Scroll down to content
Cine Woman
Le premier webmagazine féminin dédié au cinéma
RSS
Menu
  • Accueil
  • Tops
    • Le Top des films de femmes
    • Le Top des rôles féminins
    • Top de l’année
  • Films
    • DVD
  • Rencontres
    • Interviews
    • Portraits
    • Festivals
      • Cannes
  • Ciné-Mômes
  • Ma Vie Comme Dans un Film
    • News
      • Agenda
    • L’expo
    • La recette
    • Le Livre
    • L’adresse
  • A propos de Cine-Woman
    • Contactez-nous
    • On parle de Cine-Woman
Scroll down to content
David Gastou et Sofiane Neveu
29 octobre 2014

Vie sauvage

Véronique LE BRIS / Mon blog Cédric Kahn, clandestin, famille, fils, marginalité, mère, père, vie sauvage / 0 Comments

La pièce manquante

Le film commence par une fuite. Une mère, manifestement angoissée, attend avec impatience que le père quitte le terrain vague où ils sont installés, dans une caravane. Dès que la voiture disparaît, elle court à perdre haleine avec ses trois fils pour prendre un train. Elle fuit, la peur au ventre. 

Sans mère

A juste titre, car Paco, le père de deux de ses enfants va s’arroger des droits qu’il n’a pas. Et cela sans aucune discussion possible. La preuve : ses fils, il va les kidnapper et les faire vivre dans la clandestinité et dans la précarité pendant 11 ans. Onze longues années durant lesquelles ils ne seront jamais plus en contact avec leur mère, ni avec sa famille, ni même avec la société… Et cela au mépris des décisions de justice qui le condamnent. 

David Gastou et Sofiane Neveu

Cédric Khan prend plaisir à filmer cette longue errance, cette vie sauvage comme il l’appelle. Paco, en rupture totale avec notre société de consommation, s’y connaît en arbres, en plantes, en survie à l’état sauvage. Il aime la promiscuité avec les animaux, partager avec eux son logis, sa nourriture, il a peu de besoin si ce n’est de refuser le monde tel qu’il est. 

Un père tyran

Ses deux fils auront donc le même mode de vie que lui, et cela sans discussion possible : pas d’école, presque pas d’habits, peu d’objets personnels, pas d’amis non plus… mais, ils seront éduqués, par Paco lui-même : ils sauront lire, compter etc… Penser est un autre défi. Car, Paco déteste la contradiction. Dès que ses fils seront en âge de se rebeller, d’aspirer à une vie plus normale, d’être amoureux aussi, cet idéal de vie commencera à se fendiller. 

Céline Sallette, la mère, seule

On connaît la fin puisque ce film est adapté d’un fait divers de 2008, vécu par la famille Fortin. Le père sera dénoncé, les fils retrouveront furtivement leur mère, ils refuseront qu’elle porte plainte, le père sera très peu condamné, les fils continueront à le défendre. Ce qui reste un vrai scandale judiciaire. 

Un point de vue contestable

Cédric Kahn refuse de prendre parti. Selon ses dires, il a lu les deux livres parus en même temps, celui écrit par la mère, et celui écrit par le père et ses fils. Fasciné par la cavale, il déclare avoir voulu adopter le point de vue des fils. Ce qui revient inévitablement, puisqu’ils n’ont pas revu leur mère pendant 10 ans, à prendre celui du père. 

Sofiane Neveu, Mathieu Kassovitz et David Gastou, un père très "enfermant"

En les élevant dans la nature, sans lien avec la société, sans autre opposition que le vent qui souffle, la pluie qui tombe, le froid qui perce, ou le soleil qui tape, le père les a fait grandir sans jamais leur proposer une alternative à leur mode éducatif, sans contradiction possible. Il imposait, eux disposaient, n’avaient au final aucun moyen de s’opposer, de se défendre. 

Scandaleux…

Ce père est un tyran, non pas parce qu’il est marginal mais parce qu’il impose son point de vue, avec agressivité comme le montre une des rares scènes de confrontation qu’il a avec son ex-femme devant un juge. Dès qu’elle conteste, dès qu’elle exprime une autre idée, ou tout simplement son ras-le-bol de la vie errante, il hurle, n’écoute jamais et impose sa loi. 

Mathieu Kassovitz, Paco impose la vie avec les poules

Malgré les qualités qu’il peut avoir – l’énergie typique de la mise en scène de Cédric Kahn, la beauté avec laquelle il filme la nature, la puissante prestation de Mathieu Kassovitz, toujours très bon acteur -, ce film est une aberration. Il fait l’apologie d’un hors-la-loi, d’un tyran domestique qui a complètement embrigadé ses fils dans son idéal de vie à lui, au mépris de leurs goûts et de leurs personnalités.

et sectaire 

Ses enfants sont dressés, imprégnés, n’ont aucun libre-arbitre comme ils l’auraient été s’iles avaient grandis dans une secte. Si cela avait été le cas, nul doute que Cédric Kahn n’aurait certainement pas fait un film sur eux, surtout pas en adoptant leur point de vue. Car, le seul qui vaille dans cette histoire est celui de la mère. 

Jules Ritmanic et Romain Depret, les deux fils ados

Sur le même fait divers, un film, La belle vie, est déjà sorti en avril. Et justement, s’il magnifiait lui aussi la vie sauvage, il traitait plus directement de la tyrannie du père, de sa manipulation, de sa folie et surtout de sa mise en échec par la jeune amoureuse de son second fils et par la poésie qu’il s’en dégageait. Un juste retour des choses… 

De Cédric Kahn, avec Mathieu Kassovitz, Céline, Sallette, David Gastou, Sofiane Neveu…. 

2014 – France – 1h46

© Carole Béthuel

Gaëlle, Alice, Caroline et Rachel devant le lycée
22 octobre 2014

Chante ton bac d’abord

Véronique LE BRIS / Mon blog avenir, bac, bacheliers, Boulogne sur mer, comédie musicale., documentaire, lycée, lycéens, terminale / 0 Comments

L’avenir en chantant ?

Attention, ce film mi-documentaire, mi-comédie musicale est un petit miracle !

L’année du bac

David André, le réalisateur, part à Boulogne sur Mer avec l’idée de s’intéresser aux rêves des adolescents. Il tombe sur une bande de cinq lycéens, 3 filles et deux garçons qui préparent le bac et décide de les suivre tout au long de l’année scolaire.

Gaëlle, Alice, Caroline et Rachel devant le lycée

Gaëlle veut être artiste, Rachel est sûre d’elle, Caroline sûre de rien, Nico est fantasque, original et Alex amusant et bon vivant, mais il doit redoubler sa Première.

Renoncer serait vieillir

Au fil d’une année scolaire aussi compliquée que porteuse de désillusions et d’espoirs, le réalisateur dresse un portrait tout en nuances d’une jeunesse à l’avenir plutôt gris. A Boulogne, plus qu’ailleurs, le travail manque, les salaires sont bas, les parents inquiets.

Alex à l'église

Mais, pour ces 5 jeunes, ce ne sont évidemment  pas des raisons suffisantes pour renoncer à leurs rêves, à leurs envies… Bien au contraire. Suivant l’adage de Georges Bernanos que « l’espérance est un risque à courir », ils chantent et content leurs angoisses et leurs projets, conscients qu’ils ne se réaliseront pas tous, mais que renoncer serait déjà vieillir. Bien vu et joliment chanté.

De David André, avec Gaëlle Bridoux, Nicolas Dourdin, Rachel Motte, Caroline Brimeux, Alex Margollé, Alice Dutertre…

2013 – France – 1h22

En partenariat avec Grains de Sel

La mort et le mauvais esprit de La légende de Manolo
22 octobre 2014

La légende de Manolo

Véronique LE BRIS / Non classé dessin animé, esprit, Halloween, légende mexicaine, mort, Toussaint / 0 Comments

Dès 6 ans

Le 2 novembre, le lendemain de la Toussaint, est le jour des morts. Au Mexique, ce passage de morts du monde réel à celui des esprits est l’objet de nombreuses légendes, dont celle de Manolo.

Le jour des morts

Fils d’une longue et brave lignée de toreros, Manolo préfèrerait être chanteur, guitariste. Ce que son père refuse. Il a pour meilleur ami, Joaquim, un vaillant garçon toujours prêt au combat et tous les deux sont très amoureux de la jolie Maria.

La mort et le mauvais esprit de La légende de Manolo

Un jour des morts, alors que chaque famille se recueille au cimetière, la Mort et le Mauvais Esprit engagent un pari sur celui qui parviendra à épouser Maria, quitte à jouer avec le destin….

Des squelettes magnifiques 

Un film joyeux sur la mort, voilà une des plus belles surprises à découvrir aux prochaines vacances de la Toussaint. Rien n’est sordide ici, même si la plupart des héros sont des squelettes !

Tous des squelettes !

Car, en plus de l’histoire enlevée qui lie Maria, Manolo, Joaquim et tout leur village, les bonnes fées de l’animation ont eu l’idée de se pencher sur la création graphique du film. Passons sur la partie américaine introductive du sujet, terre à terre et sans intérêt, pour se laisser enthousiasmer par la découverte du monde des morts et des esprits, tous savamment dessinés et haut en couleur. Magnifique !

De Jorge R. Gitteriez, avec les voix françaises de Banjamin Pascal, Volodia Serre, Ingrid Donnadieu, Lucien Jean-Baptiste…

2014 – USA – 1h35

En partenariat avec Grains de Sel

© 20th Century Fox 2014

22 octobre 2014

Bande de filles

Véronique LE BRIS / Films, Mon blog adolescence, banlieue, cinéma français, fille, film de femmes / 0 Comments

Vendue comme une bande de filles, ce nouveau film de Céline Sciamma consacrée encore une fois à l’adolescence féminine, est surtout l’histoire d’un destin brisé, celui d’une jeune fille qui s’est brûlée les ailes. Raté donc.

Lire la suite
22 octobre 2014

Of men and war

Véronique LE BRIS / Films, Mon blog après-guerre, documentaire, Festival de Cannes, mort, pacifisme, trauma / 0 Comments

Of men and war de Laurent Bécue-Renard raconte les dégâts humains de l’après-guerre. Ceux portés par les hommes qui en sont revenus et sur leur famille. Indispensable.

Lire la suite
Shailene Woodley et Shiloh Fernandez
15 octobre 2014

White bird

Véronique LE BRIS / Mon blog disparition, Eva Green, fille famille, Gregg Araki, mère, père, Shailene Woodley / 0 Comments

Loin du paradis

L’ennui naquit un jour de l’uniformité… Ou de la conformité à l’American Dream, selon Laura Kasischke dont le roman Un oiseau blanc dans le blizzard est ici adapté par le décapant Gregg Araki. 

Une vie trop étroite

Kat a 17 ans, un boy friend next door, une petite bande d’amis précieux et une famille étrange, froide. Un jour, sa mère, Eve, disparaît. Kat en est sûre, elle ne reviendra pas et ne semble pas plus affectée que cela par sa disparition. 

Shailene Woodley et Shiloh Fernandez

Pourtant, sa mère lui était très dévouée. Comme à son mari, comme à sa famille, comme à son foyer et surtout comme à l’image impeccable de la femme américaine parfaite des années 1960 qu’elle croit qu’on attend d’elle. Mais, qu’elle n’arrive plus à tenir, face à un mari fadasse qu’elle méprise profondément. 

Petite ambition

Cette disparition finit par perturber les rêves de Kat alors en pleine découverte de la vie, de sa sexualité et de son pouvoir de séduction. 

Shailene Woodley

A priori, White bird semble être un petit film. Rien d’explosif comparé aux fils précédents d’Araki – Mysterious skin, Kaboom–  connu pour appuyer sur les perversions de la société américaine.

… mais grande révélation

Mais, cette plongée très 80’s -la bande son est excellente- dans une famille apparemment bien sous tous rapports, dont les dysfonctionnements subtils sont savamment dissimulées derrière les fenêtres de leur pavillon de banlieue, est d’une finesse de vue qui la rend à la fois extrêmement crédible et parfaitement dérangeante. 

Eva Green

Sans sommation, sans porte voix, White Bird est en fait un des films les plus cruels sur la famille américaine et sur la place de la femme en son sein vus depuis bien longtemps. Aussi perturbant que Loin du paradis de Todd Haynes , mais avec une modestie qui lui donne une efficacité encore plus redoutable. 

Duo d’actrices au top

Avec seulement quelques personnages tous savamment définis – même si le père et le boy friend sont plus caricaturaux – , Araki dresse un portrait au vitriol de cette société des apparences superbement interprété par Shailene Woodley,  parfaite et par une Eva Green, épatante, d’une beauté renversante et d’une fragilité vacillante bouleversante. Depuis le temps qu’on vous dit qu’Eva Green est la meilleure actrice française de sa génération… 

De Gregg Araki, avec Shailene Woodley, Eva Green, Christopher Meloni, Shiloh Fernandez…

2013 – USA – 1h31

Pat et Mat dans leur Salle de bains
15 octobre 2014

Pat et Mat

Véronique LE BRIS / Non classé animation, bricolage, comédie, gag, héros, quotidien, Tchéquie / 0 Comments

Dès 3  ans

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? C’est un peu la devise de Pat et Mat, deux voisins-copains qui adorent faire du bricolage.

Des as du bricolage…

L’un comme l’autre ont un savoir-faire approximatif mais une imagination débordante. Et toute expérience de la vie quotidienne se transforme en une catastrophe difficile à anticiper. Mais, heureusement, ce sont aussi leurs idées farfelues qui finissent par les sauver. Ou pas.

Pat et Mat dans leur Salle de bains

Qu’ils soient dans la salle de bains, dans leur jardin en train de manger des saucisses, de jouer aux cartes ou bien en plein ménage à passer l’aspirateur (ce qu’ils détestent) ou dans leur grenier à regarder les étoiles, rien au départ ne permet de présager ce qui va leur arriver et c’est tant mieux !

… Décalés

Ces cinq courts-métrages signés du tchèque Marek Benes, le fils du créateur des personnages nés en 1976 et toujours diffusée à la télévision, sont une suite de gags plus amusants les uns que les autres, mais traités avec le plus grand sérieux. Pat comme Mat sont deux marionnettes toute simples, vêtues à l’ancienne et coiffées pour l’un d’un bonnet rayé et pour l’autre d’un béret.

Pat et Mat et leur piscine

Et, justement, c’est le décalage entre leur allure banale, leur environnement classique et leurs idées farfelues qui crée cet humour burlesque et attachant. Vite de nouveaux épisodes qu’on continue à rire d’aussi bon cœur !

De Marek Benes. 

République Tchéque – 0h40

En partenariat avec Grains de Sel

Le labyrinthe, impressionnant!
15 octobre 2014

Le Labyrinthe

Véronique LE BRIS / Mon blog apocalypse, fin du monde, huis-clos, labyrinthe, teenage / 0 Comments

Après l’apocalypse

Quand Thomas (Dylan O’Brien) débarque de son monte-charge rouillé au beau milieu d’un terrain vague, cerné par un labyrinthe géant (le Bloc), il est accueilli froidement.

Seuls au monde

Comme lui, une centaine de jeunes garçons sont arrivés un jour sans explication et en ayant perdu toute mémoire. Eux ont fini par se structurer en une société bancale, avec un leader et tous un tas de rôle plus ou moins définis.

Le labyrinthe, impressionnant!

Le nouveau venu est convaincu qu’il peut s’échapper… Il tente donc sa chance au cœur même du labyrinthe dont la forme évolue chaque nuit. Parviendra-t-il à trouver une issue ? Survivra-t-il à cet étrange mal qui menace ses compagnons ? Qui est donc le dernier arrivant? Pourquoi est-ce une fille la seule fille? ? 

Rescapés

Dans la lignée des adaptations de littérature adolescente à succès, ce « Labyrinthe » est aux garçons ce que « Divergente » était aux filles : un thriller post-apocalyptique à sensation forte, où l’intelligence et le courage d’un seul servira la cause de tous.

Dylan O'Brien et Ki Hong Lee étudiant la maquette du labyrinthe

Pourtant, et même si l’intrigue de départ crée un suspense réel tant le labyrinthe est inhospitalier et qu’il paraît impossible d’y échapper, le film ne captive pas jusqu’au bout. Comme si le récit du roman de James Dashner était trop riche et qu’en le simplifiant pour en faire un film, il en avait perdu sa singularité. L’ennui monte et le pourquoi du sort de ces garçons perdus et pourtant enthousiastes n’a finalement plus beaucoup d’importance…

De Wes Ball, avec Dylan O’Brien, Thomas Brodie-Sangster, Kaya Scodalerio…

2014 – USA – 1h54

En partenariat avec Grains de Sel

Egg/Oeuf, le héros des Boxtrolls, mi-boîte, mi humain
15 octobre 2014

Les Boxtrolls

Véronique LE BRIS / Non classé Angleterre, boîte, Boxtroll, conte, enfants, enquête, Etats-Unis, injustice / 0 Comments

Dès 5 ans

Les boxtrolls sont des (gentils) monstres qui vivent sous terre et ne sortent que la nuit pour récupérer les objets que les habitants de Cheesebridge ont jeté à la poubelle.

Petites boîtes

Ils doivent leur nom à leur carapace en carton,  chacun étant désigné par l’ancien contenu de la boîte : il y a « chaussure », « allumette » ou « œuf », un boxtroll mi-humain, mi-monstre que « poisson » a élevé comme son propre fils.

Egg/Oeuf, le héros des Boxtrolls, mi-boîte, mi humain

Mais, à Cheesebridge, on les déteste. On prétend qu’ils sont voleurs et néfastes, qu’ils kidnappent les enfants. L’ignoble Trappenard a même fait de leur éradication un objectif personnel. Il sait que c’est à ce prix qu’il parviendra à se hisser dans la haute société, celle des chapeaux blancs et des mangeurs de fromage.

Polar pour enfants

Réalisé par le studio Laïka, à qui l’on doit déjà les très réussis Coraline et L’étrange pouvoir de Norman, les Boxtrolls est un habile conte pour enfants, à la fois mignon, intelligent et apeurant.

L'univers récup à foison des Boxtrolls

A la frontière entre plusieurs genres cinématographiques, ce film réalisé en stop-motion, est une véritable enquête policière menée par deux enfants dans une Angleterre Victorienne décrite de manière décalée et amusante. Une belle réussite qui ré-enchante avec brio l’animation américaine. Un conseil : restez jusqu’à la toute fin du générique !

D’Anthony Stacchi et Graham Annable, avec les voix de Ben Kingsley/Michel Vuillermoz, Elle Fanning,  Isaac Hempstead Wright, Toni Colette…

2014 – USA – 1h37

En partenariat avec Grains de Sel

Johan et son papa, dans A la recherche du roi Plumes
15 octobre 2014

A la recherche du Roi Plumes

Véronique LE BRIS / Non classé deuil, Esben Toft Jacobsen, mère malade, mort, recherche royaume des morts / 0 Comments

Dès 6 ans

Comment aborder les sujets les plus durs, et notamment le deuil dans les films animés pour enfants ? Certainement pas à la manière de Esben Toft Jacobsen, le réalisateur de L’Ours Montagne, qui se risque ici sur une pente dangereuse.

Retrouver sa mère morte

Johan est un jeune lapin qui vit avec son père sur un bateau, au milieu de l’océan, depuis que le Roi Plumes a emporté sa maman. Alors qu’il est seul à bord, Johan capte un mystérieux message et décide de partir retrouver sa mère.

Johan et son papa, dans A la recherche du roi Plumes

Jusqu’ici, tout va bien, mais une fois qu’il arrive au royaume du Roi Plumes, le récit se gâte. Non seulement Johan finit par retrouver sa mère et par se serrer dans ses bras, mais l’histoire laisse entendre qu’il pourra continuer à converser avec elle, une fois revenu parmi les vivants.

Mensonges

Le sujet est trop grave pour être traité ainsi, à la légère. Les psychologues nous ont appris à ne jamais mentir aux enfants. Prétendre qu’ils peuvent, en se jetant à la mer (sans même savoir nager !), repartir embrasser des êtres aimés disparus, semble complètement irresponsable et peut-être même traumatique.

Johan et le crapeau, gardien du royaume du Roi Plumes

Pour ceux que cela ne rebuterait pas, le graphisme est agréable sans être extraordinaire et les voix des personnages agaçantes.

De Esben Toft jacobsen. 

Durée : 1 h18

En partenariat avec Grains de Sel

«‹ 83 84 85 86›»

Les Tops 5

  • Linasoualem_rec credit_@louay_nasser - copieLes Tops 5 de Lina Soualem
    16 avril 2025
  • 1-Noemie Merlant_copyright Kit HarringtonL’interview de Noémie Merlant
    8 décembre 2024
  • Jacques AudiardLes Tops 5 de Jacques Audiard
    13 août 2024
  • Portrait 1Kaouther - copieLes Tops 5 de Kaouther Ben Hania
    4 avril 2024
  • Genevieve-Albert -hrzLes tops 5 de Geneviève Albert
    25 avril 2023

Articles récents

  • okV. Golino fuori10253@Mario SpadaFuori
    26 août 2025
  • les-tourmentesLes tourmentés
    25 août 2025
  • ALPHA ok- Photo 1 ©MANDARIN & COMPAGNIE KALLOUCHE CINEMA FRAKAS PRODUCTIONS FRANCE 3 CINEMAAlpha
    19 août 2025
  • NV7┬®JeanLouisFernandez-CL0A3295Nouvelle Vague
    9 juin 2025
  • Lapetite derniereLa petite dernière
    8 juin 2025
  • The History of sound d'Olivier HabermusThe history of sound
    8 juin 2025
  • Un rêve plus long que la nuit de Niki de Saint PhalleUn rêve plus long que la nuit
    7 juin 2025
  • Lesfilles Desir3Les filles Désir
    29 mai 2025
  • UnsimpleaccidentLes palmarès du 78e Festival de Cannes
    29 mai 2025
  • Woman and childWoman and child
    27 mai 2025
okV. Golino fuori10253@Mario Spada

Fuori

Consacrer un film à la grande écrivaine italienne, Goliarda Sapienza,  pourquoi pas ? Mais pas celui de Mario Martone. Fuori était en compétition officielle au 78e Festival de Cannes dont il est reparti bredouille.

les-tourmentes

Les tourmentés

Lucas Belvaux adapte son roman, Les tourmentés, en un film noir qui hésite trop entre action et drame psychologique. Dommage.

ALPHA ok- Photo 1 ©MANDARIN & COMPAGNIE KALLOUCHE CINEMA FRAKAS PRODUCTIONS FRANCE 3 CINEMA

Alpha

Avec Alpha, son 3e long métrage, Julia Ducournau confirme son obsession de la mutation des corps ou de la difficile émancipation de l’autorité parentale. Elle s’affirme surtout comme une réalisatrice aux idées de mise en scène époustouflantes.

NV7┬®JeanLouisFernandez-CL0A3295

Nouvelle Vague

Nouvelle vague, le joyeux hommage de l’américain Richard Linklater à Jean-Luc Godard, était en compétition au 78e Festival de Cannes. Réjouissant ! 

Lapetite derniere

La petite dernière

La petite dernière, le 3e film d’Hafsia Herzi, a reçu le prix d’interprétation féminine rdu 78e Festival de Cannes remis à Nadia Melliti et la Queer Palm.

The History of sound d'Olivier Habermus

The history of sound

Garder la trace des folk songs américaines comme celle de l’amour d’une vie, c’est le propos The history of sound d’Olivier Habermus. Au 78e Festival de Cannes.

Un rêve plus long que la nuit de Niki de Saint Phalle

Un rêve plus long que la nuit

L’intérêt récent pour le matrimoine permet de découvrir Niki de Saint Phalle sous l’angle de son second film : un rêve plus long que la nuit.

↑

Mentions légales - Confidentialité
Optimisez votre e-Business avec Outsourcing Network Intelligence !
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour nous permettre de réaliser des statistiques de visites.AccepterConfidentialité