La mélodie du bonheur

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La mélodie du bonheur revient en version restaurée. L’occasion de revoir sur grand écran ce classique de la comédie musicale hollywoodienne porté par le charme et le talent de Julie Andrews.

Le bonheur enchanté 

« Do, le do, il a beau dos, Ré, l’endroit où vous irez, Mi, c’est la moitié d’un tout… ». Sans n’avoir jamais vu le film, vous avez sûrement chantonner cette comptine qu’on apprend enfant.

La mélodie du bonheur
Julie Andrews (Maria) et les enfants dans un parc à Salzbourg

C’est vrai que La mélodie du bonheur est une ode à la famille et à la faculté d’être heureux en toutes circonstances. Ce feel good movie optimiste réalisé par Robert Wise a connu à sa sortie en 1965 un succès planétaire et raflé 5 Oscars.

D’après une historie vraie

Le film est adapté d’une comédie musicale de Broadway, elle-même adaptée d’un livre. Celui que Maria a écrit sur sa rencontre puis sa vie au sein de la famille von Trapp. L’action se situe en 1938 à Salzbourg, dans les montagnes autrichiennes.

La mélodie du bonheur
Julie Andrews (Maria) face à Christopher Plummer (Van Trapp)

La jeune Maria, éprise de liberté et des hauts sommets, hésite à devenir nonne. Quelques jours avant de prononcer ses voeux, elle est convoquée par la mère supérieure de son couvent. Celle-ci la convainc d’entrer au service du capitaine von Trapp, un veuf qui élève seul ses 7 enfants plutôt qu’au service de Dieu.

La mélodie du bonheur
Christopher Plummer (le père) passe en revue les sept enfants van Trapp

Maria n’a jamais été gouvernante. Pourtant, grâce à sa fantaisie, à son goût pour la musique et pour les chansons, elle parvient à se faire aimer des enfants et de leur père, un militaire sévère. Mais, l’Europe gronde au milieu de ces années 1930, et chanter tous ensemble ne va bientôt plus suffire à les rendre heureux.

La mélodie du bonheur, un mélodrame optimiste

Grande fresque guimauve et kitsch, La mélodie du bonheur se laisse déguster avec gourmandise, malgré ses trois heures (avec entracte). En grande partie grâce à sa partition musicale, désormais inscrite au patrimoine de tous, à ses belles et saines images tournées en Technicolor et à son optimisme communicatif. Et surtout au talent de la jeune et fraiche, Julie Andrews qui venait à l’époque de s’imposer en Mary Poppins.

La mélodie du bonheur
Julie Andrews (Maria) chantant avec les enfants enchantés

Plus qu’une bluette sucrée, La mélodie du bonheur est aussi un film qui réaffirme des valeurs positives, comme la résistance, la non-soumission à une autorité contestable. Il met en doute l’adhésion à une religion si l’on n’est pas conçu pour cela et valorise la droiture, la famille, l’engagement pour une bonne cause. C’est déjà bien plus que d’autres comédies musicales, uniquement divertissantes.

De Robert Wise, avec Julie Andrews, Christopher Plummer, Eleanor Parker, Richard Haydn…

1965 – Etats-Unis –  2h54 avec entracte

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