initiatique assez déroutant. Parce que l’héroïne est une jeune femme peu aimable, confrontée non pas directement au monde des adultes mais à la survie d’un groupe d’enfants, que ce qui l’attend est vraiment hors norme et que la conclusion qu’elle en tirera est encore plus intemporelle.

Beau film initiatique

Formellement, le film est aussi étonnant : les images sont remarquablement cadrées et donne une impression complètement différentes au fur et à mesure que le récit se déroule. On commence par une séquence complètement contemporaine, avant de plonger dans une sorte de nostalgie bienheureuse mais menacée ; avant de plonger dans un futur apocalyptique mais qui reste familier.

Saoirse Ronan, sur la route

Une belle découverte, si l’on excepte là toute fin, un peu cul-cul… même si c’est elle qui donne son sens au film et à son titre.

De Kevin Macdonald, avec Saoirse Ronan, George Mac Kay, Tom Holland, Harley Bird…

2013 – Royaume-Uni – 1h46

L'affiche Art nouveau de l'étrange couleur des larmes de ton corps
12 mars 2014

L’étrange couleur des larmes de ton corps

Véronique LE BRIS / Mon blog Art nouveau, belge, Bruxelles, expérimental, fantastique, femme, folie, meurtre / 0 Comments

De l’art nouveau? 

)

Peut-on aller voir un film juste sur son affiche ? Et pourquoi pas, après tout ? Celle de « L’étrange couleur des larmes de ton corps » est magnifique, en rupture complète avec les codes habituels.

Visuel et sonore

Dans une esthétique Art Nouveau, une blonde torse nu tient un tout petit homme dans sa main. Et c’est toute l’histoire de ce film ou plutôt de cette expérience visuelle et sonore.

L'affiche Art nouveau de l'étrange couleur des larmes de ton corps

Ici, pas de narration ou presque. Un homme revient d’un voyage d’affaires. Il pense retrouver sa femme mais elle a disparu. Sans laisser de trace et sans que l’appartement, fermé de l’intérieur, n’ait été visité. L’homme commence son enquête, mais ce sont bientôt le passé de l’immeuble et ses démons intérieurs qui vont prendre le pas sur sa quête.

Fantastique expérimental belge

Dans la veine du cinéma fantastique expérimental, « L’étrange couleur des larmes de ton corps » est une expérience unique, éprouvante qui vaut surtout et avant tout par les décors qu’elle met en scène : une série d’appartements Art nouveau, dont regorge Bruxelles (et pas Paris), une architecture noueuse (on parle de style Nouilles), luxuriante mais dont l’aspect très décoratif serait une sorte de couverture pour dissimuler l’inavouable (mais quel est-il d’ailleurs?)

L'étrange couleur des larmes de ton corps

De même, les réalisateurs ont accordé une attention toute particulière à la bande originale. Beaucoup plus qu’à la lisibilité de leur histoire et de leur propos. Ici, l’enveloppe vaut plus que ce qu’elle contient. Mieux vaut le savoir.

De Bruno Forzani et Hélène Cattet, Klaus Tange, Sam Louwyck, Sylvia Camarda, Anna d’Annunzio…

2012 – Belgique – 1h42

Interdit aux moins de 12 ans

John Goodman, Matt Damon, George Clooney, Bob Balaban et Bill Murray
12 mars 2014

Monuments Men

Véronique LE BRIS / Mon blog art, Cate Blanchett, George Clooney, Hitler, Jean Dujardin, Matt Damon, mémoire, musée, oeuvre, patrimoine, protection / 0 Comments

Film mineur sur oeuvres majeures

Le 5ème long métrage réalisé par le beau George Clooney était en compétition officielle lors du dernier festival de Berlin, en février 2014. Avec une certaine audace de la part des sélectionneurs tant les allemands y ont le mauvais rôle, mais sans aucune chance de figurer au palmarès. Ce qui  laisse déjà présager le pire.

Un oeil expert, des bras cassés

Les Monuments Men ont été une escouade de spécialistes de l’histoire de l’art, de conservateurs de musée et autres architectes, américains, anglais et français qui se sont mis au service de l’armée américaine en 1944 pour aller chercher et protéger les œuvres d’art belges, françaises, italiennes… qu’Hitler pillait pour son fameux projet de plus grand musée du monde.

John Goodman, Matt Damon, George Clooney, Bob Balaban et Bill Murray

Des vierges à l’enfant aux auto-portraits de Rembrandt, ces apprentis soldats sont partis plus que motivés pour mettre un terme aux ambitions artistiques hitlériennes. Avec pour credo qu’un peuple peut toujours se reconstituer même lorsqu’il est décimé, alors qu’il ne se remettra jamais de la disparition de sa mémoire, surtout quand elle est artistique. Soit.

Le beau rôle

Fort de cette prise de position, George Clooney se donne comme toujours le beau rôle et s’illustre en étant derrière et devant la caméra, en chef de cette équipe mal entraînée à la guerre, mais à l’œil expert.

Matt Damon et Cate Blanchett, feuilletant le "catalogue"

On assiste donc à la constitution de cette équipe valeureuse mais vieillissante, puis à la manière dont elle va finir par dégotter le fameux trésor, aidée en cela d’une secrétaire ex-conservatrice de musée (Cate Blanchett en vieille fille malaimée) qui a scrupuleusement catalogué toutes les oeuvres concernées.

George Clooney est-il out?  

Réalisateur prometteur dont les deux premiers films avaient affirmé son intelligence critique, George Clooney semble depuis « Jeux de dupes » (sur le football américain) en manque complet d’inspiration.

Un auto-portrait de Rembrandt récupéré dans la mine de Heilbronn par deux vrais Monuments Men en 1946

S’il sait toujours détecter de bons sujets – celui de Monuments Men est passionnant – , pourquoi en tire-t-il une histoire complètement anecdotique, une quasi pochade portée par un casting de potes, manifestement contents d’être là mais peu motivés pour défendre leur partition?

Peut mieux faire

Et que dire du rôle complètement caricatural de vieille fille amoureuse de son musée mais quand même séduisante si on s’y attarde qui revient à Cate Blanchett et que pour une fois, elle ne parvient même pas à défendre ?

Les Monuments Men en plein déballage

Allez George, et même si son capital sympathie a été sérieusement entamé cette fois-ci, on continue quand même à croire en toi… mais ressaisis-toi. Vite !

De George Clooney, avec Bill Murray, Jean Dujardin, Matt Damon, Cate Blanchett…

2013 – Etats- Unis – 1h58

Yvan Attal en Inde
12 mars 2014

Son épouse

Véronique LE BRIS / Mon blog Charlotte Gainsbourg, démon, enfant, esprits, femme, Inde, irrationnel, mari, Michel Spinosa, pey, possession, Yvon Attal / 0 Comments

Nocturne indien

)

Joseph et Catherine (Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg) sont mari et femme et projettent d’avoir un enfant ensemble. Mais, le passé de l’un est trop lourd et le regard de l’autre trop violent.

Quête (ir)rationnelle

Soudain, Catherine disparaît. Joseph retrouve finalement sa trace en Inde, au sein de la communauté tamoule quand une de ses anciennes connaissances prétend être « possédée » par elle.

Yvan Attal en Inde

Film à cheval entre deux continents et deux cultures complètement différentes, « Son épouse » est l’histoire d’une quête, celle d’un mari qui cherche à retrouver sa femme, une quête à priori rationnelle mais qui bascule dans un monde fantasmagorique.

La fascination de l’Inde

Michel Spinosa, manifestement bouleversé par sa rencontre avec l’Inde et la manière dont on y traite les malades mentaux et ceux qui se disent possédés par des esprits, a donc cherché un moyen d’y faire un film qui respecte la culture indienne tout en ayant un écho ici. Il s’accroche donc à cette histoire d’un couple en souffrance dont la séparation brutale et radicale mène de la campagne française à la côte du Tamil Nadu.

Murugan Perasamy et Charlotte Gainsbourg

Est-ce intéressant ? A part la partie quasi documentaire où Spinosa filme les centres où sont attachés et « traités » les malades – ce qu’il fait d’ailleurs très bien, sans jugement et avec un regard plutôt bienveillant-  l’histoire d’amour de Joseph et Catherine est tellement ténue, sans émotion ni enthousiasme qu’il est très difficile de se sentier concerné par ce qui leur arrive.

Janagi, Mahesh et Yvan Attal

Comment souvent chez lui, Spinosa part d’une idée intéressante – l’époque bénie où la pilule était autorisée et le sida inconnu dans « La Parenthèse enchantée » ou l’érotomanie d’une femme dans « Anna M. » – mais il traite le sujet platement, sans fougue, sans relief comme s’il refusait de se confronter à des émotions trop fortes, celles qui semblent l’intéresser pourtant au départ. Sauf qu’ici, le sujet, même s’il est étonnant, n’est pas forcément enthousiasmant. Un documentaire aurait sans doute été plus judicieux…

De Michel Spinosa, avec Yvan Attal, Charlotte Gainsbourg, Mahesh, Janagi…

2013 – France – 1h47

La rencontre renversante entre Age et Patéma
12 mars 2014

Patéma et le monde inversé

Véronique LE BRIS / Non classé catastrophe, découverte, dictature, discipline, enfants, histoire, indiscipline, manga, père, tolérance / 0 Comments

Dès 10 ans

Depuis que la catastrophe a eu lieu, le monde s’est scindé en trois parties : l’une d’elle a disparu, attirée comme un aimant dans le ciel, la seconde s’est réfugiée sous terre mais avec une gravité inversée et la troisième, à la surface de la terre, est devenu une société totalitaire où toute initiative individuelle est condamnable.

Une rencontre renversante

Patéma vient du monde d’en bas mais elle rêve d’ailleurs. Elle finit par trouver un passage pour le monde du dessus et y rencontre Age, un adolescent qui refuse le système autoritaire dans lequel il est forcé de vivre.

La rencontre renversante entre Age et Patéma

Mais, leur rencontre n’est pas simple : d’abord parce que Patema a la tête en bas quand elle est sur terre (et inversement pour Age), ensuite parce que cette amitié hors norme est contestée par leurs mondes respectifs, celui d’Age mettant tout en œuvre pour détruire celui de Patema. Mais, heureusement, ce qui les rapproche est bien plus fort que ce qui les sépare.

Japonais pur jus

D’une histoire improbable, le réalisateur japonais fait un film d’animation charmant, qui colle aux drames écologiques qui ont meurtri le Japon, mais avec un message d’amour et d’espoir porté par la jeune génération : celle ouverte au monde, enthousiaste et qui réfute l’ordre établi et l’autoritarisme pour favoriser de meilleurs rapports humains.

De Yasuhiro Yoshiura, avec les voix françaises de Lisa Caruso, Gabriel Bismuth-Bienaimé

2013 – Japon – 1h40

En partenariat avec Grains de Sel

©Yasuhiro YOSHIURA/Sakasama Film Committee 2013

La lybienne Maryam Aboagila au tableau
12 mars 2014

La cour de Babel

Véronique LE BRIS / Mon blog adolescence, adolescent, classe, cursus, français, intégration, monde / 0 Comments

D’ici et d’ailleurs

Ils ont entre 11 et 14 ans et viennent d’Egypte, du Sénégal, de Serbie, de Chine, du Chili, d’Ukraine ou d’Irlande. Ils se retrouvent dans une classe d’accueil d’un collège de Paris pour apprendre à mieux maîtriser le français avant de partir suivre un cursus scolaire plus classique. Ils rêvent d’être chanteuse, médecin, violoncelliste… mais doivent dépasser la barrière de la langue française pour y parvenir.

Prendre sa place

Julie Bertuccelli a posé sa caméra pendant une année scolaire dans cette classe, suivant les progrès des uns, les déceptions des autres. En se concentrant sur une dizaine d’entre eux, elle met l’accent sur ce qu’être un immigré veut dire.

La lybienne Maryam Aboagila au tableau

Souvent ballotés pour des raisons qui leur échappent (histoire d’amour, pression économique ou politique etc..), ces adolescents n’arrivent jamais en France par plaisir mais ils doivent y prendre leur place, en étant le relais de leurs parents souvent non-francophones. Un changement brutal de leur vie qu’ils perçoivent encore comme une chance.

Enfants-valises

Sans être mièvre, ce film, parfois émouvant, envoie un message positif sur ce brassage culturel et sur l’accueil de nos écoles. Bien plus qu’ « Enfants-Valises », le film de Xavier de Lauzanne sorti en septembre 2013, qui avait justement la vertu d’être plus relatif et donc plus réaliste.

De Julie Bertuccelli, avec Abir Gares, Andréa Drazic, Keassa Keita, Oksana Denys… 

2013 – France – 1h29

©Pyramidefilms

En partenariat avec Grains de Sel

Celle qui a inspiré Mary Poppins
5 mars 2014

Dans l’ombre de Mary

Véronique LE BRIS / Mon blog adaptation, enfance, genèse, livre, Mary Poppins, Pamela Lyndon Travers, père / 0 Comments

La vraie histoire de Mary Poppins

Connaissez-vous la vraie histoire de Mary Poppins, cette gouvernante aux super-pouvoirs qui redonnait de la joie à une fratrie anglaise ?

La clé de l’enfance

Ses filles étant emballées par le livre, Walt Disney a décidé de le porter au cinéma. Mais, l’auteur, une anglaise particulièrement coincée et déterminée à ne pas se laisser pervertir par Hollywood, va mettre 20 ans à lui céder les droits.

Celle qui a inspiré Mary Poppins

Walt Disney a beau l’inviter dans son studio, lui laisser quasiment les pleins pouvoirs sur l’adaptation. Rien n’y fait Pamela Lyndon Travers est revêche et son roman et ses personnages lui tiennent bien trop à cœur pour qu’elle s’en détache. Désespéré, Walt Disney est prêt à abandonner quand il comprend enfin, que l’enfance de l’auteur (et notamment son père) est la clé pour la conquérir.

Une histoire triste

On se moque souvent du manque d’imagination de scénaristes hollywoodiens qui ont tendance à resservir toujours les mêmes histoires. Celle-ci est fascinante et méritait largement d’être mise en scène. C’est évidemment un drame familial qui en est à l’origine.

Emma Thompson et Tom Hanks Dans l'ombre de Mary

Comprendre comment un écrivain a réussi à y trouver la matière pour inventer un personnage aussi salvateur que Mary Poppins est une bien belle leçon de vie. L’ensemble est passionnant jusqu’aux vrais enregistrements des échanges entre Travers et Disney, qui sont diffusés durant le générique final.

De John Lee Hancock, avec Emma Thompson, Tom Hanks, Collin Farrel…

2013 – Etats-Unis – 2h05

En partenariat avec Grains de Sel

5 mars 2014

Arrête ou je continue

Véronique LE BRIS / Mon blog, Films actrice, couple, Emmanuelle Devos, film de femme, Mathieu Amalric, réalisatrice, rupture, Sophie Fillières, vie de couple / 0 Comments

Avec Arrête ou je continue, Sophie Fillières s’attaque à la fin d’un couple. A sa manière bien sûr, singulière. Et armée d’un chouette couple d’acteurs : Emmanuelle Devos et Mathieu Amalric.

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L'actrice anglaise Tara Fitzgerald
27 février 2014

Cash wanted!

Véronique LE BRIS / Mon blog comédie anglaise, court-métrage, crowd funding, Lisa Jacobs, Tara Fitzgerald / 0 Comments

Tara Fitzgerald passe à la réalisation

Pour les quinquas, Tara Fitzgerald était l’atout charme des Virtuoses, une comédie post-Thatcher du milieu des années 1990, où appartenir à une fanfare redonnait une dignité à tout un groupe de chômeurs. Ou encore l’amoureuse de Hugh Grant dans L’anglais qui gravit une colline mais descendit une montagne.

L'actrice anglaise Tara Fitzgerald

Pour les plus jeunes, elle figure au casting de la série la plus hype du moment, Game of Thrones, en tant que Selise Baratheon. Peut-être l’ont-ils déjà croisé dans Meurtres en sommeil où elle incarne le docteur Eve Lockhart. Début mai, elle sera derrière la caméra de son premier court-métrage, Prick thy neighbour. 

Comédie loufoque

C’est Lisa Jacobs, une actrice anglaise qui vit depuis 20 ans à Paris, qui a écrit le scénario de cette comédie romantique loufoque. Et connaissant Lisa dont l’humour (anglais forcément) est redoutable, impossible que les dialogues ne soient pas savoureux. 

Dans la campagne anglaise, Millie (70 ans), Mike (45 ans) et Fiona (45 ans) habitent trois maisons mitoyennes. Mike tente de séduire Fiona dont il est très amoureux. Mais,il est très maladroit. Après une énième tentative bizarre de Mike pour se rapprocher de Fiona, Millie décide d’inviter ses deux voisins à dîner…   

Lisa Jacobs, la scénariste

Jamais, Lisa n’a envisagé de réaliser elle-même son script. C’est en cherchant un réalisateur qu’elle a eut l’idée de la proposer à Tara Fitzgerald. « Nous avons étudié ensemble au Drama Centre de Londres, raconte Lisa Jacobs. J’ai appelé Tara pour qu’elle m’aide à trouver un réalisateur anglais pour porter mon scénario à l’écran. Ce qu’elle a fait ».

Rêve secret

Finalement, bloqué sur un projet, le premier réalisateur a décliné. C’est alors que Lisa a proposé à Tara de le faire, elle-même. « Je rêvais en secret qu’on me le demande un jour, avoue Tara. Là, l’occasion était parfaite d’autant que j’adore le script de Lisa et son écriture riche d’une saveur très particulière ».

They need You! 

Convaincue par cette histoire qui filme et s’adresse à des gens de sa génération, Tara a reçu ce « cadeau » avec un enthousiasme qui lui a fait déplacer des montagnes. Le casting est encore en cours mais s’annonce surprenant. Le tournage est prévu début mai. Et la production bien partie.

Outre l’intervention de French Fancy Productions, une campagne internationale de crowd funding est lancée. Donc, si comme moi, vous mourrez d’envie de voir ce projet finalisé (cine-woman vous tiendra au courant étape par étape), à vos porte-monnaies!

Pour participer, c’est ci : 

https://www.indiegogo.com/projects/prick-thy-neighbour. 
L'ours pêche le saumon
26 février 2014

Terre des ours

Véronique LE BRIS / Mon blog Cécile Corbel, documentaire en 3D, Kamtchatka, Marion Cotillard, ours, saumon / 0 Comments

Dès 7 ans

Il existe un territoire sauvage à l’extrême nord-est de la Russie que les ours bruns se sont appropriés : la péninsule du Kamtchatka.

Une vie en concentré

Guillaume Vincent et son équipe y ont planté leurs caméras pendant 27 semaines, par des températures allant jusqu’à -30° C  juste à la fin de l’hiver. Quand les ours sortent de leur longue période d’hibernation et que commence la courte saison où ils vont pouvoir reprendre des forces, se nourrir plus que de raison en prévision du prochain hiver, se reproduire ou apprendre à s’émanciper de leur mère.

L'ours pêche le saumon

Seul contre tous

Les ours vivent solitaires, sauf pendant leurs trois premières années où leur mère les nourrit et les protège. Ensuite, ils devront se débrouiller seuls et souvent, en luttant vaillamment pour leur survie et souvent en considérant leur ancienne famille comme des ennemis.

Un ours seul au Kamtchatka

Voilà ce que montre ce documentaire étonnant sur lesquels plusieurs bonnes fées se sont penchées : James Cameron et sa société de production Cameron Pace Group, investi dans ce premier tournage d’un documentaire de cinéma en 3D-relief avec des animaux sauvages et en milieu naturel. Marion Cotillard ensuite qui dit le commentaire pour une fois pas trop bavard mais juste nécessaire à la compréhension des images. Cécile Corbel, enfin, qui signe la bande originale, la seconde après celle qu’elle avait composée pour « Arrietty, le petit monde des chapardeurs » du Studio d’animation japonias Ghibli. 

Ours dévorant un saumon

Un documentaire riche et passionnant sur l’organisation et la vie des ours (et sur celle des saumons), le tout dans un cadre exceptionnel, un paysage volcanique d’une beauté rare, rendu par des images à couper le souffle.

De Guillaume Vincent, avec la voix de Marion Cotillard

2014 – France – 1h27

En partenariat avec Grains de Sel

©Igor Shpilenok

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Avec Alpha, son 3e long métrage, Julia Ducournau confirme son obsession de la mutation des corps ou de la difficile émancipation de l’autorité parentale. Elle s’affirme surtout comme une réalisatrice aux idées de mise en scène époustouflantes.

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