Alice de l’autre côté du miroir

Share

En 2010, sortait Alice aux pays des merveilles version Tim Burton. Dix ans plus tard, voici la suite : Alice de l’autre côté du miroir par James Bobin. Même univers, même mauvais goût avec en prime une histoire débile. Au secours!

Du mauvais goût à l’extrême

Ok, Tim Burton a un univers propre. Passe encore quand il est sombre et gothique, mais dès qu’il mélange les couleurs acidulées, kitsch c’est outrancier et d’un mauvais goût assuré.

Alice de l’autre côté du miroir de James Bobin
Mia Wasikowska (Alice)

Certes, ce n’est plus lui le réalisateur de la suite d’Alice aux pays des merveilles, mais il reste producteur. Et James Bobin, le réalisateur aux commands a repris l’intégralité de son univers, de ses personnages, des  costumes, des décors et même du casting, puisque Johnny Depp, Helena Bonham-Carter et Mia Wasikowska sont à nouveau réunis.

Alice de l’autre côté du miroir : une suite inventée

Le nouveau film est basé sur d’autres écrits retrouvés de Lewis Carrol, des écrits épars, déstructurés à partir des quels une scénariste, Linda Woolverton, a tenté de bâtir une histoire originale – et donc artificielle – à partir des mêmes personnages.

Alice de l’autre côté du miroir de James Bobin
Johnny Depp (Le chapelier fou)

La jeune Alice et ses amis sont égarés dans le temps. Quand elle rencontre le maître chapelier (Johnny Depp), est profondément triste parce qu’il a perdu sa famille et la mémoire. Alice va se mettre en quatre pour l’aider à les retrouver et ainsi livrer une lutte sans merci contre le maître du temps et surtout contre ceux qui lui ont usurpé son pouvoir.

De l’outrance en excès

Tout est tellement artificiel que ce film, dans son ensemble, pique littéralement les yeux. L’histoire n’a aucun intérêt, les acteurs jouent tous de manière poussée et poussive, Johnny Depp en tête, les couleurs des costumes et des décors sont archi-saturés, surchargés.

Alice de l’autre côté du miroir de James Bobin
Helena Bonham Carter (La reine rouge)

C’est laid, artificiel et sans saveur. Quitte à voir un Burton, autant replonger dans Charlie et la chocolaterie. Au moins, l’histoire a du fond, certes trop nappé par la forme, mais elle reste digne d’intérêt. Pas ici où tout sonne faux et artificiel.

De James Bobin avec Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Bonham-Carter, Sacha Baron-Cohen…

2016 – Etats-Unis – 1h50 – dès 5 ans

(Visité 218 fois, 1 visite(s) aujourd'hui)
Share