Monuments Men
Film mineur sur oeuvres majeures
Le 5ème long métrage réalisé par le beau George Clooney était en compétition officielle lors du dernier festival de Berlin, en février 2014. Avec une certaine audace de la part des sélectionneurs tant les allemands y ont le mauvais rôle, mais sans aucune chance de figurer au palmarès. Ce qui laisse déjà présager le pire.
Un oeil expert, des bras cassés
Les Monuments Men ont été une escouade de spécialistes de l’histoire de l’art, de conservateurs de musée et autres architectes, américains, anglais et français qui se sont mis au service de l’armée américaine en 1944 pour aller chercher et protéger les œuvres d’art belges, françaises, italiennes… qu’Hitler pillait pour son fameux projet de plus grand musée du monde.

Des vierges à l’enfant aux auto-portraits de Rembrandt, ces apprentis soldats sont partis plus que motivés pour mettre un terme aux ambitions artistiques hitlériennes. Avec pour credo qu’un peuple peut toujours se reconstituer même lorsqu’il est décimé, alors qu’il ne se remettra jamais de la disparition de sa mémoire, surtout quand elle est artistique. Soit.
Le beau rôle
Fort de cette prise de position, George Clooney se donne comme toujours le beau rôle et s’illustre en étant derrière et devant la caméra, en chef de cette équipe mal entraînée à la guerre, mais à l’œil expert.

On assiste donc à la constitution de cette équipe valeureuse mais vieillissante, puis à la manière dont elle va finir par dégotter le fameux trésor, aidée en cela d’une secrétaire ex-conservatrice de musée (Cate Blanchett en vieille fille malaimée) qui a scrupuleusement catalogué toutes les oeuvres concernées.
George Clooney est-il out?
Réalisateur prometteur dont les deux premiers films avaient affirmé son intelligence critique, George Clooney semble depuis « Jeux de dupes » (sur le football américain) en manque complet d’inspiration.

S’il sait toujours détecter de bons sujets – celui de Monuments Men est passionnant – , pourquoi en tire-t-il une histoire complètement anecdotique, une quasi pochade portée par un casting de potes, manifestement contents d’être là mais peu motivés pour défendre leur partition?
Peut mieux faire
Et que dire du rôle complètement caricatural de vieille fille amoureuse de son musée mais quand même séduisante si on s’y attarde qui revient à Cate Blanchett et que pour une fois, elle ne parvient même pas à défendre ?

Allez George, et même si son capital sympathie a été sérieusement entamé cette fois-ci, on continue quand même à croire en toi… mais ressaisis-toi. Vite !
De George Clooney, avec Bill Murray, Jean Dujardin, Matt Damon, Cate Blanchett…
2013 – Etats- Unis – 1h58

 
                                                                     
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Au hasard d’une de ses liaisons amoureuses, Scott, un petit gars de Wisconsin très beau garçon, rencontre Liberace, un pianiste, une star spectaculaire qui se produit à Las Vegas. Liberace est richissime, extraverti, homosexuel (non revendiqué officiellement même si cela semble difficilement à croire aujourd’hui) à la libido épanouie. Scott est plus réservé mais il finit par se laisser séduire par l’homme, par sa vie fastueuse et par tomber très amoureux. Mais, évidemment la belle romance finit par se gâter… et après plusieurs tempêtes les deux hommes se séparent. Liberace tombe malade et meurt du sida en 1987. On attendait plus de Soderbergh pour la fin de sa carrière, un film plus surprenant, plus époustouflant, plus innovant aussi et de facture moins classique.… Un sujet qui parle plus de son époque, qui manie avec plus d’intensité une mise en scène impeccable avec un thème déroutant. Peut-être le prochain.
On attendait plus de Soderbergh pour la fin de sa carrière, un film plus surprenant, plus époustouflant, plus innovant aussi et de facture moins classique.… Un sujet qui parle plus de son époque, qui manie avec plus d’intensité une mise en scène impeccable avec un thème déroutant. Peut-être le prochain. 
								 
								 
								 
								 
								 
								