Irina La mallette rouge

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En 1995, la guerre de Bosnie est finie. Mais, les conflits ethniques entre les Serbes et les Bosniaques, musulmans, sont loin d’être réglés. Après la mort de sa mère, Irina, fillette d’origine serbe, tente avec son père de quitter la zone dangereuse. Les miliciens sont à leurs trousses et parviennent à blesser gravement son père.

Bosniaques versus serbes

Irina n’a d’autre choix que de l’abandonner. Dans sa fuite, elle tombe sur une famille de paysans qui vit à l’écart et la recueille. Irina se lie d’une profonde amitié avec Malick, le fils et avec son chien.

La milice bosniaque, après la guerre de Bosnie

La guerre ou l’après-guerre, vus par les yeux d’un enfant, le sujet n’est pas nouveau mais il acquiert ici une acuité particulière à cause de sa proximité géographique et temporelle. Nous sommes au cœur de l’Europe, il y a moins de 20 ans !

Urbains versus paysans

Pourtant, on y trouve des paysans qui y vivent comme au XIXe siècle, dans une masure misérable sans eau, ni électricité mais avec, sous leur aspect bourru, le cœur sur la main et une tradition d’hospitalité vivace.

Irina croisant un véhicule de protection de l'ONU

Le récit s’émancipe peu à peu de ces descriptions convenues et l’histoire de cette petite Irina finit par prendre un tour plus captivant quand son amitié avec Malick devient un échange. mais, elle n’échappe ni à son ambition de téléfilm, ni aux aberrations scénaristiques. 

De Bernard Mazauric, avec Aman Bains, Matthew Shanfari, Chrystelle Labaude…

2013 – France – 1h27

En partenariat avec Grains de Sel