La tresse
Dans La tresse, Laetitia Colombani natte le destin de trois femmes en révolte contre le sort, chacune à un bout du monde.
Dans La tresse, Laetitia Colombani natte le destin de trois femmes en révolte contre le sort, chacune à un bout du monde.
D’habitude, un film de Richard Curtis est la promesse d’un bon moment souvent encore partagé des années plus tard avec une bande de copines. Mais, le réalisateur de « Quatre mariages et un enterrement », de « Coup de foudre à Notting Hill », du « Journal de Bridget Jones » 1 et 2 ou encore du très nostalgique mais passionnant « Good morning England » sur les débuts du rock à la radio, est capable de vrais moments de faiblesse.
Son nouveau film, « Il était temps », est sans doute le pire qu’il ait vécu. Soit l’histoire de Tim, un jeune homme de bonne famille anglaise, qui découvre le jour de ses 21 ans, que lui comme tous les hommes de sa famille possède un don : celui de voyager dans le temps.
Grâce à cela, il peut revivre les moments-clés de sa vie en les améliorant au passage. Et puisque ce don doit être utilisé avec parcimonie, Tim (Domhnall Gleeson) décide d’en concentrer l’utilisation dans sa vie amoureuse, disons pour séduire et convaincre Mary (Rachel McAdams) de devenir la femme de sa vie. Leur vie, sa vie sera-t-elle parfaite pour autant ?
Evidemment, un tel talent va forcément donner lieu à des situations très cocasses – quand Tim prétend avoir déjà rencontré Mary par exemple- mais elles sont loin d’être nombreuses et toujours efficaces. Surtout, il n donne lieu à aucune déception majeure, comme si le fameux Tim était seul maître à bord de son destin.
A vrai dire, on s’ennuie ferme dans ce spectacle lénifiant qui vante l’amour d’une vie et fait l’apologie de bonnes relations familiales. Sans qu’elles soient toutes extraordinaires, les comédies romantiques de Richard Curtis avaient au moins un charme, un rythme, un aspect inédit qui ont parfois réussi à les rendre cultes. Ce fut le cas de « Quatre mariages et un enterrement » mais aussi de « Coup de foudre à Notting Hill » qui se revoient avec plaisir. On n’en dira pas autant avec « Il était temps » qui ne laisse aucun souvenir seulement quelques jours après l’avoir vu.
2013 – USA – 2h03
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