Rêves d’or
Une vie meilleure?
Juan, Sara et Samuel, trois adolescents du Guatemala, n’ont qu’un rêve : accéder à une vie meilleure aux Etats-Unis. Mais, y parvenir est un parcours semé d’embûches. De vol en maltraitance, ils vont rencontrer sur leur route le pire et le meilleur.
La route de l’enfer
Ils seront rackettés, arrêtés par la police ou par des réseaux mafieux, détenus, violentés… mais ils feront aussi la connaissance de Chauk, un jeune indien du Chiapas, au Mexique, qui ne parle pas espagnol mais qui a une connaissance hors pair de la terre et une intuition très juste des humains. Grâce à lui, ils iront plus loin…

Ce premier film signé de l’espagnol Diego Quemada-Diez a été conçu comme l’aurait été un documentaire. Ce n’est qu’après avoir recueilli de très nombreux témoignages de migrants clandestins qui ont quitté leur village et la pauvreté de l’Amérique latine pour tenter leur chance aux Etats-Unis, que Quemada-Diez a écrit son scénario.

Il a concentré sur les quatre jeunes personnages du film les aventures de ceux qui se sont confiés à lui. Ensuite, il a laissé à ses acteurs, des débutants, improviser les scènes qu’il leur racontait. Le résultat est formidable, d’une vérité nue qui n’aurait jamais été atteinte autrement et qui a valu au film d’être récompensé du prix Un certain talent à Cannes 2013.
De Diego Quemada-Diez, avec Brandon Lopez, Rodolfo Dominguez, Karen martinez, Carlos Chajon…
2013 – Mexique/Espagne – 1h42
En partenariat avec Grains de Sel
Les autres sorties 4 décembre critiquées par cine-woman :
- Casse-tête chinois de Cédric Klapisch, 3ème volet des aventures de Xavier (Romain Duris) et de sa clique.
- La Reine des neiges, le Disney de Noël
- So british vol. 2, festival de courts anglais signés Halas et Batchelor
- Le cours étrange des choses, le dernier Raphaël Nadjari
- Le démantèlement du québécois Sébastien Pilote.


L’univers de Jeunet est reconnaissable entre mille, même quand il adapte un roman, en l’occurrence celui de Reif Larsen. Dès la première image, on reconnaît ses visuels chaleureux, soignés, ses personnages géniaux mais obsessionnels mal dans intégrés dans leur vie, ses fresques lyriques qui s’étalent sur toute une vie… ou tout au long d’un pays, comme ici. Dommage que ce nouveau film ne soit pas plus surprenant, car, même si elle est mélodramatique, l’histoire reste plate, les rencontres de TS peu déterminantes et le dénouement laborieux. A voir absolument en 3D tant cet aspect a été soigné et innove dans l’enrichissement des images et du récit.