Léo et Fred
Dès 2 ans
Léo, le lion, et Fred, son dompteur, sont inséparables : ils partagent la même roulotte et font ensemble leurs numéros de cirque. Léo est un lion rigolo, enfantin et qui en voulant bien faire, fait souvent des bêtises. Heureusement que Fred est là pour le surveiller !
Fred veille
Quand Léo est trop gourmand et devient très gros, c’est Fred qui le met au régime et l’entraîne faire du sport. Quand l’hiver arrive, heureusement que Fred est là pour que Léo ne gèle pas ! Parfois, les deux doivent se soutenir. Par exemple, quand des moustiques les ont dévorés et qu’ils ne ressemblent plus du tout à l’affiche de leur spectacle !

En six petites histoires sans paroles mais avec bruitage et musique, le réalisateur hongrois Pal Toth raconte avec humour la vie de ce couple hors norme et attachant.
Au dessin crayonné, en animation classique mais bien menée, Léo et Fred est un programme idéal pour une première sortie au cinéma.
De Pal Toth
1987 – Hongrie – 0h41
En partenariat avec Grains de Sel
Les autres films du 16 octobre chroniqués sur cine-woman :
- – 9 mois ferme d’Albert Dupontel
- – Mademoiselle C, documentaire de Fabien Constant
- – Gabrielle de Louise Archambault
- – L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S Spivet de Jean-Pierre Jeunet
- – Au bonheur des ogres de Nicolas Bary
- – Le prince Nezha triomphe du roi Dragon, film d’animation chinois de Wang Chuen
- – Turbo, dessin animé de David Soren

On dit souvent que le deuxième film d’une série est le plus réussi de tous. Difficile d’anticiper sur la suite probable, mais ce deuxième opus est encore plus amusant que le premier. Les fameux minions, l’armée de personnages jaunes, improbables qui parlent une langue à la fois mystérieuse et compréhensible, prennent ici une place plus importante que dans le premier film et leurs interventions sont plus drôles les unes que les autres. Sans être original, le scénario ne souffre cette fois d’aucune faiblesse. Gru et ses filles sont devenus très attachants et on a hâte de les retrouver une nouvelle fois pour la suite de l’histoire. Restez bien jusqu’à la toute fin du film : le final est hilarant !
Le revers ? Le scénario part un peu dans tous les sens, on s’égare parfois en suivant un peu trop les personnages secondaires. Mais, l’ensemble reste inventif, original, un peu trop bavard et fouillis toutefois pour séduire complètement. Un peu comme le dessins d’ailleurs : si les moutons sont à croquer, les paysages mignons, certains personnages sont moches et caricaturaux. Du bon et du moins bon, à l’image du film.
Impossible de rester étranger au destin de cette famille attachante qu’est celle de Croods, tant leur approche de la vie est en phase avec celle de notre époque : le repli sur soi, la peur de l’autre, de la nouveauté et de l’aventure. Un miroir qui pousse constamment à l’auto-dérision et que compense une longue aventure menée tambour battant, par le réalisateur