Le magicien d’Oz
Dès 4 ans
Les Américains prétendent que « Le magicien d’Oz » est le film le plus vu de tous les temps. Pour fêter ses 75 ans de carrière et le faire connaître aux nouvelles générations, le studio Warner a eu l’idée de le remastériser en 3D et propose cette nouvelle version au public sur grand écran.
en 3D
Si la profondeur de champ donne un relief plus accentué à ce conte de fées musical aux couleurs kitsch, l’histoire n’a évidemment pas changé.
Dorothy (Judy Garland) est toujours cette jeune fermière du Kansas, âgée de 16 ans qui est envoyée par une tornade dans le monde d’Oz. Elle y rencontre un épouvantail sans cerveau, un homme en fer-blanc sans cœur et un lion sans courage et y déjoue, grâce à son petit chien Toto, les pièges des sorcières du Nord et de l’Ouest. Elle poursuit son chemin (la longue route de briques jaunes) jusqu’à Oz, persuadée qu’il l’aidera à rentrer chez elle au Kansas. Mais, le veut-elle seulement ?
Voici donc une très belle occasion de (re)découvrir ce classique du cinéma mondial, un enchantement qui a, certes, un peu vieilli mais continue à charmer les petits et à faire rêver les plus grands, qui tous connaissent et reprendront en chœur « Over the rainbow » sans forcément identifier l’origine !
De Victor Fleming, George Cukor… Avec Judy Garland, Frank Morgan, Ray Bolger
1939 – USA – 1h 41
En partenariat avec Grains de Sel
Les autres sorties du 2 octobre traitées par cine-woman : Diana d’Olivier Hirschbiegel, La vie domestique d’Isabelle Czajka, le documentaire « Brigitte Fontaine reflets et crudité » et le programme pour enfants « Qui voilà ? ».

Ce n’est qu’en 1980 qu’arrivera enfin la version définitive sous le titre Le Roi et l’Oiseau. Du conte initial, il ne reste pas grand chose, juste le socle de l’histoire. Car, ce dessin animé mythique est surtout une violente diatribe contre la dictature (époque oblige). Si la critique politique a vieilli, la poésie des personnages, la qualité et la colorisation des dessins, entièrement restaurée grâce à la technique moderne en 2003, font toujours de ce dessin animé français une oeuvre poétique majeure, inventive à voir ou à revoir sans tarder.
Boris Vian donnait une force incroyable à cette romance tragique grâce à l’univers loufoque, surréaliste, inventif qu’il décrivait. Et c’est précisément sur ce point que Gondry pouvait des miracles. Chaque scène du film regorge donc de trouvailles visuelles, de gadgets incroyables, d’inventions impossibles. Le foisonnement d’abord séduisant, finit par nuire à la lecture des images. La seconde partie, plus sombre, délaisse cette surenchère pour une émotion plus troublante qui est bienvenue.