Ma vie, ma gueule
Film posthume de Sophie Fillières, Ma vie, ma gueule raisonne comme son autoportrait testamentaire dont elle a confié l’interprétation à Agnès Jaoui. Bien vu ! C’est l’ouverture de la Quinzaine des Cinéastes 2024.
Film posthume de Sophie Fillières, Ma vie, ma gueule raisonne comme son autoportrait testamentaire dont elle a confié l’interprétation à Agnès Jaoui. Bien vu ! C’est l’ouverture de la Quinzaine des Cinéastes 2024.
Avec Emilia Perez, Jacques Audiard a bouleversé le Festival de Cannes 2024 et montré qu’il était un réalisateur ancré dans son époque. Puisqu’il interroge depuis longtemps et à sa façon le patriarcat, Cine-Woman lui a demandé quelles femmes cinéastes ou actrices l’avaient inspiré.
En Inde du nord, deux femmes déjouent leur rôle attribué de prostituées en s’aimant. The Shameless du bulgare Konstantin Bojanov renouvelle le regard sur la femme indienne sans la sauver. Anasuya Sengupta, une des deux actrices, a reçu le prix d’interprétation féminine à Un certain regard 2024.
Pour Vingt dieux, son premier film, la réalisatrice Louise Courvoisier s’inspire du village de son enfance pour raconter une histoire tragi-comique liée à la fabrication du comté. Humble, réussi et récompensé du Prix de la Jeunesse à Un Certain Regard 2024.
Une dispute entre deux enfants de six ans met le feu au poudre d’une école et de leur famille respective. Armand, le premier film de Halfdan Ullmann Tondell, sélectionné à Un Certain Regard, séduit… jusqu’au moment où il ne sait plus comment finir. Il a pourtant obtenu la Caméra d’or 2024.
Le destin de trois femmes qui travaillent ensemble dans un hôpital de Mumbai. Quatrième film de réalisatrice en compétition officielle, All we imagine as light de Payal Kapadia est le plus apaisé de tous. Il a reçu le Grand Prix du 77e Festival de Cannes.
A Cannes, il y a la Palme d’Or, mais aussi de nombreux aux prix qui peuvent lancer la carrière d’un film. Voici donc les principaux palmarès du 77e Festival de Cannes.
Pour Animale, son deuxième film, Emma Benestan prend des risques et mélange revenge movie et fantastique, le tout en Camargue. En clôture de la Semaine de la critique.
L’amour ouf de Gilles Lellouche oscille entre l’ode à l’ultra-violence et celle à l’amour culcul, entre un clip de rap et un film de Claude (Lelouch). En lice pour la Palme d’or.
The Apprentice, le quatrième film d’Ali Abbasi, raconte l’ascension de Donald Trump bien avant qu’il ne devienne président des États-Unis. Interessant, bien joué et… perturbant. En lice pour la Palme d’or.