Prix Lumières 2018
Les nominations à la 23e édition des prix Lumières 2018 viennent de tomber. Un regret: qu’aucune réalisatrice ne soit retenue ni dans la catégorie meilleur film, ni dans celle de meilleure réalisatrice. Lire la suite
Les nominations à la 23e édition des prix Lumières 2018 viennent de tomber. Un regret: qu’aucune réalisatrice ne soit retenue ni dans la catégorie meilleur film, ni dans celle de meilleure réalisatrice. Lire la suite
Quels films seront en lice lors de la cérémonie des 22e Prix Lumières ? Voici la liste.
La presse étrangère à Paris (60 correspondants issus de plus de 20 pays) a remis les 21e Prix Lumières du cinéma français, lundi 8 février 2016.
Alors que les Golden Globes lancent aux Etats-Unis la saison des récompenses annuelles du cinéma, en France, c’est son équivalent, les prix Lumières, remis par la presse cinéma étrangère qui ouvre les hostilités. La cérémonie a eu lieu lundi 20 janvier, à l’Espace Cardin à Paris et était présidée par Carole Bouquet. Et il y avait foule pour y assister.
Grazyna Arata, la présidente de l’Académie des Lumières, a ouvert la soirée en rappelant que « 2013 avait été une année en France une année exceptionnellement riche en beaux rôles féminins », tandis que Yamina Benguigui, ministre déléguée chargée de la Francophonie, tout en rappelant que la culture était un vecteur efficace pour changer les mentalités, s’est félicitée de l’arrivée de la première femme, chef d’un état d’Afrique Francophone.
C’est La vie d’Adèle, chap 1 et 2, qui sort grand vainqueur de cette année 2013. Ce film a recueilli quatre prix majeurs : celui du meilleur film, celui du meilleur réalisateur remis à Abdellatif Kechiche (retenu aux USA) , celui de la meilleure actrice, Léa Seydoux, récompensée en même temps pour sa prestation dans Grand Central de Rebecca Zlotowski et celui, bien sûr de la meilleure révélation féminine, remis à Adèle Exarchjopoulos. Léa Seydoux a précisé être ravie de recevoir ce prix pour « deux films importants ».
Deux autres films ont été sacrés deux fois: Grand central de Rebecca Zlotowski, prix spécial du jury et donc prix de la meilleure actrice et Guillaume et les garçons, à table! de Guillaume Galienne, meilleur acteur et meilleur premier film (lui aussi absent).
La Vénus à la fourrure de Roman Polanski est saluée pour son scénario, Raphaël Personnaz s’impose comme révélation masculine de l’année pour Quai d’Orsay de Bertrand tavernier et Marius de Daniel Auteuil, tandis que le prix de la photo revient à Thomas Hardmeier pour L’extraordinaire voyage du jeune et talentueux TS Spivet de Jean-Pierre Jeunet et que le prix du meilleur film francophone hors France revient à Nabil Ayouch pour Les chevaux de Dieu.
Enfin, deux hommages ont été rendus à Georges Lautner, qui n’a paraît jamais reçu de prix de toute carrière, et Patrice Chéreau par Dominique Blanc, tous deux disparus cette année, tandis qu’un pays entier était à l’honneur, la Belgique, représentée notamment par Yolande Moreau.
photos copyright Rachid Bellak
MEILLEUR FILM La vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2 de Abdellatif KECHICHE
MEILLEUR REALISATEUR Abdellatif KECHICHE
PRIX SPECIAL DU JURY Grand Central de Rebecca Zlotowski
MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL ou ADAPTATION David IVES et Roman POLANSKI pour La Vénus à la fourrure de Roman POLANSKI
MEILLEURE ACTRICE Léa SEYDOUX dans Grand Central et La vie d’Adèle
MEILLEUR ACTEUR Guillaume GALIENNE dans Les Garçons et Guillaume, à table de Guillaume GALIENNE
REVELATION FEMININE DE L’ANNEE Adèle EXARCHOPOULOS dans La vie d’Adèle
REVELATION MASCULINE DE L’ANNEE Raphaël PERSONNAZ dans Quai d’Orsay de Bertrand TAVERNIER et dans Marius de Daniel AUTEUIL
PRIX HEIKE HURST du MEILLEUR PREMIER FILM Les Garçons et Guillaume, à table!
MEILLEUR FILM FRANCOPHONE HORS DE France Les Chevaux de Dieu de Nabil AYOUCH (France, Maroc, Belgique)
PRIX TECHNIQUE CST DE LA MEILLEURE PHOTO Thomas HARDMEIER (AFC) pour T.S. Spivet de Jean-Pierre Jeunet