The substance
Avec The Substance, Coralie Fargeat fait de la quête de l’éternelle jeunesse une surenchère gore sans limite. Jouissif mais pas très féministe. En lice pour la Palme d’or.
Avec The Substance, Coralie Fargeat fait de la quête de l’éternelle jeunesse une surenchère gore sans limite. Jouissif mais pas très féministe. En lice pour la Palme d’or.
Filmer la pyrotechnie. C’est le projet ambitieux et maladroitement réussi de la réalisatrice Mona Convert avec ce film aussi documentaire qu’expérimental : un Pays en flammes. A l’ACID.
Maria Schneider a été une des premières actrices à se rebeller contre les abus sexuels du cinéma. Le deuxième film de Jessica Palud, inspiré du livre que Vanessa Schneider lui a consacré, revient sur sa vie et ces événements. Le film est révélé le 21 mai 2024 dans la section Cannes Première.
Un film comme un jeu vidéo ? C’est le pari partiellement réussi de Eat the night de Caroline Poggi et Jonathan Vinel projeté le 21 mai 2024 à la Quinzaine des Cinéastes.
Dans le tryptique Kinds of kindness, Yorgos Lanthimos s’interroge sur l’emprise et ses causes en expliquant qu’elle pousse au pire et souvent à la mort. En compétition officielle du 77e Festival de Cannes.
Dans le quartier Château Rouge de Paris, la réalisatrice Hélène Milano suit des élèves du collège Georges Clemenceau l’année de leur 3ème, juste avant leur orientation. Intéressant. A voir à l’ACID.
L’histoire de Souleymane de Boris Lojkine est celle du quotidien d’un livreur guinéen sans papiers qui tente d’en obtenir en France. Un parcours d’obstacles insensé raconté avec autant de précision de d’émotion. Ce film, fort, est présenté à un Certain Regard, dans la sélection officielle du 77e Festival de Cannes.
Une comédie musicale mexicaine complément déconstruite? On n’attendait pas Jacques Audiard sur ce registre. À tort. Car Emilia Perez est le film le plus réjouissant du 77e festival de Cannes. Peut-être une palme d’or !
Le procès du chien, le premier film de l’actrice Laetitia Dosch est aussi casse-gueule que gonflé. A sa façon, elle parvient à signer un pamphlet doux et drôle sur les sujets qui lui tiennent à cœur. Chapeau !
Qui est la prisonnière de Bordeaux, puisqu’aucune des deux protagonistes n’est en prison ? Patricia Mazuy s’amuse à déjouer le propos mais sans son esprit punk habituel. Lisse malgré les actrices. A la Quinzaine des Cinéastes 2024.