West side story
60 ans après l’original, Steven Spielberg s’attaque à un genre nouveau pour lui: la comédie musicale. Il choisit de le faire à partir d’un mythe : West Side story. On y va ?
Véronique LE BRIS / Mon blog, Films / 2021, Amour, cinéma américain, comédie musicale., héroïne, remake, west side story / 0 Commentaire
60 ans après l’original, Steven Spielberg s’attaque à un genre nouveau pour lui: la comédie musicale. Il choisit de le faire à partir d’un mythe : West Side story. On y va ?
Véronique LE BRIS / Films, Cannes, Festivals, Mon blog / 2021, 74e Festival de Cannes, actrice, Amour, cinéma américain, cinéma français, comédie musicale., famille, féminicide, femme, film d'ouverture, héroïne, mise en scène, palmarès / 0 Commentaire
Un mari tue sa femme quand sa carrière bat de l’aile. Annette, leur fille, vengera-t-elle sa mère? Leos Carax esquive le sujet en l’enrobant dans la musique des Sparks. Désarmant.
Véronique LE BRIS / Ciné-Mômes, Films, Mon blog / adaptation, Amour, cinéma américain, comédie musicale., héroïne / 0 Commentaire
Disney donne vie en live action à La Belle et la Bête. Emma Watson est la belle évidemment dans cette version en comédie musicale. Pas mal.
Véronique LE BRIS / Films, Mon blog / actrice, Amour, cinéma américain, comédie musicale., Emma Stone, héroïne, Hollywood, Ryan Gosling / 0 Commentaire
Une comédie musicale comme dans les années 50 ? Voilà La la land, le nouveau pari de Damien Chazelle après Whiplash et avec Emma Stone et Ryan Gosling.
Véronique LE BRIS / Films, Ciné-Mômes, Mon blog / actrice, adaptation, cinéma américain, comédie musicale., famille, héroïne / 0 Commentaire
La mélodie du bonheur revient en version restaurée. L’occasion de revoir sur grand écran ce classique de la comédie musicale hollywoodienne porté par le charme et le talent de Julie Andrews.
Véronique LE BRIS / Films, Mon blog / cinéma américain, comédie musicale., film culte, transgenre / 2 Commentaires
Film culte s’il en est, The Rocky Horror Picture Show ressort en salle et s’offre pour ses 40 ans une version remastérisée et une nouvelle bande-annonce. Let’s go, Dammit, Janet!
Véronique LE BRIS / Mon blog / avenir, bac, bacheliers, Boulogne sur mer, comédie musicale., documentaire, lycée, lycéens, terminale / 0 Commentaire
Attention, ce film mi-documentaire, mi-comédie musicale est un petit miracle !
David André, le réalisateur, part à Boulogne sur Mer avec l’idée de s’intéresser aux rêves des adolescents. Il tombe sur une bande de cinq lycéens, 3 filles et deux garçons qui préparent le bac et décide de les suivre tout au long de l’année scolaire.
Gaëlle veut être artiste, Rachel est sûre d’elle, Caroline sûre de rien, Nico est fantasque, original et Alex amusant et bon vivant, mais il doit redoubler sa Première.
Au fil d’une année scolaire aussi compliquée que porteuse de désillusions et d’espoirs, le réalisateur dresse un portrait tout en nuances d’une jeunesse à l’avenir plutôt gris. A Boulogne, plus qu’ailleurs, le travail manque, les salaires sont bas, les parents inquiets.
Mais, pour ces 5 jeunes, ce ne sont évidemment pas des raisons suffisantes pour renoncer à leurs rêves, à leurs envies… Bien au contraire. Suivant l’adage de Georges Bernanos que « l’espérance est un risque à courir », ils chantent et content leurs angoisses et leurs projets, conscients qu’ils ne se réaliseront pas tous, mais que renoncer serait déjà vieillir. Bien vu et joliment chanté.
2013 – France – 1h22
En partenariat avec Grains de Sel
Véronique LE BRIS / Mon blog / Amour, chansons, coeur, comédie musicale., dessin animé, Dionysos, Grand corps malade, Méliès, Olivia Ruiz / 0 Commentaire
Jack est né le jour le plus froid du monde et son cœur en a gelé. On lui a remplacé par une horloge, qu’il faut remonter. Jack pourra vivre à condition de respecter scrupuleusement trois conditions : ne pas toucher à ses aiguilles, maîtriser sa colère et ne jamais tomber amoureux. Mais, il rencontre Miss Acacia, une jeune fille touchante et très myope dont il s’éprend immédiatement. Pourtant, la retrouver et la conquérir sera, pour lui, un long chemin semé d’embûches.
Cette histoire a d’abord été un roman à succès puis un album de Dionysos avant de connaître une troisième vie sur grand écran. Et c’est Mathias Malzieu, chanteur et guitariste de ce groupe de rock français, qui en est aux commandes. Le film est donc une nouvelle expression de leur univers, un peu inspiré de Burton en moins morbide ou de Méliès à qui il est fait clairement référence, et c’est évidemment ce qui fait à la fois son originalité et son unité.
Malgré sa texture à l’ancienne, son ancrage à la fin du XIXe siècle, cette comédie musicale est résolument moderne, grâce à ses interprètes familiers (Olivia Ruiz, Grand corps malade et Dionysos bien sûr) tout en gardant le charme d’un conte merveilleux, d’une aventure enlevée, riche en rebondissement. Une belle surprise !
2014 – France – 1h 29
En partenariat avec Grains de Sel
© 2013 EUROPACORP – DURAN – FRANCE 3 CINEMA
Véronique LE BRIS / Non classé / Amour, Anne Hathaway, comédie musicale., Cosette, émeute, Javert, Les Misérables, misère, révolutionnaire, Russel Crowe, Tom Hooper? Hugh Jackman, Valjean, vengeance, Victor Hugo / 0 Commentaire
Impossible quand on est un (jeune) français d’ignorer trop longtemps ce chef d’oeuvre de Victor Hugo. Ce film, directement inspiré de la comédie musicale créée à Paris par Robert Hossein puis adaptée à la scène anglaise en 1982, est un honnête moyen de se familiariser avec l’histoire et les personnages de ce roman fleuve et peut-être donc d’avoir un jour envie de le lire.
L’histoire reprend donc celle de Jean Valjean, condamné à 19 années de bagne pour avoir voler un pain. Devenu riche, digne et très généreux, Valjean sera poursuivi toute sa vie durant par un policier intraitable, Javert. Nous sommes en 1832, la pauvreté gangrène la société, l’époque est révolutionnaire et tente de faire vaciller la monarchie.
Tout cela est repris dans cette comédie musicale dont on peut saluer l’ambition. Certes, les décors (recrées en grande partie en Angleterre) ne sont pas tout à fait réalistes, mais l’ensemble donne une très bonne idée de l’époque et du contexte. Le vrai problème, c’est la musique signée Boublil et Schönberg qui finit par être tellement envahissante qu’elle en devient insupportable. Le reste, mis en scène par Tom Hooper, le réalisateur du Discours du Roi, est plutôt d’excellente tenue.
2012 – USA – 2h30
En partenariat avec Grains de Sel
Véronique LE BRIS / Non classé / âge, Bérénice Béjo, cinéma parlant, comédie musicale., d'or, film muet, Hollywood, Jean Dujardin, noir et blanc / 0 Commentaire
La note Cine-Woman : 3/5
Séance de rattrapage o-bli-ga-toi-re! Non content d’avoir raflé près de 1,5 millions de spectateurs lors de sa première sortie le 11 octobre dernier, d’avoir amassé déjà 20 prix dans les compétitions et festivals du monde entier dont le prix d’interprétation pour Jean Dujardin à Cannes, d’être nominé 10 fois aux prochains Oscar parmi les plus prestigieux, d’avoir propulsé des talents déjà reconnus en France partout dans le monde, The Artist ressort en salle.
Véritable hommage au cinéma hollywoodien de la grande époque, celle du muet puis des comédies musicales, The Artist raconte le destin croisé de deux acteurs. George Valentin est la superstar de son époque. Tout lui sourit. Il est riche, beau, célèbre, adulé et fait la pluie et le beau temps dans les studios. Mais, il perçoit mal quelle révolution va être le cinéma parlant et il va se faire balayer par ce passage à une nouvelle ère. Peppy Miller, elle, est une figurante que sa rencontre avec George Valentin va propulser au sommet.
De facture très classique, calqué tant dans son scénario que dans sa réalisation sur un standard cinématographique de la fin des années 1920, ce nouveau film de Michel Hazanavicius (auteur des deux OSS récents, avec le même Dujardin) séduit par son audace : il fallait être fou pour imaginer un film muet, en noir et blanc aujourd’hui. Par le jeu absolument merveilleux de ses deux acteurs : Jean Dujardin , en passe de devenir un des acteurs français sacré par Hollywood, est formidable tant il est comme toujours expressif et juste, mais Bérénice Bejo lui ravit la vedette avec une facilité déconcertante. C’est elle la vraie surprise du film, elle est mériterait amplement de décrocher la statuette.
Dommage pourtant que l’audace s’arrête là. Tant qu’à faire, on a aurait adoré que le film s’émancipe des codes, qu’il explose les cadres, bref, qu’il innove dans l’hommage. Un peu comme Michel Hazanavicius avait si bien sur le faire dans le premier opus d’OSS 117, Le Caire, nid d’espions ou, sans être purement parodique, il mettait une gifle bien sentie aux super-justiciers et autres espions officiels. N’empêche on lui souhaite toutefois de réussir à rafler le maximum de statuettes.. Ne serait-ce que parce qu’on a hâte de voir ce qu’il nous réserve pour la suite.
2011 – France – 1h40