Les oiseaux de passage
Les oiseaux de passage, le film de Cristina Gallego et Ciro Guerra revient sur les débuts des cartels de la drogue en Colombie. Cette saga familiale tragique fait l’ouverture de la 50e Quinzaine des Réalisateurs.
Les oiseaux de passage, le film de Cristina Gallego et Ciro Guerra revient sur les débuts des cartels de la drogue en Colombie. Cette saga familiale tragique fait l’ouverture de la 50e Quinzaine des Réalisateurs.
Le 22 juillet 2011, la Norvège a été frappée par deux attentats. Une bombe puis un méthodique massacre de jeunes militants de gauche réunis sur une île. Utoya, 22 juillet de Erick Poppe reconstitue cette attaque telle que l’on vécut ces jeunes.
Le 2 mars 1953, dans la nuit, le tyran soviétique est victime une attaque cérébrale sérieuse. Est-il conscient, est-il décédé? La mort de Staline pose plus de problèmes qu’elle n’apporte de solutions. Ce que le film d’Armando Iannucci raconte avec beaucoup d’humour.
Fatih Akin confie à Diane Kruger, le rôle d’une femme devant faire le deuil de son mari et de son fils, tués par un attentat. In the fade est un film d’actualité mais mineur, le premier que l’actrice joue dans sa langue.
Dans le Carré 35 est enterrée la sœur d’Eric Caravaca. Il ne l’a pas connue. Pourtant, il lui consacre un documentaire qui dépasse de loin l’histoire de famille.
La réalisatrice Kathryn Bigelow reprend sa caméra pour ressusciter une page tragique de l’histoire contemporaine des Etats-Unis : les émeutes de Détroit en 1967. Jusqu’à en faire un cas d’école. Brillant!
One kiss est la traduction littérale du titre original Un bacio. Dommage… car elle banalise une belle surprise et un film très touchant dans une veine inhabituelle au cinéma italien. A découvrir donc.
Rares sont les films de cinéma médicaux alors que la TV en regorge. En adaptant Réparer les vivants, le livre ultra-primé de Maylis de Kerangal, Katell Quillévéré franchit ce nouveau cap et s’affirme comme une réalisatrice résolument moderne.
Le cinéma peut-il être visionnaire? Bertrand Bonello répond directement à cette question avec Nocturama, une sorte de 13 novembre sans idéologie. Presque pire.
Avec son quatrième long métrage, Eva ne dort pas, l’argentin Pablo Agüero revient avec solennité sur une mythologie contemporaine, celle d’Eva Peron.