Cine Woman

Drôles d’oiseaux

Le marché de Zambezia dans Drôles d'oiseaux

Dès 6 ans

Kai, un jeune faucon, en a sa claque de vivre juste avec son père, à l’écart de tout et tous. Par hasard, il apprend l’existence de Zambezia, la cité des oiseaux, une sorte de paradis dédié qu’il veut absolument connaître.

Père-fils

Contre l’avis de son père, il débarque là-bas pour vivre parmi les siens. Mais, la cité est bientôt menacée. Kai va donc devoir se mouiller quitte à découvrir sa propre histoire.

C’est drôle, joli, enlevé comme la plupart des films d’animation d’aujourd’hui. Aucun problème de tempo, ni faille graphique apparente, Drôles d’oiseaux a de la tenue et se laisse très agréablement regarder.

Vendu comme un hommage à l’Afrique, c’est en fait une sorte de méli-mélo culturel qui sonne parfois plus du coté des Caraïbes que de l’Afrique noire. Mise à part ces petites fautes de goût ou ces écarts à l’orthodoxie culturelle, les enfants adoreront cette sempiternelle histoire de relations père-fils, née sur des bases compliquées qui ont empêché un vrai épanouissement et du géniteur, et de la descendance. Mais tout finit par s’arranger bien sûr …

De Wayne Thornley

2013 – Etats-Unis – 1h22

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