Boule et Bill

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Dès 6 ans

Un petit garçon roux veut un chien. A la SPA, il tombe sur Bill, un cocker qui pense. C’est le coup de foudre. Et voilà donc le début de la cohabitation rocambolesque du chien et de sa nouvelle famille d’accueil.

Qui a eu un animal de compagnie se reconnaîtra dans ce film. Du premier jour où la place de chacun est à définir à celui où la relation devient indispensable, chaque étape est racontée comme l’était les sketchs dans la BD signée Jean Roba. Soit la vie quotidienne d’une famille légèrement modernisée par rapport aux premières BD. On est en 1976 (la BD date de 1959), la mère de Boule travaille et a quelques revendications féministes auprès d’un père, dessinateur industriel, un peu trop centré sur lui et sur son travail.

L’essentiel n’est pas là, mais plutôt dans la relation affectueuse qui lie Boule à Bill et à sa tortue Caroline et qu’une succession de gags nourrit chaque jour. C’est d’ailleurs le principal reproche qu’on peut faire à ce film, même si la succession des petites histoires a été dissimulée le plus possible. Le second étant le manque d’humour malgré une évidente bonne humeur.

Ca vaut largement Les vacances de Ducobu, même si on finit par se lasser de ce quasi recours systématique au filon nostalgique des auteurs.

D’Alexandre Charlot et Franck Magnier, avec Marina Fois, Franck Dubosc, Charles Crombez et la voix de Manu Payet.

2012 – France – 1h30

En partenariat avec Grains de Sel

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