La zone d’intérêt
Comment filmer le mal absolu en le laissant hors champs ? En racontant le quotidien de ceux qui l’organisent, Jonathan Glazer signe avec La zone d’intérêt un film essentiel d’une puissance inouïe.
Comment filmer le mal absolu en le laissant hors champs ? En racontant le quotidien de ceux qui l’organisent, Jonathan Glazer signe avec La zone d’intérêt un film essentiel d’une puissance inouïe.
Jasmila Zbanic est une des voix les plus courageuses et les plus intéressantes du cinéma actuel. Et une des plus grandes cinéastes contemporaines. Son dernier film, La Voix d’Aïda, qui revient sur les massacres de Srebrenica en juillet 1995, le prouve une fois de plus. Entendez-là !
Après Alice Guy et ses 18 films programmés sur la Cinetek depuis l’été 2020, Le Lab des femmes s’associe à Universciné qui met une centaine de films de réalisatrices à l’affiche. Ou quand la VOD valorise enfin le cinéma des femmes.
Agnieszka Holland, polonaise, a toute sa vie de cinéaste renvoyé dos à dos Hitler et Staline. Avec L’ombre de Staline, elle révèle l’Holodomor ou la famine organisée de l’Ukraine au début des années 1930.
Pamela B. Green signe un premier documentaire foisonnant sur Alice Guy, Be natural : l’histoire cachée d’Alice Guy-Blaché. Cine-Woman l’a rencontrée au Festival de Cannes 2018 qui l’a sélectionné. Lire la suite
A peine l’affaire Weinstein révélée, l’anglaise Ursula Macfarlane s’attèle à en révéler les tenants et quelques aboutissants. Son documentaire L’intouchable Harvey Weinstein sortira le 14 août 2019. Indispensable et passionnant.Lire la suite
L’homosexualité a mis longtemps avant de s’inviter au cinéma. Champs d’Amours, première exposition au monde sur le sujet, revient sur cette histoire contrariée. C’est gratuit, à l’Hôtel de Ville de Paris et jusqu’au 28 septembre 2019.
L’été est traditionnellement la période des reprises… de films d’hommes, uniquement. Sur 67 films annoncés, un seul, est l’oeuvre d’une réalisatrice, Yannick Bellon.
L’histoire Gaumont, depuis que le cinéma existe s’affiche sur les murs et dans les couloirs de l’hôpital Lariboisière à Paris. Jusqu’au 12 octobre 2019.