Du 16 au 19 mars 2016 ont lieu les 12e Rencontres sur les Docks de Bayonne. Trois jours de découvertes cinématographiques et musicales, de débats, d’expositions… pour aider à décrypter les situations et la culture du Proche-Orient.
Souvent, le cinema s’est intéressé à l’immigration vers l’Amérique. Rarement en traçant le parcours d’une jeune femme. Brooklyn de John Crowley comble avec sensibilité ce manque, brillamment interprété par Saoirse Ronan.
Oriana Fallaci fait partie de ces rares journalistes, femmes qui plus est, qui ont inspiré un biopic au cinéma. Grande Reporter italienne, cette forte tête est passée avec talent de la presse people aux événements politiques les plus importants de la fin du XXème siècle.
Magnifique exposition sur Michelangelo Antonioni, Aux origines du pop à la Cinémathèque Française à Paris. En quelques séquences pour une fois extrêmement visuelles, l’essence même de l’oeuvre du réalisateur italien saute aux yeux. Lire la suite
Le 37e Festival de Créteil, dédié aux films de femmes, ouvre ce vendredi 13 mars 2015 pour s’achever dans dix jours. Cine-Woman animera le colloque du 19 mars 2015 sur Les Ecritures.
Mardi 28 janvier avait lieu le 3e Showeb, une présentation organisée par le Film Français, aux bloggeurs et gestionnaires de sites dédiés au cinéma. Environ 230 (oui, 230 !) « bloggeurs » étaient réunis à l’UGC Ciné Cité Bercy, à Paris, pour quelques 8h de projections de bande-annonce et autres présentations de films par une douzaine de distributeurs.
Le line-up Cine-Woman
Pas mal de premières images de blockbusters ou licences de films d’action et autres thrillers ont été dévoilées mais elles ne concernent pas cine-woman,
Voici les films à venir que j’ai retenus et dont je reparlerai au cours de l’année, parce que ils traitent de sujets forts, parce que ce sont des films de femmes, réalisés par des réalisatrices ou avec des premiers rôles féminins puissants ou tout simplement parce qu’ils donnent envie :
En février
Un été à Osage County, la confrontation familiale de Meryl Streep et Julia Roberts (Wild Bunch)
En mars
Diplomatie de Volker Schlöndorff, ou comment Paris a échappé à la destruction le 24 août 1944. Avec Niels Arestrup et André Dussolier (Gaumont)
Her de Spike Jonze (Wild Bunch)
La crème de la crème de Kim Chapiron, où la prostitution à HEC… (Wild Bunch)
Les gazelles, la nouvelle comédie de Mona Achache (Paramount)
Dans l’ombre de Mary ou la véritable histoire de Mary Poppins (Disney)
En avril
Une rencontre de Lisa Azuelos (Lol), une comédie romantique avec Sophie Marceau et un François Cluzet qui a rajeunit de dix ans (Pathé)
Avis de mistral de Rosa Bosch, pour info surtout (Gaumont)
Les yeux jaunes du crocodile de Cécile Telerman, où les coups de pute de deux sœurs, l’une intelligente et moche (Julie Depardieu) et l’autre belle (Emmanuelle Béart) (Wild Bunch)
Les chèvres de ma mère, un docu sur la transmission paysanne (Jour2fête)
En mai
Mademoiselle Julie de Liv Ullman, qui devrait naturellement passer par le Festival de Cannes (Pretty pictures)
Maléfique avec Angelina Jolie, dans le rôle de la sorcière de la belle au Bois Dormant (Disney) (extrait avec la chanson chantée par Lana del Rey)
Grace de Monaco d’Olivier Dahan, pas un biopic mais le récit de l’année charnière qui décida du sort de la Principauté, menacée d’être rattachée à la France, et du sort de Grace qui regrettait de ne plus être Kelly. Avec Nicole Kidman. Le film fait l’Ouverture de Cannes et sortira le même jour en France (Gaumont).
En juin
Swim little fish swim, une comédie new-yorkaise de Lola Bessis et Rubin Amar (Jour2fête) (bande annonce)
Sous les jupes des filles d’Audrey Dana, une comédie sur 11 femmes d’aujourd’hui avec le casting du siècle (Vanessa paradis, Isabelle Adjani, Alice Taglioni etc… (Wild Bunch)
Cet été
Palo Alto, chronique ado de Gia (une nouvelle) Coppola, avec James Franco entraineur d’une équipe de football féminine (Pathé)
Gemma Bovery d’Anne Fontaine, une adaptation contemporaine de Madame Bovary avec Gemma Arterton et Fabrice Lucchini (Gaumont)
Amour sur place ou à emporter, comédie romantique sur les différences culturelles (Gaumont).
Salsa fury, une comédie romantique dansante et endiablée (Studio Canal)
Second semestre
Samba d’Olivier Nakache et d’Eric Toledano, une comédie sur le thème des sans-papiers (Gaumont).
Respire, un drame sur la passion signée Mélanie Laurent (Gaumont).
Non datés
Before I go to sleep avec Nicole Kidman,un thriller sur la mémoire (UGC)
Suite française, l’adaptation du journal d’Irène Némirovsky, publié 50 ans après sa mort. Avec Michelle Williams et Matthias Schoenaerts (UGC)
En 1972, est sorti la première vraie fiction porno de l’histoire du cinéma. « Gorge profonde » racontait la vie d’une femme, Lovelace, qui avait la particularité d’avoir un clitoris dans la gorge et développait ainsi un talent inédit pour la fellation.
Bankable
On a déjà tout dit, tout lu sur ce film, sur son incroyable succès, sur les millions de dollars (plus de 600 à travers le monde) qu’il a rapportés et ce n’est qu’assez tardivement qu’on s’est intéressé Linda, l’inconnue qui a joué Lovelace et tourné la tête à des millions d’hommes et rendu jalouses à peu près autant de femmes.
La jeune femme, à vrai dire, n’avait rien pour devenir célèbre. Avec son physique de girl next door, Linda avait bien peu de chance de percer dans l’industrie cinématographique.
La rançon du succès
Son succès, elle doit finalement à une éducation trop stricte et à sa rencontre avec Chuck Traynor, mari très peu scrupuleux mais qui lui permettra de fuir sa famille ultra-conservatrice.
Son succès est spectaculaire et immédiat : en un jour, elle devient célèbre. Elle le paiera très cher, ne verra jamais la couleur de son cachet (1250 $) et ne sortira du calvaire que lui fait subir son mari qu’en échappant à son emprise et en se remariant avec un modeste vendeur de téléphone. Ce qu’elle a raconté dans une autobiographie, « Ordeal », paru en 1980, et qui a décidé de son engagement comme militante anti-porno.
Double face
Le film ne va pas au-delà de cette histoire. Sa seule originalité en tant que biopic est de raconter l’histoire de Lovelace, en deux étapes : la première étant disons la version officielle, celle qui la mène de l’anonymat au succès, la seconde reprenant à peu près les mêmes épisodes de sa vie, mais de son point de vue à elle.On passe donc des honneurs des plateaux de cinéma à la vie pathétique d’une femme soumise à la violence de son mari et à son addiction au sexe et à l’argent.
L’ensemble est étrangement assez convenu. Et même si les acteurs ne déméritent pas, leurs personnages n’évitent jamais complètement la caricature, sauf justement celui de Lovelace, tenu par Amanda Seyfried, la jeune Sophie de « Mama Mia ».
Pas déméritant, mais pas excitant non plus.
De Rob Epstein & Jeffrey Friedman, avec Amanda Seyfried, peter Sarsgaard, Sharon Stone, James Franco, Juno Temple…
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