Amour apocalypse
L’anxieux gardien d’un chenil trouve l’occasion de donner du sens à sa vie. Amour Apocalypse est une comédie ultra-contemporaine de la québécoise Anne Emond. A la Quinzaine des Cinéastes.
L’anxieux gardien d’un chenil trouve l’occasion de donner du sens à sa vie. Amour Apocalypse est une comédie ultra-contemporaine de la québécoise Anne Emond. A la Quinzaine des Cinéastes.
Avec Simple comme Sylvain, Monia Chokri donne un coup de neuf à la comédie romantique. Bien écrite et bien jouée, elle interroge aussi les stéréotypes de classe et de genre avec beaucoup d’humour.
En un seul film, la réalisatrice québécoise Geneviève Albert s’est fait une place dans le paysage cinématographique français. Bardé de prix et de sélection en festival, Noémie dit oui sort enfin sur les écrans français le 26 avril 2023.
Sous la caméra de la québécoise Sophie Deraspe, Antigone quitte l’Antiquité pour devenir l’héroïne d’aujourd’hui, à Montréal. Une audace imparfait mais intéressante.
L’actrice Monia Chokri, révélée chez Xavier Dolan, passe à la réalisation. Son film, La femme de mon frère, a reçu un Prix Coup de coeur du Jury Un Certain Regard,dont il a fait l’ouverture.
Avec Charlotte a 17 ans, la réalisatrice québécoise Sophie Lorain scrute la vie sexuelle du point de vie d’une adolescente. Et c’est rafraîchissant!
Les mauvaises herbes, une comédie noire mais très enneigée, est le premier film du québécois Louis Bélanger à sortir en France. Il a pourtant fait mieux.
Jusque dans les années 1950, au Québec, les filles s’émancipaient en musique et au couvent. C’est, du moins, ce que montre La passion d’Augustine de Léa Pool, un des rares films qui traite de cette période essentielle de la Belle Province.
Pas facile de faire un film sur un couple après la disparition de leur enfant. C’est pourtant le sujet de Chorus que le réalisateur québécois François Delisle traite avec beaucoup d’élégance.
Ce qui passionne Sarah, c’est le demi-fond. Elle est douée, s’entraîne méthodiquement et bientôt repérée par la prestigieuse université Mc Gill de Montréal pour intégrer son équipe universitaire. Mais, Sarah a peu d’argent.
Alors, pour assurer son déménagement et sa survie à Montréal, elle qui vient de la banlieue de Québec, elle se marie à Antoine, un de ses amis, les jeunes couples d’étudiants mariés pouvant postuler à des bourses gouvernementales.
Pour Sarah, c’est un mariage blanc, un arrangement financier qui n’a aucune autre signification. Pour Antoine, c’est un peu différent. Mais, il ne parviendra pas à modifier la trajectoire de Sarah, entièrement dévouée à sa course et au contrôle de ses émotions. Enfin, jusqu’à un certain point.
Présenté à Un Certain Regard en 2013, ce film est très emblématique de la relève québécois. Par sa jeune actrice tout d’abord, Sophie Desmarais, impeccable dans son rôle d’athlète déterminée mais bientôt ébranlée par des sensations inconnues et imprévues, qui collent mal avec les codes qu’elle s’est imposée et dans lesquels elle ne se reconnaît finalement pas.
Pour sa réalisatrice ensuite, une jeune québécoise de 25 ans qui signe ici son premier long métrage mais déjà sa deuxième sélection cannoise. Chef de meute, son 5e (!) court-métrage ayant été en lice pour la Palme d’Or en 2012. Et elle s’est depuis attaquée à son prochain projet, Féminin/féminin, une série TV sur l’homosexualité féminine.
Deux talents à regarder de plus près, Sophie Desmarais s’étant déjà illustrée en 2013 dans Le démantèlement de Sébastien Pilote, un très beau film sur la fin d’une ferme et d’une génération au Québec dans lequel elle jouait la fille urbaine du fermier.
2013 – Canada – 1h37