Chez nous
Avec Chez nous, le réalisateur belge Lucas Belvaux gagne en audace, en pertinence et en engagement. Et réalise un pamphlet extrêmement réussi sur la manière dont l’extrême droite est en train de conquérir les votes et les cœurs. Flippant!
Avec Chez nous, le réalisateur belge Lucas Belvaux gagne en audace, en pertinence et en engagement. Et réalise un pamphlet extrêmement réussi sur la manière dont l’extrême droite est en train de conquérir les votes et les cœurs. Flippant!
Comment donner à voir ce qui ne l’était plus. Voilà le propos de Lumière ! L’aventure commence. Un superbe documentaire que Thierry Frémaux a composé à partir des films des frères Lumière, les premiers de l’histoire du cinéma.
Avec Snowden, Oliver Stone revient à ce qu’il sait faire de mieux : un biopic politique, qui interroge la démocratie américaine. Instructif et stimulant
10949 femmes algériennes sont officiellement considérées comme des moujiahidettes, ces anciennes combattantes de la guerre d’Algérie. Pas Nassyma Hablal, à qui ce film est consacré. Elle a pourtant été une des premières femmes à militer et à se battre pour l’indépendance de son pays. Lire la suite
Petit budget mais grande idée, ces filles au Moyen-âge dressent un portrait intelligent de la condition féminine à travers les âges. Sans moyen mais avec talent. Brillant!
Un documentaire entier consacré à l’histoire naturelle de l’Europe ? C’est l’ambition de Jacques Perrin et de Jacques Cluzaud, avec Les saisons.
La femme au tableau raconte l’histoire vraie de deux femmes. Celle d’Adèle Bloch Bauer, qui fut peinte par Klimt dans le célèbre Portrait doré puis confisqué par les nazis à la famille de Maria Altman, sa nièce. Et comment celle-ci réussit à le récupérer. Historique et intéressant.Lire la suite
Après L’ours et Deux frères, consacré à deux tigres, Jean-Jacques Annaud se découvre une nouvelle passion animale : le loup. Il filme en Chine Le dernier loup.
« Coucou, c’est l’heure du film ! », prévient Hippolyte Girardot de sa voix chaleureuse, juste avant de nous présenter Nounourse, Le chat, Lapinou, Oiseau et Cochonou. Ce sont les cinq vedettes des huit courts-métrages qui vont suivre.
Mais, nous les connaissions déjà pour les avoir suivis dans Qui voilà ? On retrouve avec plaisir leur dessin sommaire et original, leur mise en scène simple dans un décor le plus minimaliste possible.
Ces cinq petits copains vont vivre huit moments classiques de la vie quotidienne : les courses au supermarché, l’après-midi chez mamie avec une cousine, s’habiller pour aller jouer dehors… Leur expérience va permettre aux tout-petits de s’identifier et de découvrir que leurs peurs, leurs pleurs, leur jalousie ou des situations décrites et partagées par tous.
Chaque petit film, dont le début comme la fin sont dûment signalés par le conteur, répond ainsi à une question que chacun s’est un jour posé : qui décide ? qui s’est perdu ? qui est mort ? La mamie de qui ? qui est le plus joli ? à qui est le pantalon ?
En évitant d’être moraliste et en restant toujours à hauteur d’enfants, ce programme très pédagogique d’origine suédoise permet aux plus jeunes de grandir tout en se distrayant.
2011 – Suède – 0h32
En partenariat avec Grains de Sel
En 1995, la guerre de Bosnie est finie. Mais, les conflits ethniques entre les Serbes et les Bosniaques, musulmans, sont loin d’être réglés. Après la mort de sa mère, Irina, fillette d’origine serbe, tente avec son père de quitter la zone dangereuse. Les miliciens sont à leurs trousses et parviennent à blesser gravement son père.
Irina n’a d’autre choix que de l’abandonner. Dans sa fuite, elle tombe sur une famille de paysans qui vit à l’écart et la recueille. Irina se lie d’une profonde amitié avec Malick, le fils et avec son chien.
La guerre ou l’après-guerre, vus par les yeux d’un enfant, le sujet n’est pas nouveau mais il acquiert ici une acuité particulière à cause de sa proximité géographique et temporelle. Nous sommes au cœur de l’Europe, il y a moins de 20 ans !
Pourtant, on y trouve des paysans qui y vivent comme au XIXe siècle, dans une masure misérable sans eau, ni électricité mais avec, sous leur aspect bourru, le cœur sur la main et une tradition d’hospitalité vivace.
Le récit s’émancipe peu à peu de ces descriptions convenues et l’histoire de cette petite Irina finit par prendre un tour plus captivant quand son amitié avec Malick devient un échange. mais, elle n’échappe ni à son ambition de téléfilm, ni aux aberrations scénaristiques.
2013 – France – 1h27
En partenariat avec Grains de Sel