Cine Woman

Trance

Rosario Dawson montrant le tableau de Goya dans Trance

De Danny Boyle

Le film commence sur une fausse piste et se dénoue dans un labyrinthe. Donc, tout ce que vous lirez à partir de maintenant le concernant sera vrai ou peut-être faux. Inutile de s’attarder sur la trame, puisqu’il faut la vivre pour l’apprécier et en digérer les nombreux rebondissements.

Sachez simplement qu’il est question d’un escroc (Frank) et d’un commissaire-priseur (Simon) qui s’associent pour voler un tableau de Goya, Le vol des sorcières lors d’une vente aux enchères à Londres. Le vol réussit, le tableau disparaît.

Hynopse

Dans sa fuite, Simon reçoit un très violent coup à la tête et sombre dans le coma. A son réveil, il est incapable de se souvenir où il a caché le tableau. Les menaces, les coups, la torture n’y feront rien. Franck songe alors à l’envoyer en séances d’hypnose pour retrouver trace du tableau… A Elisabeth, la thérapeute d’exercer ses talents.

Le film commence donc comme un film noir, un film de gangster banal pour devenir une sorte de thriller psychologique à plusieurs étages. Et si le début de l’énigme est séduisante à décrypter, les méandres infinis qui suivent avec force rebondissements finissent par lasser. Du coup, on perd la finalité du film, le vrai sujet pour une surenchère de découvertes qui n’ont plus rien d’étonnantes tant elles finissent par se neutraliser entre elles.

Clinique

Un mois après avoir vu le film et avoir ressenti une certaine satisfaction en le voyant – on passe un bon moment : la mise en scène est brillante, le rythme du récit haletant, les acteurs au top etc- on a complètement perdu de vue la trame du récit et finalement le pourquoi du comment d’un tel film. C’est dommage… et cela n’enlève rien au talent de Danny Boyle, sans doute trop préoccupé par la mise en scène de la cérémonie des JO de Londres pour se concentrer sur la limpidité de son récit. Next film, please. 

Avec James McAvoy, Vincent Cassel, Rosario Dawson

2012 – Angleterre – 1h35


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